Cette année, nous vivrons les 50 ans de l'occupation du Sahara Occidental par la dictature marocaine. Incroyable comme le temps passe vite!
Souvenez-vous de cette année 1975?
- Depuis près d’un demi-siècle, le Sahara occidental est au cœur d’un conflit qui oppose le royaume du Maroc au Front Polisario, représentant du peuple sahraoui. Ce territoire, considéré par l’ONU comme le dernier pays d’Afrique en attente de décolonisation, cristallise les tensions entre le droit international et les intérêts économiques. Alors que la Cour de Justice de l’Union européenne vient d’annuler deux accords commerciaux majeurs avec le Maroc pour non-respect du droit international, la question de l’autodétermination du peuple sahraoui reste plus que jamais d’actualité. Entre camps de réfugiés et exploitation des ressources, retour sur un conflit qui illustre les contradictions de la communauté internationale.
La question du Sahara occidental reste l’un des derniers grands dossiers de décolonisation au niveau mondial. En 1975, dans un contexte d’instabilité politique interne marqué par la mort de Francisco Franco, l’Espagne, alors puissance coloniale, a pris la décision de se retirer précipitamment de ce territoire. Ce retrait s’est fait au détriment du processus d’autodétermination, pourtant prévu par l’Organisation des Nations unies (ONU), et a ouvert la voie à l’occupation marocaine.
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L’Europe et l’ONU aligné sur l’autodétermination et la décolonisation
Le 4 octobre 2024, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a marqué une position claire en annulant deux accords commerciaux entre l’UE et le Maroc qui incluaient illégalement les territoires sahraouis occupés (télécharger le document de la CJUE). Cette décision historique réaffirme le statut distinct du Sahara occidental et la nécessité d’obtenir le consentement du peuple sahraoui pour toute exploitation de ses ressources. Elle souligne l’alignement du droit européen avec la position de l’ONU sur la question de l’autodétermination.
En octobre 2024, le Conseil de sécurité a renouvelé le mandat de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) jusqu’au 31 octobre 2025. Cet appui s’accompagne d’un plein soutien à Staffan De Mistura, envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, chargé de faire avancer le processus politique.
Afrik.com (extraits)
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