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Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, lors d'un entretien sur CNN : "Un élu m'a parlé et a été très direct : cette cour (la CPI) a été construite pour l'Afrique et des voyous comme Poutine" et non pour l'Occident et ses alliés.
Le procureur de la CPI menacé : un tribunal « construit pour l'Afrique et des voyous comme Poutine »
La Cour pénale internationale (CPI) a fait face à des critiques et à des menaces lors de son enquête sur de hauts responsables israéliens, selon le procureur de la CPI, Karim Khan. Il a révélé dans une interview avec CNN qu'il avait reçu des menaces directes, un haut responsable qualifiant le tribunal de "construit pour l'Afrique et pour des voyous comme Poutine", plutôt que pour les pays occidentaux et leurs alliés.
LE PROCUREUR DE LA CPI MENACÉ : UNE COUR CONSTRUITE POUR L'AFRIQUE ET DES VOYAGERS COMME POUTINE
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré avoir reçu des menaces alors qu'il menait des enquêtes contre de hauts responsables israéliens, un haut responsable lui disant que la Cour avait été « construite pour l'Afrique et pour des voyous comme Poutine », et non pour l'Occident et ses alliés.
Dans une interview accordée à CNN, Karim Khan a déclaré : « Certains dirigeants élus m'ont parlé et ils ont été très directs. « Ce tribunal est construit pour l'Afrique et pour des voyous comme Poutine », c'est ce que m'a dit un haut dirigeant.
"Nous ne procédons pas ainsi", a-t-il déclaré, ajoutant : "Ce tribunal devrait être le triomphe du droit, sur le pouvoir et la force brutale : prenez ce que vous pouvez, prenez ce que vous voulez, faites ce que vous voulez".
La CPI demande des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant ainsi que contre les dirigeants du Hamas Yahya Sinwar, Ismail Haniyeh et Mohamed Deif.
Les accusations portées contre Netanyahu et Gallant comprennent « avoir provoqué l'extermination, utiliser la famine comme méthode de guerre en refusant l'approvisionnement en aide humanitaire et cibler délibérément les civils en conflit », a-t-il ajouté.
Les charges retenues contre Sinwar, Haniyeh et Deif comprennent « l'extermination, le meurtre, la prise d'otages, le viol et l'agression sexuelle en détention », a déclaré Khan à CNN.
"Personne n'est au-dessus des lois", a-t-il déclaré.
Il a suggéré que si Israël n'est pas d'accord avec la CPI, « ils sont libres de contester la compétence devant les juges de la Cour, et c'est mon conseil ».
Israël a poursuivi son offensive brutale sur la bande de Gaza malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat dans l'enclave.
Depuis, plus de 35 500 Palestiniens ont été tués, dont une grande majorité de femmes et d'enfants, et plus de 79 600 autres ont été blessés depuis octobre dernier à la suite d'une attaque transfrontalière menée par le groupe palestinien Hamas. L'attaque du Hamas a fait près de 1 200 morts et des centaines d'autres ont été prises en otages.
Plus de sept mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza étaient en ruines au milieu d’un blocus paralysant de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice (CIJ), qui lui a ordonné de veiller à ce que ses forces ne commettent pas d'actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir qu'une aide humanitaire soit fournie aux civils à Gaza.
Le procureur de la CPI menacé : un tribunal « construit pour l'Afrique et des voyous comme Poutine »
La Cour pénale internationale (CPI) a fait face à des critiques et à des menaces lors de son enquête sur de hauts responsables israéliens, selon le procureur de la CPI, Karim Khan. Il a révélé dans une interview avec CNN qu'il avait reçu des menaces directes, un haut responsable qualifiant le tribunal de "construit pour l'Afrique et pour des voyous comme Poutine", plutôt que pour les pays occidentaux et leurs alliés.
LE PROCUREUR DE LA CPI MENACÉ : UNE COUR CONSTRUITE POUR L'AFRIQUE ET DES VOYAGERS COMME POUTINE
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré avoir reçu des menaces alors qu'il menait des enquêtes contre de hauts responsables israéliens, un haut responsable lui disant que la Cour avait été « construite pour l'Afrique et pour des voyous comme Poutine », et non pour l'Occident et ses alliés.
Dans une interview accordée à CNN, Karim Khan a déclaré : « Certains dirigeants élus m'ont parlé et ils ont été très directs. « Ce tribunal est construit pour l'Afrique et pour des voyous comme Poutine », c'est ce que m'a dit un haut dirigeant.
"Nous ne procédons pas ainsi", a-t-il déclaré, ajoutant : "Ce tribunal devrait être le triomphe du droit, sur le pouvoir et la force brutale : prenez ce que vous pouvez, prenez ce que vous voulez, faites ce que vous voulez".
La CPI demande des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant ainsi que contre les dirigeants du Hamas Yahya Sinwar, Ismail Haniyeh et Mohamed Deif.
Les accusations portées contre Netanyahu et Gallant comprennent « avoir provoqué l'extermination, utiliser la famine comme méthode de guerre en refusant l'approvisionnement en aide humanitaire et cibler délibérément les civils en conflit », a-t-il ajouté.
Les charges retenues contre Sinwar, Haniyeh et Deif comprennent « l'extermination, le meurtre, la prise d'otages, le viol et l'agression sexuelle en détention », a déclaré Khan à CNN.
"Personne n'est au-dessus des lois", a-t-il déclaré.
Il a suggéré que si Israël n'est pas d'accord avec la CPI, « ils sont libres de contester la compétence devant les juges de la Cour, et c'est mon conseil ».
Israël a poursuivi son offensive brutale sur la bande de Gaza malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat dans l'enclave.
Depuis, plus de 35 500 Palestiniens ont été tués, dont une grande majorité de femmes et d'enfants, et plus de 79 600 autres ont été blessés depuis octobre dernier à la suite d'une attaque transfrontalière menée par le groupe palestinien Hamas. L'attaque du Hamas a fait près de 1 200 morts et des centaines d'autres ont été prises en otages.
Plus de sept mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza étaient en ruines au milieu d’un blocus paralysant de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice (CIJ), qui lui a ordonné de veiller à ce que ses forces ne commettent pas d'actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir qu'une aide humanitaire soit fournie aux civils à Gaza.