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L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, bien que retiré de la vie politique depuis près de quatorze ans, a fait un retour remarqué dans le dernier baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio en arrivant en tête. Une place qui pourrait, peut-être laisser supposer une possible candidature pour 2027.
C’est une entrée qui ne passe pas inaperçue. Retiré de la vie politique depuis près de quatorze ans, Dominique de Villepin a fait son grand retour dans le classement des personnalités politiques des Français, lui qui y était absent depuis des années. Ainsi, d’après le dernier baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio diffusé mardi 25 février, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac parvient à se hisser à la première place avec 53 % d’opinions positives, au coude-à-coude avec Édouard Philippe.
Avec un tel score, l’ancien locataire de Matignon dépasse même son propre niveau qu’il avait atteint en mai 2005 après sa nomination. Dans le détail, si Dominique de Villepin est très populaire à droite (51 % d’opinions positives), il l’est tout autant à gauche où il recueille 56 % de bonnes opinions à son égard, dont 66 % chez les socialistes et 56 % chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon. "Il y a une sorte de réhabilitation, surtout à gauche, notamment grâce à ses prises de position sur le plan international", a expliqué Frédéric Dabi, le directeur général de l’Ifop.
Vers une candidature en 2027 ?
Mais alors, cette cote de popularité favorable à son égard sera-t-elle synonyme d’un retour sur la scène politique nationale ? L’option pourrait être envisageable pour celui, qui en janvier dernier dans un entretien accordé à Médiapart avait dit refuser de "ne pas être aux avant-postes" pour "mener le combat". "L’enjeu est de savoir si votre parole, à un moment donné, peut amener le débat politique à évoluer, amener la scène politique à évoluer, amener le regard du citoyen à regarder différemment les acteurs politiques", avait ainsi expliqué l’ancien chef de la diplomatie française.
Se positionnant ces derniers mois comme le défenseur d’une ligne d’équilibre dans le conflit qui oppose Israël au Hamas depuis les attaques terroristes du 7 octobre 2023, l’ex-Premier ministre peut d’ailleurs compter sur des soutiens venant de la gauche, lui qui est pourtant un homme ancré à droite. Manuel Bompard, le coordinateur de La France Insoumise, a même estimé à plusieurs reprises que sa parole était "utile". À droite, l’atmosphère est pourtant bien différente. Dernièrement, l’ancien Premier ministre a fait l’objet des foudres du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau après avoir dénoncé une "surenchère" et "une forme d’amateurisme" après les propos tenus par ce dernier sur l’Algérie. "Je m’en fiche comme de ma première chemise", avait ainsi lancé le locataire de la place Beauvau.
Actu Orange
C’est une entrée qui ne passe pas inaperçue. Retiré de la vie politique depuis près de quatorze ans, Dominique de Villepin a fait son grand retour dans le classement des personnalités politiques des Français, lui qui y était absent depuis des années. Ainsi, d’après le dernier baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio diffusé mardi 25 février, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac parvient à se hisser à la première place avec 53 % d’opinions positives, au coude-à-coude avec Édouard Philippe.
Avec un tel score, l’ancien locataire de Matignon dépasse même son propre niveau qu’il avait atteint en mai 2005 après sa nomination. Dans le détail, si Dominique de Villepin est très populaire à droite (51 % d’opinions positives), il l’est tout autant à gauche où il recueille 56 % de bonnes opinions à son égard, dont 66 % chez les socialistes et 56 % chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon. "Il y a une sorte de réhabilitation, surtout à gauche, notamment grâce à ses prises de position sur le plan international", a expliqué Frédéric Dabi, le directeur général de l’Ifop.
Vers une candidature en 2027 ?
Mais alors, cette cote de popularité favorable à son égard sera-t-elle synonyme d’un retour sur la scène politique nationale ? L’option pourrait être envisageable pour celui, qui en janvier dernier dans un entretien accordé à Médiapart avait dit refuser de "ne pas être aux avant-postes" pour "mener le combat". "L’enjeu est de savoir si votre parole, à un moment donné, peut amener le débat politique à évoluer, amener la scène politique à évoluer, amener le regard du citoyen à regarder différemment les acteurs politiques", avait ainsi expliqué l’ancien chef de la diplomatie française.
Se positionnant ces derniers mois comme le défenseur d’une ligne d’équilibre dans le conflit qui oppose Israël au Hamas depuis les attaques terroristes du 7 octobre 2023, l’ex-Premier ministre peut d’ailleurs compter sur des soutiens venant de la gauche, lui qui est pourtant un homme ancré à droite. Manuel Bompard, le coordinateur de La France Insoumise, a même estimé à plusieurs reprises que sa parole était "utile". À droite, l’atmosphère est pourtant bien différente. Dernièrement, l’ancien Premier ministre a fait l’objet des foudres du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau après avoir dénoncé une "surenchère" et "une forme d’amateurisme" après les propos tenus par ce dernier sur l’Algérie. "Je m’en fiche comme de ma première chemise", avait ainsi lancé le locataire de la place Beauvau.
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