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C’est sans aucun doute, une visite historique que s’apprête à effectuer la semaine prochaine à Tripoli, la secrétaire d'Etat américaine. Première chef de diplomatie américaine à se rendre à Tripoli depuis plus d'un demi-siècle, Mme Rice devra effectuer le voyage la semaine prochaine, selon un responsable américain à l’Agence France Presse.
Si elle est effective, cette visite de Condoleezza Rice va parachever la normalisation des relations entre les Etats-Unis et la Libye, rompues en 1981, en raison du soutien présumé de la Libye au terrorisme. Elles n'ont été rétablies qu'en en 2004, après l'annonce par M. Kadhafi que son pays renonçait à acquérir des armes de destruction massive.
En 2006, la Libye avait été retirée de la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme et les deux pays ont depuis nommé des ambassadeurs mais les relations n'ont pas encore été complètement normalisées. Il s’agira donc de la première visite en Libye d'un responsable américain de ce rang depuis plus de 50 ans, lorsque le secrétaire d'Etat John Dulles avait rencontré l'ancien roi Mohammed Idriss, en 1953.
Condoleezza Rice a fréquemment exprimé le désir de se rendre à Tripoli pour montrer à Téhéran et Pyongyang les bénéfices qu'ils engrangeraient s'ils renonçaient à leur programme nucléaire. Elle avait indiqué en 2006, "La Libye est un modèle important au moment où des pays du monde entier pressent les régimes iranien et nord-coréen de changer de comportement". "Nous appelons l'Iran et la Corée du Nord à prendre des décisions stratégiques similaires, qui bénéficieraient à leur peuple".
Voyage hautement symbolique, mais repoussé à plusieurs reprises, Mme Rice avait d'abord été empêchée par l’affaire des cinq infirmières et du médecin bulgares, détenus en Lybie, accusés d'avoir inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants. Après leur libération en juillet 2007, la chef de la diplomatie américaine, avait de nouveau évoqué la possibilité d'un déplacement en Libye en décembre 2007. "J'attends avec impatience d'avoir une chance de me rendre en Libye", arguant : "Je pense que c'est important".
Mais la persistance d'un contentieux entre les familles des victimes des attentats de Lockerbie et Berlin et le gouvernement libyen, a conduit le Congrès a alerté le département d'Etat.
Après la signature, le 14 août, à Tripoli par le secrétaire d'Etat adjoint chargé du Proche-Orient, David Welch, d'un accord d'indemnisation des victimes de ces attentats, ce contentieux a été résolu.
Aussi, Condoleezza Rice a réitéré son intention de se rendre "bientôt" à Tripoli. "J'ai déjà dit que de toutes façons, j'espérais me rendre en Libye avant la fin du mandat" du président George W. Bush, fin janvier, a-t-elle indiqué.
Le responsable américain qui a annoncé ce voyage, bien que s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, n’a cependant pas précisé la date exacte de la venue de Condoleezza Rice dans la capitale libyenne ni son programme. Mais on peut imaginer qu'elle rencontrera probablement le guide libyen Mouammar Kadhafi, dont Washington veut faire un exemple auprès de l'Iran et de la Corée du Nord, qui a montré patte blanche en renonçant aux armes de destruction massive au profit de la réconciliation avec l'Occident.
Si elle est effective, cette visite de Condoleezza Rice va parachever la normalisation des relations entre les Etats-Unis et la Libye, rompues en 1981, en raison du soutien présumé de la Libye au terrorisme. Elles n'ont été rétablies qu'en en 2004, après l'annonce par M. Kadhafi que son pays renonçait à acquérir des armes de destruction massive.
En 2006, la Libye avait été retirée de la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme et les deux pays ont depuis nommé des ambassadeurs mais les relations n'ont pas encore été complètement normalisées. Il s’agira donc de la première visite en Libye d'un responsable américain de ce rang depuis plus de 50 ans, lorsque le secrétaire d'Etat John Dulles avait rencontré l'ancien roi Mohammed Idriss, en 1953.
Condoleezza Rice a fréquemment exprimé le désir de se rendre à Tripoli pour montrer à Téhéran et Pyongyang les bénéfices qu'ils engrangeraient s'ils renonçaient à leur programme nucléaire. Elle avait indiqué en 2006, "La Libye est un modèle important au moment où des pays du monde entier pressent les régimes iranien et nord-coréen de changer de comportement". "Nous appelons l'Iran et la Corée du Nord à prendre des décisions stratégiques similaires, qui bénéficieraient à leur peuple".
Voyage hautement symbolique, mais repoussé à plusieurs reprises, Mme Rice avait d'abord été empêchée par l’affaire des cinq infirmières et du médecin bulgares, détenus en Lybie, accusés d'avoir inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants. Après leur libération en juillet 2007, la chef de la diplomatie américaine, avait de nouveau évoqué la possibilité d'un déplacement en Libye en décembre 2007. "J'attends avec impatience d'avoir une chance de me rendre en Libye", arguant : "Je pense que c'est important".
Mais la persistance d'un contentieux entre les familles des victimes des attentats de Lockerbie et Berlin et le gouvernement libyen, a conduit le Congrès a alerté le département d'Etat.
Après la signature, le 14 août, à Tripoli par le secrétaire d'Etat adjoint chargé du Proche-Orient, David Welch, d'un accord d'indemnisation des victimes de ces attentats, ce contentieux a été résolu.
Aussi, Condoleezza Rice a réitéré son intention de se rendre "bientôt" à Tripoli. "J'ai déjà dit que de toutes façons, j'espérais me rendre en Libye avant la fin du mandat" du président George W. Bush, fin janvier, a-t-elle indiqué.
Le responsable américain qui a annoncé ce voyage, bien que s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, n’a cependant pas précisé la date exacte de la venue de Condoleezza Rice dans la capitale libyenne ni son programme. Mais on peut imaginer qu'elle rencontrera probablement le guide libyen Mouammar Kadhafi, dont Washington veut faire un exemple auprès de l'Iran et de la Corée du Nord, qui a montré patte blanche en renonçant aux armes de destruction massive au profit de la réconciliation avec l'Occident.