ARTICLE PLAIDOYER
APPEL A LA GRACE ROYALE
EXONÉRATION DES TAXES SUR LES MALADIES
SANS DISCRIMINATION ENTRE LES TARES
APPEL A LA GRACE ROYALE POUR UNE REFORME FISCALE
UNE EXONÉRATION DES TAXES SUR LES SOINS POUR TOUTES LES MALADIES
PRÉAMBULE
Ces dernières semaines on a vu fleurir bien des printemps de patients, excipant les maladies graves pour défendre ceux qui en sont électivement les porteurs. Des maladies qui coûtent très cher à supporter et trop cher à traiter. Ce n'est pas le malade qui décide du cours de ses jours ni de celui des drogues qui le tiennent en vie ! La recherche en chimie pharmaceutique coûte cher aux laboratoires industriels qui investissent dans les médicaments ! Par delà le travail scientifique, de sensibilisation et d'entraide des honorables Ligues, nous en appelons à l'action de l'OMS. Nous en appelons à l'endroit de tous les Laboratoires Internationaux connus : nous les adjurons d'abaisser le prix de leurs médicaments, à ce à titre humanitaire !
Parallèlement, les médias invités par ces ONG à encadrer leurs manifestations, adhèrent à ces thèses et justes causes. Les médias stimulent la société et les décideurs, qui font montre de compassion, et découvrent leur sensibilité spécifique à l'endroit des malades chroniques et graves. Nous avons remarqué que certains appels sollicitent pour eux l'exonération de la TVA. Sans plus et sensu stricto !?
Seulement, cette sensibilité univoque, mais hélas bridée et unilatérale des « avocats des malades chroniques », cette compassion compartimentée, provoque un glissement évacuateur des maladies dites « légères ». Ces affections sont littéralement minorées, au profit des seules maladies dramatiques, reconnues comme étant très « graves ». Ce point de vue logique ou logistique est indiscutable, si ce n'est que la logique des maladies défie les attentes des gestionnaires !
DONC, IL Y A UN HIC !
Ne sachant pas jusqu'où elle va le mener, chaque malade est « hypothéqué » par sa propre maladie. Et cela, quelle que soit la gravité objective de celle-ci ! Le porteur de maladie, tient par nature, à être respecté pour celle-ci, quel que soit la pathologie et sa sanction, et à ne pas être évacué du minimum de compassion et de compréhension auxquelles il a droit !
Ainsi, cette disposition, louable à première lecture, des défenseurs des maladies graves, relègue le sort des maladies moins graves à subir tous les tords dont on veut libérer les maladies les plus graves ! Les pathologies légères devront-elles à expier leur sort sous le fardeau de l'iniquité ! Cela en terme de militance et de justice est synonyme de renonciation à un droit plus "général", en vue d'obtenir un privilège "particulier "!
Cette posture, équivaut donc à s'accommoder des exactions envers certaines pathologies, quitte à les minorer. Juste pour sauver les porteurs de maladies graves et leur extirper cette épine du pied qu'est la TVA ! Expédient unilatéral précautionneux, qui met en dérive et solde notre besoin de Réforme Générale des soins et des taxes. Grâce sollicitée de SM le ROI et requise sur TOUTES les formes de maladies !
Loin de nous de polémiquer avec les ONG médicales, bien en place et que nous épaulons ! Seulement de notre côté, le pragmatisme démocratique, qui nous astreint à l'écoute des malades, nous pousse à vouloir apporter au Législateur des précisions. Notre point de vue, notre requête est faite d'humeurs contrites face aux réglementations fiscales sur les maladies.
Nous ne voudrions pas que les actions citoyennes, sollicitées des plus hautes instances régaliennes du pays, soient conçues comme des privilèges ! Nous ne voudrions pas non plus que ces « bénéfices particuliers », requis à l'endroit de certaines classes de pathologies, privilégiées pour leur malheur, donnent leurs créances aux lois qui exploitent les douleurs et assignent au servage. Ces lois qui pénaliseront d'autres couches de malades, celles qui font le moins peur, et qui n'ont pas d'avocats bien placés pour dire leurs droits, sinon leurs souffrances !
NOTRE APPEL ET NOTRE CREDO
En matière de santé nous dénonçons l'usage de la Taxe de Douane et l'application de la TVA comme des résurgences passéistes de la dîme et de la gabelle. Nous les décrions et réclamons leur exonération totale et générale, à l'avantage de tous les malades. Nous les accusons comme autant de fiscalisations prédatrices des précarités qu'il faut abolir ! Nous les indexons comme autant de forfaits à abjurer et de taxes sournoises à reléguer. Nous les sentons en tant que malades et prescripteurs, comme des exactions, insensibles et inconscientes : des réglementations infâmes sur les débilités, spécifiques des afflictions !
