Avec 143 députés, le Rassemblement national (RN) n'a pas remporté assez de sièges de députés pour obtenir une majorité relative et ainsi avoir les coudées franches pour une cohabitation. Si beaucoup de pays s'inquiétaient de voir la France basculer à l'extrême droite, d'autres puissances, telles le Maroc, Israel, l'Egypte et les Emirats espéraient un tel scénario.
Depuis quelques années, le quatuor Maroc-Égypte-Émirats arabes unis-Israël a multiplié les signes d'affection envers l'ex-Front National (FN), devenu Rassemblement national (RN) en 2018 – qui a obtenu 143 sièges aux législatives du 7 juillet. Des liens historiques ou parfois plus récents, mais toujours opportunistes. Malgré la xénophobie assumée par certains cadres de son parti et une stratégie ciblant l'immigration d'origine maghrébine et l'islam, le RN n'est pas un refouloir pour les dictatures arabes citées, davantage intéressées par leurs intérêts particuliers que par une hypothétique cohérence idéologique et éthique.
LA QUESTION DU SAHARA-OCCIDENTAL
La monarchie marocaine a ouvert ses bras au clan Le Pen dès l'époque de Hassan II (1961-1999), père de l'actuel roi Mohammed VI. Sous son règne, le régime se durcit. Les opposants disparaissent ou sont torturés, la liberté d'expression est menacée. Hassan II s'érige pourtant en un homme raffiné, faisant mine d'avoir écarté l'islamisme du pouvoir et d'avoir enterré les griefs coloniaux avec la France. Une démarcation nette avec son voisin algérien, fraîchement émancipé, et dont l'indépendance a été perçue comme une terrible perte par les vieux cadres du FN ...
Marianne
Depuis quelques années, le quatuor Maroc-Égypte-Émirats arabes unis-Israël a multiplié les signes d'affection envers l'ex-Front National (FN), devenu Rassemblement national (RN) en 2018 – qui a obtenu 143 sièges aux législatives du 7 juillet. Des liens historiques ou parfois plus récents, mais toujours opportunistes. Malgré la xénophobie assumée par certains cadres de son parti et une stratégie ciblant l'immigration d'origine maghrébine et l'islam, le RN n'est pas un refouloir pour les dictatures arabes citées, davantage intéressées par leurs intérêts particuliers que par une hypothétique cohérence idéologique et éthique.
LA QUESTION DU SAHARA-OCCIDENTAL
La monarchie marocaine a ouvert ses bras au clan Le Pen dès l'époque de Hassan II (1961-1999), père de l'actuel roi Mohammed VI. Sous son règne, le régime se durcit. Les opposants disparaissent ou sont torturés, la liberté d'expression est menacée. Hassan II s'érige pourtant en un homme raffiné, faisant mine d'avoir écarté l'islamisme du pouvoir et d'avoir enterré les griefs coloniaux avec la France. Une démarcation nette avec son voisin algérien, fraîchement émancipé, et dont l'indépendance a été perçue comme une terrible perte par les vieux cadres du FN ...
Marianne
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