La vive altercation ayant opposé vendredi à la Maison-Blanche Donald Trump et Volodymyr Zelensky a très vite suscité de nombreuses réactions dans le monde, Moscou saluant ce moment « historique » et des pays occidentaux réaffirmant leur solidarité avec l’Ukraine.
Une réunion « historique » pour la Russie
- « Historique », a réagi Kirill Dmitriev, le patron du Fonds russe d’investissement direct et un des négociateurs russes dans les pourparlers russo-américains qui se sont tenus le 18 février en Arabie saoudite.
- « Pour la première fois, Trump a dit la vérité en face au clown cocaïné », a pour sa part raillé l’ex-président Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe, faisant référence à M. Zelensky. « Le porc insolent a finalement reçu une bonne correction dans le Bureau ovale », a-t-il poursuivi.
- Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a remercié vendredi le président américain Donald Trump pour avoir « défendu courageusement la paix ». « Les hommes forts font la paix, les hommes faibles font la guerre. Aujourd’hui le président Donald Trump a défendu courageusement la paix. Même si c’est dur à digérer pour beaucoup. Merci, M. le Président ! », a écrit M. Orban sur X.
Macron parle « d’agresseur » russe
- « Il y a un agresseur qui est la Russie, il y a un peuple agressé qui est l’Ukraine », a déclaré le président français Emmanuel Macron à Porto (Portugal), où il achevait une visite d’État.
- « Je pense que nous avons tous eu raison d’aider l’Ukraine et de sanctionner la Russie il y a trois ans et de continuer à le faire », a-t-il ajouté.
- « Il faut remercier tous ceux qui ont aidé et il faut respecter ceux qui depuis le début se battent parce qu’ils se battent pour leur dignité, leur indépendance, pour leurs enfants et pour la sécurité de l’Europe », a poursuivi Emmanuel Macron. « Ce sont des choses simples mais elles sont bonnes à rappeler dans ces moments-là ».
- Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a appelé les Européens à passer « aux actes » pour assurer leur « sécurité collective » et soutenir l’Ukraine après la vive altercation à la Maison-Blanche entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
« L’Europe est en train de sortir de l’histoire et elle est en est chassée à coups de pied par monsieur Trump », a déclaré vendredi le chef de file de la gauche radicale française Jean-Luc Mélenchon depuis Mexico.
« Trump est en train de dire à l’Europe : vous avez perdu la guerre (en Ukraine) et maintenant c’est moi qui ramasse la mise avec l’accord qu’il impose à monsieur Zelensky », a poursuivi le chef de la France insoumise
Le « soutien indéfectible » de l’Allemagne
« L’Allemagne et nos alliés européens se tiennent unis aux côtés de l’Ukraine et contre l’agression russe. L’Ukraine peut compter sur le soutien indéfectible de l’Allemagne, de l’Europe et au-delà », a écrit la ministre allemande des Affaires étrangères « Annalena Baerbock sur les réseaux sociaux X et Bluesky.
Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a également assuré au président ukrainien de son « soutien » et appelé à ne « jamais confondre l’agresseur et la victime dans cette terrible guerre ». « Cher Volodymyr Zelensky, nous soutenons l’Ukraine dans les bons comme dans les moments difficiles. Nous ne devons jamais confondre l’agresseur et la victime dans cette terrible guerre », a écrit le vainqueur des élections allemandes sur X.
Les Ukrainiens « pas seuls » pour la Pologne et l’UE
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a assuré le président ukrainien et ses compatriotes qu’ils n’étaient « pas seuls » dans un message publié peu après le clash historique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
« Chers@ZelenskyyUa, chers amis ukrainiens, vous n’êtes pas seuls », a écrit Donald Tusk sur le réseau social X quelques minutes après le départ du président Zelensky de la Maison-Blanche.
L’Union européenne a assuré le président ukrainien Volodymyr Zelensky de son soutien indéfectible, en lui disant : « Vous ne serez jamais seul. » « Soyez forts, soyez courageux, n’ayez pas peur », ont écrit les présidents de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du Conseil Antonio Costa dans une déclaration commune sur les réseaux sociaux, disant à Zelensky : « Nous continuerons à travailler avec vous pour une paix juste et durable. »
« Aujourd’hui, il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader. C’est à nous, Européens, de relever ce défi », a exhorté de son côté la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas.
L’Espagne « avec l’Ukraine »
« Ukraine, l’Espagne est avec toi », a écrit le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.
Le dirigeant espagnol socialiste, qui a toujours activement soutenu l’Ukraine depuis l’invasion de ce pays par la Russie il y a trois ans, a promis lundi de débloquer cette année un nouveau plan de soutien militaire à Kiev, d’un montant d’un milliard d’euros.
Pour l’Ukraine, une « paix sans garanties pas possible »
« La paix sans garanties n’est pas possible », a martelé le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal. « Le président Zelensky a raison. » « Un cessez-le-feu sans garanties est la voie vers l’occupation russe de tout le continent européen », a ajouté M. Chmygal.
Canada, Danemark…
D’autres pays occidentaux ont fait part de leur soutien à Kiev, le Canada soulignant que l’Ukraine se battait pour sa liberté mais aussi pour « la nôtre » et le Danemark se disant « fier d’être aux côtés de l’Ukraine et du peuple ukrainien ».