Notre silence, le résultat de cet effacement complaisant, reviendrait à avaliser les réglementations qui légitiment l'exploitation des souffrances et des gens. Spécialement quand ces maladies ne sentent pas le drame du cancer, du sida ou de l'hépatique, mais l'espoir, qui leur permet, sous traitement de s'amender et de guérir, d'aider son prochain, à celui de la vie, de bénéficier des progrès et du développement humain.
Ces lois archaïques et reptiliennes, donc, nous les dénonçons avec vigueur ! Nous ne renoncerons ni à notre militance passée, ni à notre engament tenace qui, sans fléchir, veut expliquer respectueusement au Gouvernement, le non-sens de ces prélèvements ponctionnés sur le dos des malades. Qu'ils soient chroniques ou aigus !
NOUS SOLLICITONS UNE GRACE ROYALE SANS DISCRIMINATION ENTRE LES TARES
Nous demandons l'exonération des médicaments et des soins. Nous réclamons la « défiscalisation des douleurs et des fièvres ». Une détaxe sur toutes les douleurs, sur toutes les fièvres, une grâce, sans exceptions ! Quelles que soient les causes des malheurs de santé et quelles que soient leurs issues ! Nous nous répétons par pédagogie, pour nous assurer que notre requête respectueuse, soit claire et que nos appels soient entendus !
Beaucoup de pays instituent la taxe de Douane et de TVA sur les intrants des médicaments, le matériel et les réactifs nécessaires aux soins. Pas seulement le Maroc ! Cependant, quand tout le monde est sécurisé social, cela passe inaperçu : le malade est remboursé de toutes façon ! Quand le pays produit des médicaments (Je ne parle pas de mise en boîte) ces impôts passent encore !
Mais quand c'est le contraire qui a lieu, c'est là où le bas blesse et que les taxes deviennent un fléau ! Cela signifie pour le pays qui ne crée ni molécules ni matériel de pointe, que l'on fiscalise les douleurs et les fièvres. Et qu'on n'exploite que les seuls malades ! Les seuls en fait qui paient finalement ces taxes indirectes. Ce qui se traduit par 24 % de plus value et d'entraves sur le cursus et les étapes des soins !
Notre appel veut faire noter aux responsables de l'INDH que ces impôts indirects sur la maladie n'affectent point les non-malades. Les personnes riches de leur bonne santé et qui disposent d'une santé florissante, sont dispensées de taxes sur leur état ! Cette façon de voir, montre clairement qu'on ne pénalise que ceux qui sont malades ? Où est alors l'équité entre les gens ? Où est la Justice ?
APPEL A LA GRACE ROYALE
EXONÉRATION DES TAXES SUR LES MALADIES
SANS DISCRIMINATION ENTRE LES TARES
APPEL A LA GRACE ROYALE POUR UNE REFORME FISCALE
UNE EXONÉRATION DES TAXES SUR LES SOINS POUR TOUTES LES MALADIES
PRÉAMBULE
Ces dernières semaines on a vu fleurir bien des printemps de patients, excipant les maladies graves pour défendre ceux qui en sont électivement les porteurs. Des maladies qui coûtent très cher à supporter et trop cher à traiter. Ce n'est pas le malade qui décide du cours de ses jours ni de celui des drogues qui le tiennent en vie ! La recherche en chimie pharmaceutique coûte cher aux laboratoires industriels qui investissent dans les médicaments ! Par delà le travail scientifique, de sensibilisation et d'entraide des honorables Ligues, nous en appelons à l'action de l'OMS. Nous en appelons à l'endroit de tous les Laboratoires Internationaux connus : nous les adjurons d'abaisser le prix de leurs médicaments, à ce à titre humanitaire !
Parallèlement, les médias invités par ces ONG à encadrer leurs manifestations, adhèrent à ces thèses et justes causes. Les médias stimulent la société et les décideurs, qui font montre de compassion, et découvrent leur sensibilité spécifique à l'endroit des malades chroniques et graves. Nous avons remarqué que certains appels sollicitent pour eux l'exonération de la TVA. Sans plus et sensu stricto !?
Seulement, cette sensibilité univoque, mais hélas bridée et unilatérale des « avocats des malades chroniques », cette compassion compartimentée, provoque un glissement évacuateur des maladies dites « légères ». Ces affections sont littéralement minorées, au profit des seules maladies dramatiques, reconnues comme étant très « graves ». Ce point de vue logique ou logistique est indiscutable, si ce n'est que la logique des maladies défie les attentes des gestionnaires !
DONC, IL Y A UN HIC !
Ne sachant pas jusqu'où elle va le mener, chaque malade est « hypothéqué » par sa propre maladie. Et cela, quelle que soit la gravité objective de celle-ci ! Le porteur de maladie, tient par nature, à être respecté pour celle-ci, quel que soit la pathologie et sa sanction, et à ne pas être évacué du minimum de compassion et de compréhension auxquelles il a droit !
