A l’initiative des nouvelles autorités syriennes, plus de 500 personnes ont participé ce mardi 25 février à Damas à une conférence de dialogue national. Un échange sans précédent pour relever les chantiers colossaux de l’après-Assad.
Tel un symbole après quatorze ans d’une guerre civile déchirante et dévastatrice, c’est par un appel à «préserver l’unité et la souveraineté de la République syrienne» que débute la déclaration finale de la Conférence du dialogue national en Syrie, qui s’est achevée ce mardi 25 février à Damas.
Plus de 500 Syriennes et Syriens de diverses générations, professions, régions et communautés y ont participé, réunis lundi soir et toute la journée de mardi au «Palais du peuple» de Damas, l’ancienne résidence de Bachar al-Assad. Malgré sa convocation précipitée, trois jours seulement avant sa tenue, et son organisation brouillonne, cette conférence nationale constitue un événement inédit en Syrie, récemment libérée de plus d’un demi-siècle de dictature absolue.
«Pour la première fois, le peuple pénètre dans son palais», résumait un internaute syrien sous la photo des participants foulant le tapis rouge de l’imposant édifice qui surplombe la capitale. Sans être obligatoire, le couvre-chef était visiblement majoritaire parmi les participants à cette grande assemblée, selon les photos diffusées sur les réseaux sociaux. Des keffiehs rouge et blanc des chefs tribaux venus des provinces rurales voisinaient avec les turbans des cheikhs sunnites ou druzes, les coiffes remarquables des évêques des églises chrétiennes d’Orient, sans oublier les hijabs des femmes. Ces dernières représentaient environ 20 % des participants, encore loin de la parité, mais nettement plus que dans les
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Tel un symbole après quatorze ans d’une guerre civile déchirante et dévastatrice, c’est par un appel à «préserver l’unité et la souveraineté de la République syrienne» que débute la déclaration finale de la Conférence du dialogue national en Syrie, qui s’est achevée ce mardi 25 février à Damas.
Plus de 500 Syriennes et Syriens de diverses générations, professions, régions et communautés y ont participé, réunis lundi soir et toute la journée de mardi au «Palais du peuple» de Damas, l’ancienne résidence de Bachar al-Assad. Malgré sa convocation précipitée, trois jours seulement avant sa tenue, et son organisation brouillonne, cette conférence nationale constitue un événement inédit en Syrie, récemment libérée de plus d’un demi-siècle de dictature absolue.
«Pour la première fois, le peuple pénètre dans son palais», résumait un internaute syrien sous la photo des participants foulant le tapis rouge de l’imposant édifice qui surplombe la capitale. Sans être obligatoire, le couvre-chef était visiblement majoritaire parmi les participants à cette grande assemblée, selon les photos diffusées sur les réseaux sociaux. Des keffiehs rouge et blanc des chefs tribaux venus des provinces rurales voisinaient avec les turbans des cheikhs sunnites ou druzes, les coiffes remarquables des évêques des églises chrétiennes d’Orient, sans oublier les hijabs des femmes. Ces dernières représentaient environ 20 % des participants, encore loin de la parité, mais nettement plus que dans les
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