Le Conseil supérieur des Oulémas dénonce l'utilisation de la religion pour légitimer le mariage de filles de neuf ans
Rabat, 21/09/08- Le Conseil supérieur des Oulémas a dénoncé l'utilisation de la religion pour légitimer le mariage de filles de neuf ans, suite à une information rapportée par certains médias de la presse écrite, citant une "personne connue pour ses tendances à la subversion et à l'amalgame autour des constantes de la Oumma et de son rite".
L'information, souligne le Conseil dans un communiqué parvenu samedi à la MAP, a été "puisée sur un site Internet, au nom d'une personne connue pour ses tendances à la subversion et à l'amalgame autour des constantes de la Oumma et de son rite". Ce dernier, ajoute le communiqué, avait "légitimé le mariage de filles âgées de neuf ans, arguant toute une série de suppositions relevant de sa propre perception, qu'il voulait percutante par l'invocation du mariage du prophète, sur Lui paix et bénédiction, avec Aïcha, que Dieu l'agrée, alors âgée de neuf ans".
"Tout en dénonçant le recours à la religion pour l'utiliser comme support à de telles idées aberrantes et abominables", le Conseil affirme qu'au "Royaume du Maroc, la fatwa qui a force de valeur en matière religieuse, n'émane guère des personnes, mais du Conseil Supérieur des Oulémas".
"Les hadiths cités comme référence à propos du mariage du Prophète, sur Lui paix et bénédiction, traitent de l'âge de l'établissement de l'acte et de l'âge du mariage proprement dit, plusieurs années après l'acte", explique la même source, ajoutant que dans ce cas "aucun des oulémas de par l'histoire n'avait autorisé de les prendre en compte comme référence, les considérant plutôt comme faisant partie des particularités de la vie du Prophète, sur Lui paix et bénédiction".
Et le Conseil de réaffirmer que "le système en vigueur au Royaume du Maroc, à propos de l'âge légal du mariage, est régi par une loi approuvée par la oumma dans toutes ses composantes, conçue et élaborée avec la participation des oulémas".
Cette question, conclut le Conseil, "ne peut faire l'objet d'amalgame ou de confusion, que de la part d'un agitateur, égaré et mystificateur, auquel nul ne saurait accorder la moindre attention, encore moins prêter oreille à son point de vue".
Rabat, 21/09/08- Le Conseil supérieur des Oulémas a dénoncé l'utilisation de la religion pour légitimer le mariage de filles de neuf ans, suite à une information rapportée par certains médias de la presse écrite, citant une "personne connue pour ses tendances à la subversion et à l'amalgame autour des constantes de la Oumma et de son rite".
L'information, souligne le Conseil dans un communiqué parvenu samedi à la MAP, a été "puisée sur un site Internet, au nom d'une personne connue pour ses tendances à la subversion et à l'amalgame autour des constantes de la Oumma et de son rite". Ce dernier, ajoute le communiqué, avait "légitimé le mariage de filles âgées de neuf ans, arguant toute une série de suppositions relevant de sa propre perception, qu'il voulait percutante par l'invocation du mariage du prophète, sur Lui paix et bénédiction, avec Aïcha, que Dieu l'agrée, alors âgée de neuf ans".
"Tout en dénonçant le recours à la religion pour l'utiliser comme support à de telles idées aberrantes et abominables", le Conseil affirme qu'au "Royaume du Maroc, la fatwa qui a force de valeur en matière religieuse, n'émane guère des personnes, mais du Conseil Supérieur des Oulémas".
"Les hadiths cités comme référence à propos du mariage du Prophète, sur Lui paix et bénédiction, traitent de l'âge de l'établissement de l'acte et de l'âge du mariage proprement dit, plusieurs années après l'acte", explique la même source, ajoutant que dans ce cas "aucun des oulémas de par l'histoire n'avait autorisé de les prendre en compte comme référence, les considérant plutôt comme faisant partie des particularités de la vie du Prophète, sur Lui paix et bénédiction".
Et le Conseil de réaffirmer que "le système en vigueur au Royaume du Maroc, à propos de l'âge légal du mariage, est régi par une loi approuvée par la oumma dans toutes ses composantes, conçue et élaborée avec la participation des oulémas".
Cette question, conclut le Conseil, "ne peut faire l'objet d'amalgame ou de confusion, que de la part d'un agitateur, égaré et mystificateur, auquel nul ne saurait accorder la moindre attention, encore moins prêter oreille à son point de vue".
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