Pourquoi la dictature marocaine ne prendrait pas exemple sur le Danemark à propos du Groenland en affranchissant le Sahara Occidental?
A éditer.
- L’un des pays les plus socialistes du monde
De la pêche aux aéroports, la collectivité joue déjà un rôle central, soit directement par les services publics, soit par l’intermédiaire de sociétés privées contrôlées par le gouvernement. « C’est probablement l’un des pays les plus socialistes du monde », s’amuse M. Christian Keldsen, le président de l’Association groenlandaise des affaires. Et pas exclusivement pour s’en plaindre : « Une économie planifiée sur le modèle que nous avons offre une grande stabilité. La plupart des crises économiques du monde comme celle de 2008 nous passent au-dessus de la tête. En revanche, la concurrence n’est pas vraiment équitable face à des sociétés à capitaux publics présentes dans tous les domaines. En outre, comme le Danemark ne demande rien en échange de son aide, nous n’avons pas l’habitude du retour sur investissement que les sociétés étrangères demandent. »
La tutelle danoise apporte non seulement des garanties d’emprunts pour les infrastructures, mais aussi le maintien du modèle nordique. « Vous ne trouverez personne ici contre l’indépendance, tant que cela ne change pas les structures du pays, poursuit M. Keldsen. Nous voulons conserver notre société, l’État-providence et l’ouverture sur le monde. Nous apprécions le système de santé, d’éducation, l’accès libre à de nombreux services. Mais nous ne voyons aucun signe dans la nouvelle assemblée conduisant à une plus grande indépendance financière. »
Le Monde diplomatique (extraits)
A éditer.
- L’un des pays les plus socialistes du monde
De la pêche aux aéroports, la collectivité joue déjà un rôle central, soit directement par les services publics, soit par l’intermédiaire de sociétés privées contrôlées par le gouvernement. « C’est probablement l’un des pays les plus socialistes du monde », s’amuse M. Christian Keldsen, le président de l’Association groenlandaise des affaires. Et pas exclusivement pour s’en plaindre : « Une économie planifiée sur le modèle que nous avons offre une grande stabilité. La plupart des crises économiques du monde comme celle de 2008 nous passent au-dessus de la tête. En revanche, la concurrence n’est pas vraiment équitable face à des sociétés à capitaux publics présentes dans tous les domaines. En outre, comme le Danemark ne demande rien en échange de son aide, nous n’avons pas l’habitude du retour sur investissement que les sociétés étrangères demandent. »
La tutelle danoise apporte non seulement des garanties d’emprunts pour les infrastructures, mais aussi le maintien du modèle nordique. « Vous ne trouverez personne ici contre l’indépendance, tant que cela ne change pas les structures du pays, poursuit M. Keldsen. Nous voulons conserver notre société, l’État-providence et l’ouverture sur le monde. Nous apprécions le système de santé, d’éducation, l’accès libre à de nombreux services. Mais nous ne voyons aucun signe dans la nouvelle assemblée conduisant à une plus grande indépendance financière. »
Le Monde diplomatique (extraits)