AFP
27/11/2008
Dieu a fait son retour dans les sociétés européennes "grâce aux musulmans", selon le cardinal français Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, cité aujourd'hui par le journal du Vatican.
Le cardinal Tauran, qui s'exprimait à la faculté de théologie de Naples (sud de l'Italie), s'est demandé "comment a fait Dieu pour revenir dans nos sociétés". "C'est le grand paradoxe: grâce aux musulmans", a-t-il répondu.
"Ce sont les musulmans qui, devenus en Europe une minorité importante, ont demandé de l'espace pour Dieu dans la société", a-t-il ajouté dans des extraits de son discours publiés par l'Osservatore Romano.
Le prélat catholique, en charge des relations entre le Vatican et le monde musulman, a aussi souligné que le dialogue entre les religions est "un risque à courir".
"Nous sommes tous condamnés au dialogue", a-t-il dit. "Dans le dialogue interreligieux, je prends un risque, j'accepte non de renoncer à ma foi, mais de me laisser interpeller par les convictions des autres. J'accepte de prendre en considération les arguments différents des miens et de ceux de ma communauté".
La publication de ce discours prononcé à une date non précisée intervient quelques jours après celle d'un texte du pape Benoît XVI semblant mettre en doute la validité du dialogue interreligieux.
Le Figaro
27/11/2008
Dieu a fait son retour dans les sociétés européennes "grâce aux musulmans", selon le cardinal français Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, cité aujourd'hui par le journal du Vatican.
Le cardinal Tauran, qui s'exprimait à la faculté de théologie de Naples (sud de l'Italie), s'est demandé "comment a fait Dieu pour revenir dans nos sociétés". "C'est le grand paradoxe: grâce aux musulmans", a-t-il répondu.
"Ce sont les musulmans qui, devenus en Europe une minorité importante, ont demandé de l'espace pour Dieu dans la société", a-t-il ajouté dans des extraits de son discours publiés par l'Osservatore Romano.
Le prélat catholique, en charge des relations entre le Vatican et le monde musulman, a aussi souligné que le dialogue entre les religions est "un risque à courir".
"Nous sommes tous condamnés au dialogue", a-t-il dit. "Dans le dialogue interreligieux, je prends un risque, j'accepte non de renoncer à ma foi, mais de me laisser interpeller par les convictions des autres. J'accepte de prendre en considération les arguments différents des miens et de ceux de ma communauté".
La publication de ce discours prononcé à une date non précisée intervient quelques jours après celle d'un texte du pape Benoît XVI semblant mettre en doute la validité du dialogue interreligieux.
Le Figaro
Commentaire