Environ 80 pays ont convenu ce dimanche 16 juin en Suisse que le "dialogue entre toutes les parties" et le respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine étaient le chemin à suivre pour mettre fin à la guerre lancée il y a plus de deux ans par l’invasion russe.
L’immense majorité des plus de 90 pays représentés au sommet de Bürgenstock ont apporté leur soutien à la déclaration finale, qui a également appelé au retour des milliers d’enfants ukrainiens déportés par la Russie, et à un échange complet des prisonniers de guerre.
Mais ni la Russie ni la Chine n’étaient représentées et le communiqué n’a pas reçu le soutien de pays comme l’Inde, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. En voici les principaux points :
Une guerre russe
La Russie est tenue pour responsable d’avoir lancé cette guerre contre l’Ukraine en février 2022 et le document final du sommet relève les conséquences dévastatrices du conflit en appelant à son règlement "global".
"La guerre en cours de la Fédération de Russie contre l’Ukraine continue de provoquer des souffrances humaines et des destructions à grande échelle, ainsi qu’à entraîner des risques et des crises aux répercussions globales", dit le communiqué.
Le Sommet pour la paix en Ukraine se déroulait samedi 15 et dimanche 16
Les pays signataires déclarent qu’ils "réaffirment leur soutien aux principes de souveraineté, d’indépendance et d’intégrité territoriale de tous les États, y compris l’Ukraine, dans leurs frontières internationalement reconnues".
La Russie contrôle actuellement près de 20 % du territoire ukrainien, y compris la Crimée annexée dès 2014.
L’immense majorité des plus de 90 pays représentés au sommet de Bürgenstock ont apporté leur soutien à la déclaration finale, qui a également appelé au retour des milliers d’enfants ukrainiens déportés par la Russie, et à un échange complet des prisonniers de guerre.
Mais ni la Russie ni la Chine n’étaient représentées et le communiqué n’a pas reçu le soutien de pays comme l’Inde, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. En voici les principaux points :
Une guerre russe
La Russie est tenue pour responsable d’avoir lancé cette guerre contre l’Ukraine en février 2022 et le document final du sommet relève les conséquences dévastatrices du conflit en appelant à son règlement "global".
"La guerre en cours de la Fédération de Russie contre l’Ukraine continue de provoquer des souffrances humaines et des destructions à grande échelle, ainsi qu’à entraîner des risques et des crises aux répercussions globales", dit le communiqué.
Intégrité territoriale
Les pays signataires déclarent qu’ils "réaffirment leur soutien aux principes de souveraineté, d’indépendance et d’intégrité territoriale de tous les États, y compris l’Ukraine, dans leurs frontières internationalement reconnues".
La Russie contrôle actuellement près de 20 % du territoire ukrainien, y compris la Crimée annexée dès 2014.
"Tous les prisonniers de guerre doivent être relâchés par un échange complet", dit le communiqué final. "Tous les enfants ukrainiens déportés et illégalement déplacés, et tous les autres civils ukrainiens qui ont été arrêtés illégalement doivent être renvoyés en Ukraine",
"La sécurité alimentaire ne doit en aucun cas être utilisée comme une arme. Les produits agricoles ukrainiens doivent être librement et surement livrés aux pays tiers intéressés", dit le document.
L’Ukraine est un des principaux exportateurs de céréales au monde, mais l’invasion russe a entravé ses exportations via la mer Noire, devenue zone de guerre.
"Une navigation marchande libre, complète et sûre, de même que l’accès aux ports de la mer Noire et de la mer d’Azov sont essentiels", lit-on. "Les attaques sur des navires marchands dans les ports et sur leur route maritime, ainsi que contre les ports civils et leurs infrastructures, sont inacceptables", ajoute encore la déclaration.
Inclure la Russie
Le document suggère également que de futures négociations sur un plan de paix devraient inclure la Russie. "Nous avons la conviction qu’il faut, pour atteindre la paix, l’implication et le dialogue de toutes les parties", disent les pays signataires.
Les participants au sommet ont "décidé d’entreprendre des démarches concrètes à l’avenir dans les domaines sus-cités, avec la participation des représentants de toutes les parties."
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