Le Pen propose de bloquer les visas et les transfert d’argent vers l’Algérie
En prenant pour modèle la politique de Donald Trump, Marine Le Pen s’attaque une nouvelle fois à l’Algérie avec des propositions de rétorsion qui apparaissent inapplicables et surtout contre-productives. Alors que le gouvernement français privilégie une approche diplomatique et apaisée, la cheffe de file du Rassemblement national (RN) prône l’escalade et la confrontation, au risque de détériorer encore davantage les relations entre Paris et Alger.
Sa proposition de bloquer les visas et les transferts d’argent en représailles au refus de l’Algérie de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière s’inscrit dans une logique de tension permanente avec ce pays. Mais derrière cet affichage politique se cachent des mesures difficilement applicables, tant sur le plan juridique qu’économique.
Des sanctions irréalistes et inefficaces
Marine Le Pen propose de supprimer les visas pour les responsables algériens, estimant que cela mettrait la pression sur Alger. Pourtant, cette mesure serait facilement contournable. Les dirigeants algériens pourraient obtenir des visas dans d’autres pays de l’espace Schengen. De plus, une telle décision risquerait de provoquer des représailles, compliquant les relations diplomatiques et économiques entre les deux pays.
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