Faut-il réexpulser la dictature marocaine de l'Union Africaine (la première fois, ce fut par l'OUA en 1986)? Question bien laborieuse.
Il faut savoir que les statuts de l'UA rendent quasiment impossible l'expulsion de l'un de ses membres si celui-ci respecte son règlement et notamment en honorant sa contribution financière à la l'Organisation panafricaine ( grief fait au narco-Etat marocain en justification de son exclusion en 1986). En l'occurrence, la dictature alaouite a retenu la leçon et a toujours- depuis son adhésion à l'UA en 2017- honoré sa contribution de 18 millions de dollars annuels.
Donc, à mon avis une nouvelle expulsion du Maroc de l'UA ne serait pas justifiée actuellement.
Votre avis sur ce sujet?
- Le contexte historique du conflit révèle un schéma de colonialisme et de dépossession. Suite au retrait de l’Espagne du Sahara Occidental en 1975, le Maroc a rapidement occupé le territoire, malgré l’affirmation par la Cour Internationale de Justice du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Cet acte d’annexion a rencontré la résistance du Front Polisario et a déclenché une lutte armée prolongée et une crise humanitaire qui se poursuit encore aujourd’hui. Des milliers de réfugiés sahraouis restent déplacés dans des camps en Algérie, endurant des conditions difficiles et dépendant de l’aide internationale pour leur survie.
Dans les territoires occupés, la population sahraouie est confrontée à des violations systématiques des droits humains. Les rapports des organisations internationales documentent les restrictions à la liberté d’expression et de réunion, les arrestations et détentions arbitraires, et la torture.
Les autorités marocaines maintiennent un contrôle strict sur l’information, ce qui rend difficile pour les observateurs indépendants de documenter l’étendue totale de la répression. Ce climat de peur et d’intimidation sert à faire taire la dissidence et à perpétuer l’occupation.
L’occupation du Sahara Occidental par le Maroc viole non seulement le droit international, mais mine également la crédibilité et l’intégrité de l’UA. L’Acte constitutif de l’organisation soutient explicitement le principe du respect des frontières existantes à l’indépendance et le droit à l’autodétermination.
Source: IOL 18/o4/2025 (extraits)
A suivre
Il faut savoir que les statuts de l'UA rendent quasiment impossible l'expulsion de l'un de ses membres si celui-ci respecte son règlement et notamment en honorant sa contribution financière à la l'Organisation panafricaine ( grief fait au narco-Etat marocain en justification de son exclusion en 1986). En l'occurrence, la dictature alaouite a retenu la leçon et a toujours- depuis son adhésion à l'UA en 2017- honoré sa contribution de 18 millions de dollars annuels.
Donc, à mon avis une nouvelle expulsion du Maroc de l'UA ne serait pas justifiée actuellement.
Votre avis sur ce sujet?
- Le contexte historique du conflit révèle un schéma de colonialisme et de dépossession. Suite au retrait de l’Espagne du Sahara Occidental en 1975, le Maroc a rapidement occupé le territoire, malgré l’affirmation par la Cour Internationale de Justice du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Cet acte d’annexion a rencontré la résistance du Front Polisario et a déclenché une lutte armée prolongée et une crise humanitaire qui se poursuit encore aujourd’hui. Des milliers de réfugiés sahraouis restent déplacés dans des camps en Algérie, endurant des conditions difficiles et dépendant de l’aide internationale pour leur survie.
Dans les territoires occupés, la population sahraouie est confrontée à des violations systématiques des droits humains. Les rapports des organisations internationales documentent les restrictions à la liberté d’expression et de réunion, les arrestations et détentions arbitraires, et la torture.
Les autorités marocaines maintiennent un contrôle strict sur l’information, ce qui rend difficile pour les observateurs indépendants de documenter l’étendue totale de la répression. Ce climat de peur et d’intimidation sert à faire taire la dissidence et à perpétuer l’occupation.
L’occupation du Sahara Occidental par le Maroc viole non seulement le droit international, mais mine également la crédibilité et l’intégrité de l’UA. L’Acte constitutif de l’organisation soutient explicitement le principe du respect des frontières existantes à l’indépendance et le droit à l’autodétermination.
Source: IOL 18/o4/2025 (extraits)
A suivre
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