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Coran: Les versets abrogés(El Neskh)

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  • Coran: Les versets abrogés(El Neskh)

    En farfouillant un peu concernant la Sounna et les éventuelles contradictions qu'on peut trouver entre Sounna et Coran, notamment concernant la lapidation en cas d'adultère, je suis tombée sur ce résumé d'un internaute concernant le Neskh.

    La question des versets abrogés (" Mansoukh ") est une question très importante de la science du Qour'aane. Les savants musulmans se sont beaucoup étendus sur ce point. Dans les lignes suivantes, je ne vais rappeler que les principaux aspects de cette question. Dans le vocabulaire religieux islamique, le terme " Naskh " pourrait être défini comme étant l’opération qui consiste à abroger un précepte par le biais d’un argument religieux. Afin de mieux comprendre le pourquoi de ce genre d’abrogation, il est important de rappeler que le Qour'aane a été révélé par étape, en fonction des évènements et des conditions qui prévalaient à l’époque du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), et ce, afin de faciliter aux premiers musulmans la transition entre leurs habitudes et leurs pratiques antéislamiques et la noble voie apportée par le Qour'aane et le Messager d’Allah (sallallâhou alayhi wa sallam). Cette révélation graduelle avait donc pour objectif de former le caractère des nouveaux musulmans, afin de les préparer à accepter les préceptes divins qui étaient révélés de façon successive. C’est ainsi que tout au long de la période de la Révélation, avec l’évolution des conditions de vie, de la mentalité et du contexte, certains commandements révélés étaient abrogés pour être remplacés par des commandements plus en prise avec la nouvelle situation des musulmans. C’est justement ce processus d’éducation et de formation par étape qui a occasionné le " Naskh " (l’abrogation) de certains versets du Qour'aane. Ce processus pourrait être comparé à l'action d'un médecin qui adapte son traitement en fonction de l'évolution de la santé du malade. En effet, un bon médecin n’est pas celui qui donne l’intégralité du traitement au malade dès la première consultation. Au contraire, le véritable médecin prescrit d’abord un traitement de quelques jours, puis avec l’évolution de la santé du malade, il modifie son traitement et l’adapte à nouveau. Dans ce genre de cas, il est insensé de dire que le médecin ne sait pas ce qu’il fait. Dès la première prescription, il sait pertinemment qu’il va le changer par la suite, mais la sagesse la plus élémentaire lui demande d’en espacer les différentes étapes.
    Il est à noter que certains non-musulmans objectaient déjà à l'époque du Prophète (sallâllahou alayhi wa sallam) contre l'abrogation des lois divines. Selon eux, le " Naskh " en ce qui concerne les injonctions de Dieu n'est pas possible car cela reviendrait à assimiler que la science divine est limitée, que Dieu ne sait pas ce qu’il fait en donnant d’abord un ordre puis en l’abrogeant et en donnant un autre. A vrai dire, cette objection ne reflète qu'une analyse superficielle de la question. L'abrogation n'a jamais eu pour fonction de montrer que la loi abrogée était fausse, et que c’est pour cette raison qu'elle devait donc être modifiée ou remplacée… Le " Naskh " a pour objectif de déterminer la période de validité d'une prescription. La nouvelle prescription instituée révèle ainsi que l'ordre abrogé était totalement compatible et conforme avec le contexte précédent, mais que la situation ayant évoluée, un changement plus approfondi est devenu possible et même nécessaire, afin de s'approcher de l'idéal voulu par Dieu dès l'origine. Loin d'être une défaillance, le " Naskh " est au contraire une marque de la Perfection, ainsi que de la Sagesse d'Allah et ne remet en aucune façon qui soit l’Omniscience divine. Le " Naskh " est une mesure qui prend ainsi pleinement en considération la nature humaine, caractérisée par le changement, et établit un cheminent par étape conduisant l’homme de la réalité de sa pratique quotidienne lorsque celle-ci est contraire aux lois de Dieu, à une existence en harmonie avec ces mêmes lois. C’est justement cette formation par étape qui a prévalu lors de l’interdiction du vin et de l’usure, comme le témoigne le Qour'aane. Ce genre d’objections de la part des non-musulmans est d’autant plus étonnante que l’abrogation des lois divines n’est pas une spécificité de l’Islam. En effet, on trouve aussi dans le texte biblique des passages qui pourraient être assimilés au " Naskh " :

