Le clown ne se limite pas uniquement aux mensonges mais se distingue comme toujours à manipuler la réalité à son avantage en transformant les événements et déformer les faits à sa convenance
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Dans l’édition du 3 février du journal français L’Opinion, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, s’est exprimé au cours d’une interview sur ses relations, notamment avec la France, mais aussi sur son voisin marocain.
L’interview débute alors sur les récents différents avec la France et le président Emmanuel Macron, en particulier depuis la reconnaissance française de la marocanité du Sahara occidental, le 30 juillet dernier. Après cela, l’Algérie avait annoncé le retrait de son ambassadeur à Paris.
Tebboune mentionne un échange avec le président français en juin 2024 lors du sommet du G7 en Italie, après la dissolution de l’Assemblée nationale, dans lequel Macron avait annoncé « qu’il allait faire un geste pour reconnaître la « marocanité » du Sahara occidental, ce que nous savions déjà », précise Tebboune. Il a ajouté que la France étant « membre permanent du Conseil de sécurité donc protecteur de la légalité internationale, alors que le Sahara occidental est un dossier de décolonisation pour l’ONU qui n’a toujours pas été réglé ».
Après avoir évoqué ses relations avec l’administration Trump, que le président algérien considère bonnes, le journaliste l’interroge sur les tensions avec le royaume, notamment sur la durabilité de la rupture des relations avec le Maroc. Ce à quoi Tebboune répond : « nous sommes malheureusement dans la réaction avec notre voisin. C’est presque un jeu d’échecs où nous sommes contraints de répondre à des actes que nous jugeons hostiles ».
Le président algérien déclare ainsi que « le Maroc a été le premier à vouloir porter atteinte à l’intégrité de l’Algérie avec son agression en 1963, neuf mois après notre indépendance, une agression qui a fait 850 martyrs. Il a toujours eu des visées expansionnistes », soulignant que le royaume n’a reconnu la Mauritanie qu’en 1972, soit douze ans après la déclaration de son indépendance. Tebboune évidemment ne revient pas sur la genèse de la Guerre des Sables, l'origine du différend sur le tracé des frontières avec le Maroc ni non plus les tentatives de son armée d'occuper une portion du Sahara lors de la première bataille d'Amgala sous couvert de soutenir le Polisario.
Tebboune condamne également les exercices militaires conjoints que le Maroc aurait effectué avec Israël à la frontière algérienne, « ce qui est contraire à la politique de bon voisinage que nous avons toujours essayé de maintenir ». En réalité, les seuls exercices effectués par les Forces armées royales (FAR) l'ont été avec les pays participant à l'African Lion sous l'égide des Etats-Unis - dont Tebboune vient d'ailleurs d'accueillir le chef de l'Africom à Alger - et qui ont connu la présence d'observateurs de Tsahal.
L’ Algérie avait ainsi fermé son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains en 2021. Toutefois il finit par conclure sur la fraternité entre le peuple algérien et marocain, « pour lequel nous ne souhaitons que le meilleur ».
L’extrême droite et la droite radicale française reste les principaux dénoncés par le président algérien, en particulier le ministère de l’Intérieur sous la coupe du conservateur Bruno Retailleau qui a récemment qualifié l’Algérie d’un « pays qui cherche à humilier la France ». Le combat de Retailleau contre les influenceurs algériens résidents en France, tenant des propos à caractère terroriste, possiblement liés au régime algérien et à la Grande mosquée de Paris n’ont fait qu’envenimé les relations franco-algériennes.
Concernant l’affaire Boualem Sansal, Tebboune a considéré que ce n’était pas « un problème algérien. C’est un problème pour ceux qui l’ont créé ». Le président algérien s’est justifié en expliquant que la procédure concernant l’arrestation de l’écrivain suivait la loi algérienne, et qu’il était pris en charge par des médecins.
Quant au conflit israélo-palestinien, l’Algérie ne semble pas complètement fermée à l’Etat juif, tranchant avec sa rhétorique habituelle. Elle s’est dit prête à normaliser ses relations avec Israël, « le jour même où il y aura un Etat palestinien »...
