Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La France réitère son soutien à la marocanité du Sahara au lendemain de la réconciliation avec l’Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La France réitère son soutien à la marocanité du Sahara au lendemain de la réconciliation avec l’Algérie

    La diplomatie française a réitéré son soutien irréversible à la marocanité du Sahara quelques jours après la reprise du dialogue avec l’Algérie. Détails.

    Le réchauffement prudent avec l’Algérie n’a nul effet sur la position française sur le Sahara. C’est le message qu’a pris soin de transmettre le ministre des Affaires étrangères, Jean Noël Barrot, aux députés. Lors d’une audition à la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le patron du Quai d’Orsay a réitéré la position française sur le Sahara marocain telle qu’exprimée par le président Emmanuel Macron dans sa lettre adressée, le 30 juillet 2024, à SM le Roi Mohammed VI.

    «Il y a quelques mois, nous avons exprimé notre vision du présent et de l'avenir du Sahara qui s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine, conformément au plan d'autonomie proposé par le Maroc. Il n'existe pas de solution plus réaliste et crédible», a-t-il déclaré, en réponse à une question du député communiqué, Jean-Paul Lecoq, un des plus fervents partisans du Polisario au Palais Bourbon. Ce dernier, rappelons-le, s’est insurgé, il y a quelques jours, contre l’adoption de la carte entière du Royaume dans ladite commission.

    Concernant le processus politique, M. Barrot a fait part du soutien de son pays aux efforts des Nations Unies afin de déboucher sur une solution durable et mutuellement acceptable. Ce sujet fera l’objet d’une réunion avec le Chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, à la veille des consultations à huis clos au Conseil de Sécurité, a-t-il fait savoir.

    La déclaration du Chef de la diplomatie française intervient quelques jours après l’entretien téléphonique entre le président Emmanuel Macron et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui sont convenus de relancer la coopération bilatérale. Un prélude à une réconciliation entre les deux pays.


    Le régime algérien a laissé tomber visiblement la question du Sahara après avoir échoué à faire plier la France par ses tentatives de chantage sur la question des migrants refoulés.

    L’Algérie s’est vu forcée de rétropédaler après des mois d’escalade sans succès. Alger avait rappelé son ambassadeur au lendemain de sa reconnaissance française de la marocanité du Sahara avant de suspendre la coopération migratoire. La riposte ferme du gouvernement français à l'initiative du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, n’a pas laissé assez de marge de manœuvre au régime d'Alger d’autant plus que Paris a menacé de révoquer l'accord migratoire de 1968 jugé trop favorable aux ressortissants algériens. Paris a également menacé de prendre des mesures de rétorsion proportionnées si le gouvernement algérien s'obstine à refuser de reprendre une de personnes sous OQTF. La question des biens mal acquis par les dignitaires du régime algérien a été également sur la table.

    Rédigé par L'Opinion


  • #2
    Histoire d'être clair et ferme .

    Donc, le pourquoi du rappel de l'ambassadeur Algérien de Paris NE DOIT pas être négocié par Alger .

    Tebboune a tout compris qu'il était temps de se taire ni de marchander avec la question du SO Marocain .
    Dernière modification par adilos, 03 avril 2025, 15h18.

    Commentaire


    • #3
      adilos

      La vidéo est diffusée afin de prévenir toute manipulation du discours ou interprétation erronée. Pour empêcher les tebbounistes de chercher un prétexte pour prétendre que la France aurait modifié sa position sur la question du Sahara, et ainsi justifier le rétropédalage du clown, à l’instar de ce qui a été fait dans le cas de l’Espagne pour légitimer le retour de l’ambassadeur.

      Commentaire


      • #4
        Ahachemi

        Biensur , comme à son habitude , le régime Algérien n'a qu'une catégorie de gens à manipuler .

        Abdou semmar a tout résumé .

        Commentaire


        • #5
          mon seul regret reste quand meme que cette affaire se regle sur ce qui sera percu comme une defaite de l'algerie et son poussin ...........
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

          Commentaire


          • #6
            Le ministre français des Affaires étrangères a tenu a réitérer le soutien de la France à la marocanité du Sahara, juste avant son départ en Algérie, pour bien faire comprendre au régime d'Alger que la décision française est I-RRÉ-VO-CABLE. Donc inutile de chercher à nous faire changer d'avis.

            Commentaire


            • #7
              Encore , ce mercenaire, vous n'avez pas autre chose à montrer.

              Commentaire


              • #8
                Qu'importe les élucubrations des Marocains de ce forum, le peuple algérien se rangera toujours aux côtés des Sahraouis et palestiniens.

                - La très douteuse légitimité du polisario

                Comme je l’ai démontré dans mon récent ouvrage sur le conflit du Sahara, l’idée d’un peuple sahraoui pleinement formé et distinct est une pure invention, construite et promue par l’Algérie avec l’aide de chercheurs et de commentateurs idéologiquement motivés.

                Charles Vanhecke, correspondant du journal Le Monde à Madrid, l’a amplement souligné dans un article de juin 1979. Bien que les dirigeants espagnols savaient parfaitement que « le polisario est composé pour moitié de Sahariens originaires du Niger, du Mali, de la Mauritanie et de l’Algérie », écrivait-il, ils étaient prêts à soutenir le groupe sous le prétexte qu’il avait « réussi à créer des liens communs parmi les populations sahraouies. »

                Un rapport de décembre 1977 du Bureau américain de la recherche et du renseignement a également démystifié l’affirmation selon laquelle les habitants des camps de Tindouf seraient tous originaires du Sahara. Une très « grande partie » des Sahraouis des camps de Tindouf ne sont pas natifs du territoire saharien concerné par la dispute, selon le rapport, précisant qu’ils avaient plutôt convergé vers la région depuis l’Algérie, la Mauritanie, le Mali et même d’autres parties du Maroc. La plupart sont venus au Sahara « soit pour fuir la sécheresse du Sahel, soit parce que des représentants algériens et du polisario les avaient incités à s’y installer. »

                Mustafa Salma Ould Sidi Mouloud, ancien chef de police du polisario, a corroboré ces observations lors d’un entretien qu’il m’a accordé en janvier 2020. Selon cet ancien haut responsable du mouvement séparatiste, « l’Algérie et le polisario font tout leur possible pour empêcher la communauté internationale de se rendre compte qu’un tiers des Sahraouis dans les camps sont des Rguibat du sud-ouest de l’Algérie et n’ont aucun lien avec le Sahara. »

                Pourtant, la décision de la Cour de l’UE semble reposer sur le principe de la souveraineté permanente sur les ressources naturelles (PSRRN), considérant le consentement de la population locale comme une condition sine qua non pour que les accords entre le Maroc et l’UE soient conformes au droit international. Or comme l’a si bien démontré le professeur El Ouali, « le PSPRN est un attribut des États, non des peuples. »


                Medias24.ma

                Commentaire

                Chargement...
                X