Ainsi, cette disposition, louable à première lecture, des défenseurs des maladies graves, relègue le sort des maladies moins graves à subir tous les tords dont on veut libérer les maladies les plus graves ! Les pathologies légères devront-elles à expier leur sort sous le fardeau de l'iniquité ! Cela en terme de militance et de justice est synonyme de renonciation à un droit plus "général", en vue d'obtenir un privilège "particulier "!
Cette posture, équivaut donc à s'accommoder des exactions envers certaines pathologies, quitte à les minorer. Juste pour sauver les porteurs de maladies graves et leur extirper cette épine du pied qu'est la TVA ! Expédient unilatéral précautionneux, qui met en dérive et solde notre besoin de Réforme Générale des soins et des taxes. Grâce sollicitée de SM le ROI et requise sur TOUTES les formes de maladies !
Loin de nous de polémiquer avec les ONG médicales, bien en place et que nous épaulons ! Seulement de notre côté, le pragmatisme démocratique, qui nous astreint à l'écoute des malades, nous pousse à vouloir apporter au Législateur des précisions. Notre point de vue, notre requête est faite d'humeurs contrites face aux réglementations fiscales sur les maladies.
Nous ne voudrions pas que les actions citoyennes, sollicitées des plus hautes instances régaliennes du pays, soient conçues comme des privilèges ! Nous ne voudrions pas non plus que ces « bénéfices particuliers », requis à l'endroit de certaines classes de pathologies, privilégiées pour leur malheur, donnent leurs créances aux lois qui exploitent les douleurs et assignent au servage. Ces lois qui pénaliseront d'autres couches de malades, celles qui font le moins peur, et qui n'ont pas d'avocats bien placés pour dire leurs droits, sinon leurs souffrances !
NOTRE APPEL ET NOTRE CREDO
En matière de santé nous dénonçons l'usage de la Taxe de Douane et l'application de la TVA comme des résurgences passéistes de la dîme et de la gabelle. Nous les décrions et réclamons leur exonération totale et générale, à l'avantage de tous les malades. Nous les accusons comme autant de fiscalisations prédatrices des précarités qu'il faut abolir ! Nous les indexons comme autant de forfaits à abjurer et de taxes sournoises à reléguer. Nous les sentons en tant que malades et prescripteurs, comme des exactions, insensibles et inconscientes : des réglementations infâmes sur les débilités, spécifiques des afflictions !
Notre silence, le résultat de cet effacement complaisant, reviendrait à avaliser les réglementations qui légitiment l'exploitation des souffrances et des gens. Spécialement quand ces maladies ne sentent pas le drame du cancer, du sida ou de l'hépatique, mais l'espoir, qui leur permet, sous traitement de s'amender et de guérir, d'aider son prochain, à celui de la vie, de bénéficier des progrès et du développement humain.
Ces lois archaïques et reptiliennes, donc, nous les dénonçons avec vigueur ! Nous ne renoncerons ni à notre militance passée, ni à notre engament tenace qui, sans fléchir, veut expliquer respectueusement au Gouvernement, le non-sens de ces prélèvements ponctionnés sur le dos des malades. Qu'ils soient chroniques ou aigus !
NOUS SOLLICITONS UNE GRACE ROYALE SANS DISCRIMINATION ENTRE LES TARES
Nous demandons l'exonération des médicaments et des soins. Nous réclamons la « défiscalisation des douleurs et des fièvres ». Une détaxe sur toutes les douleurs, sur toutes les fièvres, une grâce, sans exceptions ! Quelles que soient les causes des malheurs de santé et quelles que soient leurs issues ! Nous nous répétons par pédagogie, pour nous assurer que notre requête respectueuse, soit claire et que nos appels soient entendus !
Beaucoup de pays instituent la taxe de Douane et de TVA sur les intrants des médicaments, le matériel et les réactifs nécessaires aux soins. Pas seulement le Maroc ! Cependant, quand tout le monde est sécurisé social, cela passe inaperçu : le malade est remboursé de toutes façon ! Quand le pays produit des médicaments (Je ne parle pas de mise en boîte) ces impôts passent encore !
Mais quand c'est le contraire qui a lieu, c'est là où le bas blesse et que les taxes deviennent un fléau ! Cela signifie pour le pays qui ne crée ni molécules ni matériel de pointe, que l'on fiscalise les douleurs et les fièvres. Et qu'on n'exploite que les seuls malades ! Les seuls en fait qui paient finalement ces taxes indirectes. Ce qui se traduit par 24 % de plus value et d'entraves sur le cursus et les étapes des soins !
Notre appel veut faire noter aux responsables de l'INDH que ces impôts indirects sur la maladie n'affectent point les non-malades. Les personnes riches de leur bonne santé et qui disposent d'une santé florissante, sont dispensées de taxes sur leur état ! Cette façon de voir, montre clairement qu'on ne pénalise que ceux qui sont malades ? Où est alors l'équité entre les gens ? Où est la Justice ?
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