L’entrepreneur milliardaire, à la tête du département de l’Efficacité gouvernementale, s’est dit favorable à un retrait américain de l’alliance atlantique et des Nations unies. Un propos s’inscrivant dans un contexte de fortes tensions entre Washington et ses alliés européens.
Un tweet qui ne risque pas de rassurer les partenaires occidentaux des États-Unis. Ce 2 mars, Elon Musk a déclaré être « d’accord » avec un internaute déclarant, sur X, qu’il était « temps de quitter l’Otan et l’ONU ». Cet internaute rebondissait lui-même à la déclaration d’un sénateur républicain, Mike Lee, prônant une sortie de l’alliance atlantique.
Ce parti pris radical du milliardaire américain, proche de Donald Trump depuis la dernière campagne présidentielle et désormais à la tête du département de l’Efficacité gouvernementale des États-Unis, survient dans une période de fortes tensions entre Washington et les membres européens de l’Otan. Ces derniers s’inquiètent d’un rapprochement entre le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine et déplorent leur exclusion des négociations menées par Washington avec Moscou sur le conflit en Ukraine.
Ces tensions ont été accentuées, en fin de semaine, par l’altercation publique dans le Bureau ovale entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Donald Trump et le vice-président américain JD Vance. Dans ce contexte, le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, a jugé nécessaire que l’Europe se prépare « au pire scénario » d’une Otan lâchée par Washington.
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Outre le dossier ukrainien, le locataire de la Maison-Blanche martèle son souhait de voir les membres européens de l'organisation militaire prendre eux-mêmes en charge la sécurité du vieux continent et augmenter leur budget de défense.
En ce qui concerne l’ONU, l’administration américaine multiplie les critiques et les mesures allant dans le sens d’un désengagement. Le 4 février, Donald Trump a ainsi signé un décret visant à retirer les États-Unis du Conseil des droits de l’homme de l’ONU - dont Washington n’est pas membre, mais seulement observateur - et à passer en revue le financement américain des Nations unies. Le dirigeant républicain a également signé un décret visant à retirer son pays de l'Organisation mondiale de la santé, qu’il avait vivement critiquée par le passé pour sa gestion de la pandémie de Covid-19.
Le jdd
Un tweet qui ne risque pas de rassurer les partenaires occidentaux des États-Unis. Ce 2 mars, Elon Musk a déclaré être « d’accord » avec un internaute déclarant, sur X, qu’il était « temps de quitter l’Otan et l’ONU ». Cet internaute rebondissait lui-même à la déclaration d’un sénateur républicain, Mike Lee, prônant une sortie de l’alliance atlantique.
Ce parti pris radical du milliardaire américain, proche de Donald Trump depuis la dernière campagne présidentielle et désormais à la tête du département de l’Efficacité gouvernementale des États-Unis, survient dans une période de fortes tensions entre Washington et les membres européens de l’Otan. Ces derniers s’inquiètent d’un rapprochement entre le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine et déplorent leur exclusion des négociations menées par Washington avec Moscou sur le conflit en Ukraine.
Ces tensions ont été accentuées, en fin de semaine, par l’altercation publique dans le Bureau ovale entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Donald Trump et le vice-président américain JD Vance. Dans ce contexte, le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, a jugé nécessaire que l’Europe se prépare « au pire scénario » d’une Otan lâchée par Washington.
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Outre le dossier ukrainien, le locataire de la Maison-Blanche martèle son souhait de voir les membres européens de l'organisation militaire prendre eux-mêmes en charge la sécurité du vieux continent et augmenter leur budget de défense.
En ce qui concerne l’ONU, l’administration américaine multiplie les critiques et les mesures allant dans le sens d’un désengagement. Le 4 février, Donald Trump a ainsi signé un décret visant à retirer les États-Unis du Conseil des droits de l’homme de l’ONU - dont Washington n’est pas membre, mais seulement observateur - et à passer en revue le financement américain des Nations unies. Le dirigeant républicain a également signé un décret visant à retirer son pays de l'Organisation mondiale de la santé, qu’il avait vivement critiquée par le passé pour sa gestion de la pandémie de Covid-19.
Le jdd
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