Le président palestinien Mahmoud Abbas rencontrait hier pour un énième sommet le Premier ministre israélien Ehud Olmert dans l’espoir de conclure un accord de paix qui a plutôt l’air de faire partie des utopies. Israël, en sa qualité d’Etat colonisateur, ne subissant aucune pression des puissances occidentales pour se conformer au droit. La rencontre d’hier s’est déroulée à El Qods occupée avec la participation des chefs des équipes de négociation : Tzipi Livni, la ministre israélienne des Affaires étrangères et probable successeur d’Olmert, et Ahmad Qoreï côté palestinien. Les pourparlers entre les deux parties ont focalisé sur le fameux «accord-cadre» que les négociateurs veulent présenter à la Maison-Blanche le mois prochain. D’autant que le président américain George W. Bush en fin de mandat et la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice pressent les deux parties de parvenir à un accord d’ici la fin de l’année. Et c’est bien la forme qui prime dans ce cas de figure, les points les plus litigieux, à l’image des colonies et des réfugiés, étant empreints d’un flou ambiant. Les Palestiniens ont beau réclamer un accord clair, rien n’y fait. La nature vague des «accords» semble accommoder un Etat pas encore prêt à la paix et, le rapport de force aidant, préfère imposer le fait accompli. D’autant plus que l’actuel Premier ministre Ehud Olmert se trouve dans une situation assez particulière. Il devrait annoncer sa démission et désigner son successeur au sein du parti Kadima. Olmert devrait toutefois continuer d’occuper le poste de Premier ministre d’Israël le temps qu’un nouveau gouvernement soit formé ou que des élections anticipées soient organisées. La ministre des Affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni, a laissé entendre des réserves sur une conclusion rapide d’un accord avec les Palestiniens.
La presse israélienne a fait état d’informations selon lesquelles Olmert aurait proposé au président palestinien un projet d’accord prévoyant davantage de grignotage des territoires palestiniens. Un retrait de 93% de la Cisjordanie. En échange des 7% de cette région qu’Israël entend conserver afin d’annexer les grands blocs d’implantation où vivent la majorité des 250 000 colons israéliens. Selon toujours ces informations non confirmées, les Palestiniens disposeraient d’un libre passage entre la bande de Ghaza et la Cisjordanie sans contrôle israélien. Exit donc le dossier des réfugiés palestiniens, point nodal des négociations pour un accord juste prévoyant un Etat palestinien viable. De même pour l’avenir d’El Qods annexé par Israël. Olmert et Abbas sont convenus de reporter encore les discussions à propos de la ville sainte.
La Tribune
La presse israélienne a fait état d’informations selon lesquelles Olmert aurait proposé au président palestinien un projet d’accord prévoyant davantage de grignotage des territoires palestiniens. Un retrait de 93% de la Cisjordanie. En échange des 7% de cette région qu’Israël entend conserver afin d’annexer les grands blocs d’implantation où vivent la majorité des 250 000 colons israéliens. Selon toujours ces informations non confirmées, les Palestiniens disposeraient d’un libre passage entre la bande de Ghaza et la Cisjordanie sans contrôle israélien. Exit donc le dossier des réfugiés palestiniens, point nodal des négociations pour un accord juste prévoyant un Etat palestinien viable. De même pour l’avenir d’El Qods annexé par Israël. Olmert et Abbas sont convenus de reporter encore les discussions à propos de la ville sainte.
La Tribune
Commentaire