« Le soutien des Pays-Bas à l’Ukraine reste intact. Surtout maintenant », a déclaré le Premier ministre Dick Schoof. « Nous voulons une paix durable et la fin de la guerre d’agression que la Russie a déclenchée. »
« Une Suède unie est derrière nos amis en Ukraine », a également écrit le Premier ministre suédois Ulf Kristersson. « Slava Ukraini ! »
/www.sudouest.fr
Une réunion « historique » pour la Russie
- « Historique », a réagi Kirill Dmitriev, le patron du Fonds russe d’investissement direct et un des négociateurs russes dans les pourparlers russo-américains qui se sont tenus le 18 février en Arabie saoudite.
- « Pour la première fois, Trump a dit la vérité en face au clown cocaïné », a pour sa part raillé l’ex-président Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe, faisant référence à M. Zelensky. « Le porc insolent a finalement reçu une bonne correction dans le Bureau ovale », a-t-il poursuivi.
- Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a remercié vendredi le président américain Donald Trump pour avoir « défendu courageusement la paix ». « Les hommes forts font la paix, les hommes faibles font la guerre. Aujourd’hui le président Donald Trump a défendu courageusement la paix. Même si c’est dur à digérer pour beaucoup. Merci, M. le Président ! », a écrit M. Orban sur X.
Macron parle « d’agresseur » russe
- « Il y a un agresseur qui est la Russie, il y a un peuple agressé qui est l’Ukraine », a déclaré le président français Emmanuel Macron à Porto (Portugal), où il achevait une visite d’État.
- « Je pense que nous avons tous eu raison d’aider l’Ukraine et de sanctionner la Russie il y a trois ans et de continuer à le faire », a-t-il ajouté.
- « Il faut remercier tous ceux qui ont aidé et il faut respecter ceux qui depuis le début se battent parce qu’ils se battent pour leur dignité, leur indépendance, pour leurs enfants et pour la sécurité de l’Europe », a poursuivi Emmanuel Macron. « Ce sont des choses simples mais elles sont bonnes à rappeler dans ces moments-là ».
- Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a appelé les Européens à passer « aux actes » pour assurer leur « sécurité collective » et soutenir l’Ukraine après la vive altercation à la Maison-Blanche entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
« L’Europe est en train de sortir de l’histoire et elle est en est chassée à coups de pied par monsieur Trump », a déclaré vendredi le chef de file de la gauche radicale française Jean-Luc Mélenchon depuis Mexico.
« Trump est en train de dire à l’Europe : vous avez perdu la guerre (en Ukraine) et maintenant c’est moi qui ramasse la mise avec l’accord qu’il impose à monsieur Zelensky », a poursuivi le chef de la France insoumise
Le « soutien indéfectible » de l’Allemagne
« L’Allemagne et nos alliés européens se tiennent unis aux côtés de l’Ukraine et contre l’agression russe. L’Ukraine peut compter sur le soutien indéfectible de l’Allemagne, de l’Europe et au-delà », a écrit la ministre allemande des Affaires étrangères « Annalena Baerbock sur les réseaux sociaux X et Bluesky.
Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a également assuré au président ukrainien de son « soutien » et appelé à ne « jamais confondre l’agresseur et la victime dans cette terrible guerre ». « Cher Volodymyr Zelensky, nous soutenons l’Ukraine dans les bons comme dans les moments difficiles. Nous ne devons jamais confondre l’agresseur et la victime dans cette terrible guerre », a écrit le vainqueur des élections allemandes sur X.
Les Ukrainiens « pas seuls » pour la Pologne et l’UE
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a assuré le président ukrainien et ses compatriotes qu’ils n’étaient « pas seuls » dans un message publié peu après le clash historique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
« Chers@ZelenskyyUa, chers amis ukrainiens, vous n’êtes pas seuls », a écrit Donald Tusk sur le réseau social X quelques minutes après le départ du président Zelensky de la Maison-Blanche.
L’Union européenne a assuré le président ukrainien Volodymyr Zelensky de son soutien indéfectible, en lui disant : « Vous ne serez jamais seul. » « Soyez forts, soyez courageux, n’ayez pas peur », ont écrit les présidents de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du Conseil Antonio Costa dans une déclaration commune sur les réseaux sociaux, disant à Zelensky : « Nous continuerons à travailler avec vous pour une paix juste et durable. »
« Aujourd’hui, il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader. C’est à nous, Européens, de relever ce défi », a exhorté de son côté la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas.
L’Espagne « avec l’Ukraine »
« Ukraine, l’Espagne est avec toi », a écrit le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.
Le dirigeant espagnol socialiste, qui a toujours activement soutenu l’Ukraine depuis l’invasion de ce pays par la Russie il y a trois ans, a promis lundi de débloquer cette année un nouveau plan de soutien militaire à Kiev, d’un montant d’un milliard d’euros.
Pour l’Ukraine, une « paix sans garanties pas possible »
« La paix sans garanties n’est pas possible », a martelé le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal. « Le président Zelensky a raison. » « Un cessez-le-feu sans garanties est la voie vers l’occupation russe de tout le continent européen », a ajouté M. Chmygal.
Canada, Danemark…
D’autres pays occidentaux ont fait part de leur soutien à Kiev, le Canada soulignant que l’Ukraine se battait pour sa liberté mais aussi pour « la nôtre » et le Danemark se disant « fier d’être aux côtés de l’Ukraine et du peuple ukrainien ».
« Le soutien des Pays-Bas à l’Ukraine reste intact. Surtout maintenant », a déclaré le Premier ministre Dick Schoof. « Nous voulons une paix durable et la fin de la guerre d’agression que la Russie a déclenchée. »
« Une Suède unie est derrière nos amis en Ukraine », a également écrit le Premier ministre suédois Ulf Kristersson. « Slava Ukraini ! »
/www.sudouest.fr
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