ok tu sais quoi, pur ne pas se perdre dans les meandres du classique debat maroco-algerien, lis ce qui suit concernant l'evolution de l'espagne et dis moi si tu ne trouves pas le fait que je compare a l'espagne d'il y a 40 ans est justifie ou pas, si tu ne vois pas une similitude flagrante (mais FLAGRANTE) entre les 2 pays, 40 ou 30 ans avant, je ne peux pas t'aider... Je ne parle pas en l'air mon ami, si je me me permets de comparer les trajectoires des 2 pays, c'est parce qu'il y a un sentiment de "deja vu" quand on voit comment l'espagne s'y est pris pour decoller. C'est pas de ma faute, ce sont les faits. remplaces Espagne par Maroc, Franco par H2, CEE par UPM,
Miracle économique espagnol
Cet article représente une perception éminemment positive de l'Espagne contemporaine après sa transition démocratique, depuis 1986 et son entrée dans la communauté économique européenne.
Comment décrire autrement le devenir de l'Espagne, qui intègre la CEE en 1986 et bénéficie de ses fonds structurels pour mettre en place une phase vertueuse de croissance immobilière associée à un dynamisme touristique qui fait d'elle la villégiature ensoleillée de l'Europe du Nord.
Si ce boom est très largement dû à la contribution financière européenne, cette période est à l'heure actuelle bel et bien terminée à l'heure de l'Europe des 25 et de la bulle immobilière espagnole dont chacun des observateurs économiques ou médiatique attend la survenue du sommet.
Les phalangistes aux commandes
La situation laissée par le franquisme a laissé pendant quarante années l'Espagne sous la coupe d'un immobilisme tant sur le plan social qu'économique. Par exemple les couples, mariés selon le rite de la religion d'État, ne pouvaient divorcer. Les entreprises de l'Espagne sous Franco ne pouvaient pas faire faillite.
De l'extérieur, les caractéristiques économiques de l'Espagne à la fin du régime l'assimilaient à un pays du Tiers-Monde: pauvreté, analphabétisme et importante émigration de la population active dans d'autres pays européens, qui amenait des devises au pays.
Cette situation provient du mode de gestion instauré par les vainqueurs de la guerre civile, la Phalange espagnole : l'Espagne évoluait en vase clos, en autarcie.
Le passage de relais des tecnócratas
Les derniers ministres de Franco, entre 1959 et 1973, appliquèrent les mesures requises par le Fonds monétaire international et bénéficièrent de l'aide de cet organisme, sortant l'Espagne de son isolement. Ils furent désignés sous le nom de technocrates et agissaient avec des liaisons ouvertement connues avec l'Opus Dei.
Dans le domaine de l'équipement automobile, l'Espagne s'appuie sur Fiat pour développer Seat, et l'entreprise de camions Pegaso prend des commandes d'État lui permettant d'introduire une filière militaire.
Ils décidèrent de passer au cap du tourisme de masse, en proposant à la vente des quartiers de villégiature côtiers qui parfois atteignirent la taille complète d'une agglomération.
Les infrastructures permettant l'accueil touristique furent mises en place : les bâtiments de l'aéroport de Grenade datent de cette époque.
Cette orientation forma les auspices de l'essor de l'Espagne après la mort de Franco, mobilisée par un renouveau immobilier financé par des devises étrangères, puis par des fonds structurels émanant de l'Union européenne à compter de 1986.
Cet article représente une perception éminemment positive de l'Espagne contemporaine après sa transition démocratique, depuis 1986 et son entrée dans la communauté économique européenne.
Comment décrire autrement le devenir de l'Espagne, qui intègre la CEE en 1986 et bénéficie de ses fonds structurels pour mettre en place une phase vertueuse de croissance immobilière associée à un dynamisme touristique qui fait d'elle la villégiature ensoleillée de l'Europe du Nord.
Si ce boom est très largement dû à la contribution financière européenne, cette période est à l'heure actuelle bel et bien terminée à l'heure de l'Europe des 25 et de la bulle immobilière espagnole dont chacun des observateurs économiques ou médiatique attend la survenue du sommet.
Les phalangistes aux commandes
La situation laissée par le franquisme a laissé pendant quarante années l'Espagne sous la coupe d'un immobilisme tant sur le plan social qu'économique. Par exemple les couples, mariés selon le rite de la religion d'État, ne pouvaient divorcer. Les entreprises de l'Espagne sous Franco ne pouvaient pas faire faillite.
De l'extérieur, les caractéristiques économiques de l'Espagne à la fin du régime l'assimilaient à un pays du Tiers-Monde: pauvreté, analphabétisme et importante émigration de la population active dans d'autres pays européens, qui amenait des devises au pays.
Cette situation provient du mode de gestion instauré par les vainqueurs de la guerre civile, la Phalange espagnole : l'Espagne évoluait en vase clos, en autarcie.
Le passage de relais des tecnócratas
Les derniers ministres de Franco, entre 1959 et 1973, appliquèrent les mesures requises par le Fonds monétaire international et bénéficièrent de l'aide de cet organisme, sortant l'Espagne de son isolement. Ils furent désignés sous le nom de technocrates et agissaient avec des liaisons ouvertement connues avec l'Opus Dei.
Dans le domaine de l'équipement automobile, l'Espagne s'appuie sur Fiat pour développer Seat, et l'entreprise de camions Pegaso prend des commandes d'État lui permettant d'introduire une filière militaire.
Ils décidèrent de passer au cap du tourisme de masse, en proposant à la vente des quartiers de villégiature côtiers qui parfois atteignirent la taille complète d'une agglomération.
Les infrastructures permettant l'accueil touristique furent mises en place : les bâtiments de l'aéroport de Grenade datent de cette époque.
Cette orientation forma les auspices de l'essor de l'Espagne après la mort de Franco, mobilisée par un renouveau immobilier financé par des devises étrangères, puis par des fonds structurels émanant de l'Union européenne à compter de 1986.
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