Dès après son investiture, prévue pour le 20 janvier 2025, Donald Trump pourrait reconnaître la souveraineté du Somaliland, territoire qui a unilatéralement déclaré son indépendance de la Somalie en 1991, affirme Semafor. Le site d’information reproduit les propos et confidences d’un certain nombre de dirigeants républicains, de groupes de réflexion proche du Parti républicain et de probables conseillers pour l’Afrique de la prochaine administration Trump.
Une telle reconnaissance, si elle devait se concrétiser, opérerait un revirement radical par rapport à la position de l’administration Biden dite d’“une seule Somalie”, soutenant que le Somaliland fait partie intégrante de la Somalie.
Une position stratégique idéale
Le littoral du Somaliland débouche sur le détroit de Bab-el Mandeb dans le golfe d’Aden. Or cette route maritime, située entre le Somaliland, Djibouti et le Yémen, est un couloir stratégique pour l’économie régionale, nécessaire au transport de marchandises et de matériel militaire.
Selon le média en ligne établi à New York, la reconnaissance du Somaliland pourrait permettre aux services de renseignement américains de surveiller les mouvements d’armes dans cette région instable, à la jonction entre la Corne de l’Afrique et la péninsule arabique. De la même façon, Washington pourrait garder un œil sur les activités de la Chine qui dispose d’une base militaire permanente à Djibouti. Enfin, les États-Unis disposeraient d’un point d’observation idéal pour surveiller les activités des rebelles houthistes au Yémen, qui menacent cette route commerciale.
Le contexte politique local pourrait faciliter cette reconnaissance, affirme encore Semafor. En novembre, le territoire a organisé dans le calme une élection présidentielle, qui s’est soldée par la victoire du candidat de l’opposition, Abdirahman Mohamed Abdullahi. Cette transition pacifique contraste avec le climat en Somalie voisine, toujours en proie aux conflits intérieurs et qui peine à organiser des élections. Le Somaliland apparaît donc comme un îlot de stabilité, ce qui consolide “son attrait en tant que partenaire
courrierinternational . com
Une telle reconnaissance, si elle devait se concrétiser, opérerait un revirement radical par rapport à la position de l’administration Biden dite d’“une seule Somalie”, soutenant que le Somaliland fait partie intégrante de la Somalie.
Une position stratégique idéale
Le littoral du Somaliland débouche sur le détroit de Bab-el Mandeb dans le golfe d’Aden. Or cette route maritime, située entre le Somaliland, Djibouti et le Yémen, est un couloir stratégique pour l’économie régionale, nécessaire au transport de marchandises et de matériel militaire.
Selon le média en ligne établi à New York, la reconnaissance du Somaliland pourrait permettre aux services de renseignement américains de surveiller les mouvements d’armes dans cette région instable, à la jonction entre la Corne de l’Afrique et la péninsule arabique. De la même façon, Washington pourrait garder un œil sur les activités de la Chine qui dispose d’une base militaire permanente à Djibouti. Enfin, les États-Unis disposeraient d’un point d’observation idéal pour surveiller les activités des rebelles houthistes au Yémen, qui menacent cette route commerciale.
Le contexte politique local pourrait faciliter cette reconnaissance, affirme encore Semafor. En novembre, le territoire a organisé dans le calme une élection présidentielle, qui s’est soldée par la victoire du candidat de l’opposition, Abdirahman Mohamed Abdullahi. Cette transition pacifique contraste avec le climat en Somalie voisine, toujours en proie aux conflits intérieurs et qui peine à organiser des élections. Le Somaliland apparaît donc comme un îlot de stabilité, ce qui consolide “son attrait en tant que partenaire
courrierinternational . com