    D’après un passage de la Genèse (29/23-30), on apprend ainsi qu’à l’époque de Jacob, il était permis d’épouser simultanément deux sœurs. Par la suite, cela fut interdit dans loi mosaïque, comme le témoigne ce passage : " Tu ne prendras pas pour épouse la sœur de ta femme… " (Lévitique 18/18). De même, dans la loi mosaïque, il était tout à fait permis de divorcer de son épouse (voir Deutéronome 24/1-2). Un passage de l’Evangile de Mathieu (19/9) affirme que cette loi avait été abrogée par Jésus. Bref, le " Naskh " ne représente en aucune façon qui soit un défaut et il est tout a fait possible que Dieu abroge des lois révélés.

    Pour ce qui est maintenant de la communauté musulmane, il y a pratiquement unanimité des savants musulmans sur le fait que certains versets du Qour'aane ont été abrogés à l’époque de la Révélation. Seul Abou Mouslim Asfahâni (célèbre savant mou’tazilite) réfutait cela. Selon lui, aucun verset du Qour'aane n’a jamais été abrogé. Mais le meilleur argument pour le contredire reste le célèbre verset du Qour'aane qui dit :

    " Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent ? "

    (Sourate 2 / Verset 106)

    (Il est à noter que le savant musulman Mouhammad Abdou a donné une interprétation différente à ce verset, mais cette dernière va à l’encontre des circonstances de révélation du passage.) Le " Naskh " est aussi mentionné dans un autre verset du Qour'aane:

    "Quand Nous remplaçons un verset par un autre - et Allah sait mieux ce qu'Il fait descendre - ils disent : "Tu n'es qu'un menteur". Mais la plupart d'entre eux ne savent pas."

    (Sourate 16 / Verset 101)

    Pour conclure, il serait intéressant de rappeler les principaux cas de figure du " Naskh " qui existent.

    1. Certaines fois, le verset a été complètement abrogé, c’est à dire aussi bien sa lecture que l’ordre qu’il renferme ont été fait " Mansoukh ". Aïcha (radhia allâhou anha) rapporte dans un Hadith qu’il existait à l’origine un verset du Qour'aane qui statuait que si un enfant avait bu 10 gorgées de lait d’une nourrice, à ce moment seulement cette dernière devenait sa mère de lait, et les liens de mariage devenaient interdits. Par la suite, ce verset a été retiré du Qour'aane et l’ordre qu’il contenait a aussi été abrogé, pour être ramené à une seule gorgée (selon les savants de l’école hanafite).

    2. D’autres fois, c’est seulement la lecture du verset qui a été abrogée, c’est à dire que le verset a été retiré du Qour'aane, mais l’ordre qu’il contenait a été conservé et est encore en application. Exemple de ce genre de verset: Oumar (radhia allâhou anhou) nous apprend dans un Hadith qu’il existait au sein du Qour'aane un verset qui mentionnait la peine de la lapidation pour ceux qui commettent l’adultère alors qu’ils sont mariés. (" ach chaykhou wac chaykhatou idhâ zanayâ fardjimouhoumâ albattata nakâlamminallâh wa rasoulih ".) Puis il a été retiré du Qour'aane mais l’ordre qu’il contenait a été conservé.


    3. D’autres fois encore, c’est l’ordre contenu dans le verset qui a été abrogé, tandis que le verset lui-même a été conservé dans le texte coranique. Exemple de ce genre de verset:

    " Ô vous qui avez cru ! Quand vous avez un entretien confidentiel avec le Messager, faites précéder d'une aumône votre entretien : cela est meilleur pour vous et plus pur. Mais si vous n'en trouvez pas les moyens alors Allah est Pardonneur et très Miséricordieux !"

    ( Verset 12 - Sourate 58).

