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Pour ma part, si le cas du Cap Occidental est déclaré région à décoloniser comme le Sahara Occidental, bien évidement je soutiendrai le droit à la décolonisation du Cap Occidental.
Votre avis?
- L’autodétermination est la question de l’année dans la province du Cap-Occidental (titre original)
La dynamique de la politique du Cap-Occidental a fondamentalement changé au cours des deux dernières années. Les commentateurs qui analysent la région se sont souvent retrouvés à six et sept. Il y a eu une nette évolution vers une plus grande autonomie provinciale, mais il y a très peu de données empiriques permettant de quantifier le changement, et les données qui existent peuvent sembler contradictoires.
À la suite de l’annonce par le Groupe de défense de l’indépendance du Cap (CIAG) à l’approche des élections locales que l’Alliance démocratique (DA) et sept autres partis étaient prêts en principe à soutenir un référendum sur l’indépendance du Cap, la sécession est devenue un sujet brûlant. Un sondage réalisé par Victory Research en juillet 2021 a montré que 46 % des électeurs du Cap-Occidental soutenaient l’idée de l’indépendance du Cap, mais lors des élections de novembre, seuls 0,5 % des électeurs ont voté pour le Parti de l’indépendance du Cap (CIP).
Cela a conduit certains à déclarer l’indépendance du Cap morte dans l’eau. En vérité, en 2022, il est probable qu’il prenne plus d’importance que jamais.
Les sondages ont toujours indiqué que très peu de partisans de l’indépendance avaient l’intention de voter pour le CIP. La plupart des sécessionnistes ne sont pas des libertariens radicaux, ils veulent juste un gouvernement efficace et être gouvernés par le parti qu’ils élisent. Les sondages avaient suggéré que 72% d’entre eux voteraient en fait pour la DA et, dans les grandes lignes, c’est exactement ce qui s’est passé. Comme prévu, les deux autres partis ouvertement sécessionnistes, le Freedom Front Plus et le Cape Coloured Congress, ont tous deux obtenu de très bons résultats.
Dévolutionnistes contre sécessionnistes
De nombreux commentateurs ne comprennent pas l’espace politique autour de l’autonomie du Cap-Occidental, dont le mouvement indépendantiste du Cap ne fait qu’une partie. En particulier, il semble y avoir un malentendu sur la relation entre les dévolutionnistes et les sécessionnistes. Nombreux sont ceux qui supposent à tort que la relation entre la décentralisation et la sécession est concurrentielle. En réalité, il s’agit d’une symbiose et le soutien de l’un ou de l’autre est rarement mutuellement exclusif.
L’autodétermination est le fil conducteur qui les unit. Un tweet d’Helen Zille à l’approche des élections locales, adressé à l’ex-ministre des Finances Tito Mboweni, en réponse à son appel à ce que le CIAG, qui promouvait l’indépendance du Cap, soit « rapidement traité » en est une excellente démonstration : « Tito, l’ANC détruit toutes les parties de l’Afrique du Sud qu’il gouverne. Ainsi, l’ANC est le moteur du sécessionnisme. La DA a toujours soutenu le fédéralisme et continuera à promouvoir la décentralisation des pouvoirs et l’autonomie régionale. Là où les gens ne votent pas pour l’ANC, ils ne méritent pas de vivre sous un État défaillant.
Mail Guardian co.za (extraits)
A suivre
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- L’autodétermination est la question de l’année dans la province du Cap-Occidental (titre original)
La dynamique de la politique du Cap-Occidental a fondamentalement changé au cours des deux dernières années. Les commentateurs qui analysent la région se sont souvent retrouvés à six et sept. Il y a eu une nette évolution vers une plus grande autonomie provinciale, mais il y a très peu de données empiriques permettant de quantifier le changement, et les données qui existent peuvent sembler contradictoires.
À la suite de l’annonce par le Groupe de défense de l’indépendance du Cap (CIAG) à l’approche des élections locales que l’Alliance démocratique (DA) et sept autres partis étaient prêts en principe à soutenir un référendum sur l’indépendance du Cap, la sécession est devenue un sujet brûlant. Un sondage réalisé par Victory Research en juillet 2021 a montré que 46 % des électeurs du Cap-Occidental soutenaient l’idée de l’indépendance du Cap, mais lors des élections de novembre, seuls 0,5 % des électeurs ont voté pour le Parti de l’indépendance du Cap (CIP).
Cela a conduit certains à déclarer l’indépendance du Cap morte dans l’eau. En vérité, en 2022, il est probable qu’il prenne plus d’importance que jamais.
Les sondages ont toujours indiqué que très peu de partisans de l’indépendance avaient l’intention de voter pour le CIP. La plupart des sécessionnistes ne sont pas des libertariens radicaux, ils veulent juste un gouvernement efficace et être gouvernés par le parti qu’ils élisent. Les sondages avaient suggéré que 72% d’entre eux voteraient en fait pour la DA et, dans les grandes lignes, c’est exactement ce qui s’est passé. Comme prévu, les deux autres partis ouvertement sécessionnistes, le Freedom Front Plus et le Cape Coloured Congress, ont tous deux obtenu de très bons résultats.
Dévolutionnistes contre sécessionnistes
De nombreux commentateurs ne comprennent pas l’espace politique autour de l’autonomie du Cap-Occidental, dont le mouvement indépendantiste du Cap ne fait qu’une partie. En particulier, il semble y avoir un malentendu sur la relation entre les dévolutionnistes et les sécessionnistes. Nombreux sont ceux qui supposent à tort que la relation entre la décentralisation et la sécession est concurrentielle. En réalité, il s’agit d’une symbiose et le soutien de l’un ou de l’autre est rarement mutuellement exclusif.
L’autodétermination est le fil conducteur qui les unit. Un tweet d’Helen Zille à l’approche des élections locales, adressé à l’ex-ministre des Finances Tito Mboweni, en réponse à son appel à ce que le CIAG, qui promouvait l’indépendance du Cap, soit « rapidement traité » en est une excellente démonstration : « Tito, l’ANC détruit toutes les parties de l’Afrique du Sud qu’il gouverne. Ainsi, l’ANC est le moteur du sécessionnisme. La DA a toujours soutenu le fédéralisme et continuera à promouvoir la décentralisation des pouvoirs et l’autonomie régionale. Là où les gens ne votent pas pour l’ANC, ils ne méritent pas de vivre sous un État défaillant.
Mail Guardian co.za (extraits)
A suivre