Desk
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Dans l’édition du 3 février du journal français L’Opinion, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, s’est exprimé au cours d’une interview sur ses relations, notamment avec la France, mais aussi sur son voisin marocain.
L’interview débute alors sur les récents différents avec la France et le président Emmanuel Macron, en particulier depuis la reconnaissance française de la marocanité du Sahara occidental, le 30 juillet dernier. Après cela, l’Algérie avait annoncé le retrait de son ambassadeur à Paris.
Tebboune mentionne un échange avec le président français en juin 2024 lors du sommet du G7 en Italie, après la dissolution de l’Assemblée nationale, dans lequel Macron avait annoncé « qu’il allait faire un geste pour reconnaître la « marocanité » du Sahara occidental, ce que nous savions déjà », précise Tebboune. Il a ajouté que la France étant « membre permanent du Conseil de sécurité donc protecteur de la légalité internationale, alors que le Sahara occidental est un dossier de décolonisation pour l’ONU qui n’a toujours pas été réglé ».
Après avoir évoqué ses relations avec l’administration Trump, que le président algérien considère bonnes, le journaliste l’interroge sur les tensions avec le royaume, notamment sur la durabilité de la rupture des relations avec le Maroc. Ce à quoi Tebboune répond : « nous sommes malheureusement dans la réaction avec notre voisin. C’est presque un jeu d’échecs où nous sommes contraints de répondre à des actes que nous jugeons hostiles ».
Le président algérien déclare ainsi que « le Maroc a été le premier à vouloir porter atteinte à l’intégrité de l’Algérie avec son agression en 1963, neuf mois après notre indépendance, une agression qui a fait 850 martyrs. Il a toujours eu des visées expansionnistes », soulignant que le royaume n’a reconnu la Mauritanie qu’en 1972, soit douze ans après la déclaration de son indépendance. Tebboune évidemment ne revient pas sur la genèse de la Guerre des Sables, l'origine du différend sur le tracé des frontières avec le Maroc ni non plus les tentatives de son armée d'occuper une portion du Sahara lors de la première bataille d'Amgala sous couvert de soutenir le Polisario.
Tebboune condamne également les exercices militaires conjoints que le Maroc aurait effectué avec Israël à la frontière algérienne, « ce qui est contraire à la politique de bon voisinage que nous avons toujours essayé de maintenir ». En réalité, les seuls exercices effectués par les Forces armées royales (FAR) l'ont été avec les pays participant à l'African Lion sous l'égide des Etats-Unis - dont Tebboune vient d'ailleurs d'accueillir le chef de l'Africom à Alger - et qui ont connu la présence d'observateurs de Tsahal.
L’ Algérie avait ainsi fermé son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains en 2021. Toutefois il finit par conclure sur la fraternité entre le peuple algérien et marocain, « pour lequel nous ne souhaitons que le meilleur ».
L’extrême droite et la droite radicale française reste les principaux dénoncés par le président algérien, en particulier le ministère de l’Intérieur sous la coupe du conservateur Bruno Retailleau qui a récemment qualifié l’Algérie d’un « pays qui cherche à humilier la France ». Le combat de Retailleau contre les influenceurs algériens résidents en France, tenant des propos à caractère terroriste, possiblement liés au régime algérien et à la Grande mosquée de Paris n’ont fait qu’envenimé les relations franco-algériennes.
Concernant l’affaire Boualem Sansal, Tebboune a considéré que ce n’était pas « un problème algérien. C’est un problème pour ceux qui l’ont créé ». Le président algérien s’est justifié en expliquant que la procédure concernant l’arrestation de l’écrivain suivait la loi algérienne, et qu’il était pris en charge par des médecins.
Quant au conflit israélo-palestinien, l’Algérie ne semble pas complètement fermée à l’Etat juif, tranchant avec sa rhétorique habituelle. Elle s’est dit prête à normaliser ses relations avec Israël, « le jour même où il y aura un Etat palestinien »...
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