« Il y a un mois et demi, sur un parking près d’un café du centre de Beersheba, j’ai parlé avec deux jeunes hommes qui étaient assis dans une voiture. L’un d’eux avait une grave blessure à la tête. Il s’est avéré qu’il avait combattu à Gaza et qu’il y avait été blessé.
Au cours de la conversation, je lui ai finalement demandé s’il recevait un bon traitement, et il m’a répondu : « Excellent, tant physiquement que psychologiquement. » Je lui ai souhaité bonne chance, mais il a soudainement dit : « Je n’irai jamais bien. J'étais un sniper à Gaza. Après avoir tué 200 personnes, j’ai arrêté de compter.
J’ai été choqué et je lui ai demandé s’il y avait d’autres personnes comme lui. Il m’a répondu : « Bien sûr, je connais quelqu’un qui vit dans un moshav près de Sderot… Il a arrêté de compter après 400 morts. »
Je lui ai demandé s’il y avait des enfants parmi les victimes, et il a répondu avec hésitation : « Je m'en rappelle plus, mais en général, oui. »
Puis il resta silencieux un moment, soupira et dit : « Oui, il y avait des enfants, il y avait des enfants. »
Tweet de la journaliste israélienne Nati Yefet
Au cours de la conversation, je lui ai finalement demandé s’il recevait un bon traitement, et il m’a répondu : « Excellent, tant physiquement que psychologiquement. » Je lui ai souhaité bonne chance, mais il a soudainement dit : « Je n’irai jamais bien. J'étais un sniper à Gaza. Après avoir tué 200 personnes, j’ai arrêté de compter.
J’ai été choqué et je lui ai demandé s’il y avait d’autres personnes comme lui. Il m’a répondu : « Bien sûr, je connais quelqu’un qui vit dans un moshav près de Sderot… Il a arrêté de compter après 400 morts. »
Je lui ai demandé s’il y avait des enfants parmi les victimes, et il a répondu avec hésitation : « Je m'en rappelle plus, mais en général, oui. »
Puis il resta silencieux un moment, soupira et dit : « Oui, il y avait des enfants, il y avait des enfants. »
Tweet de la journaliste israélienne Nati Yefet