    Ce verset a été abrogé par le suivant :

    " Appréhendez-vous de faire précéder d'aumônes votre entretien ? Mais, si vous ne l'avez pas fait et qu'Allah a accueilli votre repentir, alors accomplissez la Salat, acquittez la Zakat, et obéissez à Allah et à Son messager. Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. "

    (Verset 13 - Sourate 58).

    Voici donc un résumé de ce que les savants musulmans ont écrit sur la question.
    Plusieurs points me laissent perplexe mais ne voulant pas vraiment m'aventurer sur un terrain glissant que je ne maitrise pas, je souhaiterai avoir votre avis si vous vous êtes déjà penchés sur la question, notamment concernant la lapidation.

  • #2
    @Mirakira

    S'agit-il de degager la metghodologie d'usage selon les preceptes generaux ou plutot de trouver une "solution" ponctuelle sur une question ponctuelle, celle de la lapidationen l'occurence ?

    Pour ce qui est du texte poste je commence deja parrelever une grosse (immense) lacune :

    Dans le vocabulaire religieux islamique, le terme " Naskh " pourrait être défini comme étant l’opération qui consiste à abroger un précepte par le biais d’un argument religieux.
    Le principe d'abrogation (naskh)dans l'exege coranique traditionelle vise a annuler la valeur contraignante d'un verset (aya) dans un cas bien precis : un nouveau verset "abrogeant" (nasikh) est venu contredire une prescription d'un verset qui en est anterieur ("abroge", mansoukh). On n'abroge donc pas sur la base d'un "argument religieux", mais sur la base d'une attestation de la tradition.

    On peux prendre comme exemple l'obligation initiale (selon un verset coranique) faite aux musulmans d'accomplir leurs prieres rituelles en se tournant vers Jerusalem, et qui fut abrogee par une seconde revelation prescrivant de le faire en direction de la Mecque.

    En un mot, un decret etabli par un verset coranique ne peut etre abroge que par un autre vreset coranique, selon leur ordre de revelation, et en aucun cas par un "argumentaire" dialectique de quelque nature qu'il soit.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Abroger un verset, c'est annuler sa portée, voire l'annuler, l'éffacer.
      Ca m'a toujours intrigué cette opération et je n'y ai jamais cru.
      Comment peut-on abroger kalam Allah ?
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

      Commentaire


      • #4
        @Bachi

        "On" n'abroge pas, c'est Dieu lui-meme qui le fait lorsqu'il le juge bon ou utile, puisque seul un verset (ulterieur) peut en abroger un autre qi lui est anterieur. Cette situation s'applique a certaines dispositions prises a un moment donne pur X raison puis augmentee, attenuee ou annulee, selon le cas.

        Autre exemple, dans un premier temps l'interdiction formelle faite aux musulmans de se souler la gueulle se limitait a la priere ritelle (la taqrabou al-salat wa antoum soukara ...), puis par la suite un verset plus categorique est venu en interdir toute consomation en toute circonstance.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          La notion de nassahk et de mansouhk en islam est la preuve que la loi en religion musulmane est progressiste.

          Cela veut dire que ce qui a été valable en un instant T, n'ets plus valable plus tard.

          Parce que et ça c'est une philosophie nouvelle en matière de legislation, que les lois doivent d'adapter à leur temps.

          Il y a même des versets qui ont disparus.

          Deux siecles plus tard un débat fut lancé sur la nature du coran. est-il créé ou incrée.

          S'il est crée, cela veut dire qu'il est perefectible et qu'on peut encore innover, dans l'esprit du coran mais dans le sens de l'évolution humaine. Cela été le cas pendant un temps du temps du regne d'al mamoun le fils de haroun arrachid. Le coran crée.

          Le coran incrée s'est imposé aprés. Et ce qui bloque toute interprétation. Et qui empeche la société musulmane autrefois féconde d'avancer aujourd'hui.

          nassakh wal mansoukh c'est l'esprit de "l'evolutilivité" de la loi.
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            Voilà...
            Je me doutais bien que le terme était inapproprié.
            Ce n'est pas une abrogation, on peut parler de modification, de précision, d'ajout, etc...

            C'est Allah qui le fait dans le Coran, dis-tu ?
            Ce n'est pas les exégètes?
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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            • #7
              @Beldard

              Ce que tu affirme est excessif je trouve, pour au moins deux raisons :

              1- Le principe en question ne s'applique qu'au sein du corpus coranique lui-meme, jamais en dehors. Cela fait que le verset abrogeant (nasikh) ne pourra etre abroge ans lla mesure ou aucune autre revelation ne le suivra, son precepte (hukm) demeurera donc viable sans limitation de temps.

              2- Le principe ne s'applique qu'a un nombre limite de versets, et demeure l'exception et non pas la regle.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                Il y a même des versets qui ont disparus.
                Tu es sûr, Blédard ?

                Si c'est le cas, je ne comprends plus...
                Le Coran, me semble-t-il, est protégé par Allah lui-même
                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                Commentaire


                • #9
                  Abroger un verset, c'est annuler sa portée, voire l'annuler, l'éffacer.
                  Ca m'a toujours intrigué cette opération et je n'y ai jamais cru.
                  Comment peut-on abroger kalam Allah ?
                  Pourquoi exister pour être annulé ou effacé ?
                  There is a foolish corner in the brain of the wisest man. Aristote

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                  • #10
                    harrachi

                    la notion de nassikh et de mansoukh a été introduite plus tard pour expliquer les contradictions de certains versets. fi 3ilm taffsir.


                    Tu as cité l'interdiction de l'alcool qui est passé par trois étapes connues. et là on a mis en place un sytème historique qui explique ces apparentes contradictions.

                    Il y a par exemple pour l'acool d'autres madahib qui ne l'intredise pas encore. va en turquie par exemple.

                    La notion de créé et d'incrée est une notion tres ancienne qui essaye de lever les contradictions pour s'adapter plus à son temps. Al mamoun en fut le précurseur.






                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                    • #11
                      @Bachi

                      Je me doutais bien que le terme était inapproprié.
                      Ce n'est pas une abrogation, on peut parler de modification, de précision, d'ajout, etc...


                      A vrai dire, ce qui est abroge ce n'est pas le verset lui-meme (dans le sens elimine se son emplacement) mais seulement l'injonction qu'il renferme (hukm). En d'autres termes le texte en lui-meme nest jamais touche, il demeure tel quel, c'est les extrapolations juridiques qui en sont tirees qui snt concernee par l'abrogation.

                      ... C'est Allah qui le fait dans le Coran, dis-tu ? Ce n'est pas les exégètes ? ...

                      Non, la discipline du naskh ce n'est pas du domaine de l'exegese (tafsir) mais plutot de traditionnistes (ahl al-hadith) qui se chagent de recouper le sources dans une autre discipline (assbab al-nouzoul) dont le but est de definir les circonstances de la revelation de tel ou tel verset et par l'occasion de le situer dans le temps.

                      C'est suite a cela que se degage lequel est nasikh et lequel est mansoukh de deux versets qui semblent se contredire dans un decret ou une injonction.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        Tu es sûr, Blédard ?

                        Si c'est le cas, je ne comprends plus...
                        Le Coran, me semble-t-il, est protégé par Allah lui-même
                        Oui, et le plus connu est celui de la divinité de korreich. lat azza wa mannaf...

                        il fut enlevé sous pretexpe que c'est satan qui l'aurait soufflé au prophete.

                        C'ets une autre forme de mansoukh, le mansoukh qui n'a pas été remplacé.




                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                        • #13
                          @Bledard

                          ... la notion de nassikh et de mansoukh a été introduite plus tard pour expliquer les contradictions de certains versets. fi 3ilm taffsir ...

                          Non Monsieur, tu confonds le principe en lui-meme avec son organisation en une methode etablie.

                          Lorsqu'un verset ordonne clairement de faire la priere en se dirigeant vers le N., puis qu'un autre le suit et ordonne qu'elle se fasse vers le S., le principe est la. De meme, lorsque le Prophete dis lui-meme dans un hadiths "Je vous ais interdit avant cela e visiter les cimetieres, aujourd'hui j vous le permet", le principe est la aussi.

                          Le besoin de methodologie codifiee apparait a partir du moment ou la source (le Prophete) n'est plus disponibles pour fournir reponse immediate aux questions qui se posent, ce qui oblige les specialistes a etablir des regles utilisables en toutes circontances.

                          ... Tu as cité l'interdiction de l'alcool qui est passé par trois étapes connues. et là on a mis en place un sytème historique qui explique ces apparentes contradictions ...

                          Non Monsieur, le "systeme historique" dont tu parles n'est pas deductif, il repose sur les traditions recues des anciens. Ainsi, les premiers exemples du genre sont ceux de compagnons ayant connus le Prophete comme Ibn 'Abbas (m. 687) qui a laisse un large eventail de detailles sur les circonstances de la revelation de nombreux versets.

                          ... Il y a par exemple pour l'acool d'autres madahib qui ne l'intredise pas encore. va en turquie par exemple ...

                          A vrai dire, les seuls mad'hab que je connais (et reconnais) sont les quatre ecoles juridiques connus et reconnus par Ahl al-Sunna, et ceux la ne connaissent aucune ambiguite sur le hukm qui concerne la consommation d'alchool dans le droit islamique.

                          ... La notion de créé et d'incrée est une notion tres ancienne qui essaye de lever les contradictions pour s'adapter plus à son temps. Al mamoun en fut le précurseur.

                          Cela n'a absolument rien a voir avec le sujet !?
                          Dernière modification par Harrachi78, 11 novembre 2008, 17h08.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            Non, la discipline du naskh ce n'est pas du domaine de l'exegese (tafsir) mais plutot de traditionnistes (ahl al-hadith) qui se chagent de recouper le sources dans une autre discipline (assbab al-nouzoul) dont le but est de definir les circonstances de la revelation de tel ou tel verset et par l'occasion de le situer dans le temps.
                            Harrachi je suis pas d'accord. tu mélanges un peu tout. Voila comment on nous ensigne :

                            3ilm al hadith
                            3ilm taffsir
                            3ilm al aqqida
                            Al fiqhh
                            3ilm sunna

                            5 disciplines obligatatoires.

                            Asabbab nouzoul, tu l'étudies dans 3ilm taffsir. c'est en qll sorte un chapitre de la science en question.

                            par exemple, l'interdiction du vin et ses nassikh et mansoukh tu l'étudies dans 3ilm tassfir.

                            le verset mansoukh disparu sur les divinités qorachaitess tu l'etudies dans Al aqqida. Au même titre que le verset connu "wa stawa 3ala arch"

                            wal lahou a3alm

                            Dernière modification par bledard_for_ever, 11 novembre 2008, 17h08.
                            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                            • #15
                              @Bledard

                              Et bien la encore, tu semble confondre le principe avec la methodologie requise pour son etude.

                              'ilm al-tafsir (l'exegese coranique d'abord, mais celle du hadith aussi) sert a clarifier et a expliquer les textes sacres. De cette explication il ressort parfois un certain nombre de prescriptions ou d'interdits. Or, l'objet d'une prescription ou d'un interdit concerne une autre discipline que tu cite, celle du Fiqh (la jurisprudence).

                              'ilm asbab al-nouzoul n'est pas un "chapitre", mais d'une discipline sous-adjacente a l'exegese, reposant sur la tradition (hadiths), et elle n'existant que pour servir la jurisprudence qui a besoin de connaitre les injonctions maintenues de celles abrogees puisque pour les questions de dogme ('aqida) il n'ya point de nassikh et point de mansoukh.

                              Tu notera au passage qu'un 'alim (savant) musulman se doit de maitriser toutes ces disciplines reunies, et crois bien que ce n'est pas pour le fun, mais pour la simple et bonne raison qu'il a besoin de chacune d'entre elles pour pouvoir juger comme il se doit de ce qu'il faut extrapoler comme regles de la parole divine.
                              Dernière modification par Harrachi78, 11 novembre 2008, 17h20.
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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