Difficile à comprendre l'article de Fouad Laroui. Fait-il allusion à la mendicité légendaire du Marc (" Ô Zeus! Donne-nous des ennemis dont nous puissions être fiers!") ou pire, fait-il de l'essayisme nauséabond d'un racisme maroquin?
Selon vous?
- " Entre Stéph’, Staff’ et les Sud-Af’s, on n’a que la médiocrité contre nous.
Je crois que c’est dans le Zarathoustra de Nietzsche que le héros éponyme s’écrie: «Donnez-moi des ennemis dont je puisse être fier!»
Au cours des derniers jours, j’ai repensé deux fois à cette phrase.
Tout d’abord à l’occasion de la nomination de Stéphane Séjourné comme ministre français des Affaires étrangères. D’accord, ce monsieur n’est pas vraiment notre ennemi, j’espère même qu’il deviendra notre ami quand il aura repris ses esprits; mais il s’est proclamé notre adversaire, comme ça, sans raison, sans que nous lui ayons rien fait, en faisant adopter par le Parlement européen une résolution hostile à notre pays.
(...).
La seconde fois que j’ai pensé à la phrase de Nietzsche, c’est quand j’ai lu dans la presse que l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, était allé parler du Sahara marocain avec des responsables sud-africains. On le voit sur une photo s’esbaudir avec une espèce de lamantin femelle qui est quelque chose là-bas.
Qu’est-il allé faire dans cette galère, ce Staff’ malavisé?
(...).
Ces gens incapables de pacifier leur pays, le plus violent d’Afrique, incapables de fournir les services les plus élémentaires à leur peuple, se sont proclamés nos ennemis juste pour avoir une «cause» qui leur permette de parader dans les forums internationaux et de détourner l’attention de leur gestion calamiteuse.
Moi qui parle afrikaans, je peux lire dans des textes émanant du Vrystaat, l’ancien Orange Free State, le mépris profond dans lequel les descendants des Boers tiennent les Noirs qui prétendent les gouverner et le fait irréfutable qu’ils ne se sentent pas liés à eux. En d’autres termes, le lamantin et ses complices soutiennent le Polisario alors qu’ils ont, au cœur de leur simulacre de pays, un Polisario blanc qui leur tire la langue et qui prendra tôt ou tard les armes contre eux. Bravo, la cohérence!
Ô Zeus! Donne-nous des ennemis dont nous puissions être fiers!
Par Fouad Laroui in le 360.ma (extraits)
Selon vous?
- " Entre Stéph’, Staff’ et les Sud-Af’s, on n’a que la médiocrité contre nous.
Je crois que c’est dans le Zarathoustra de Nietzsche que le héros éponyme s’écrie: «Donnez-moi des ennemis dont je puisse être fier!»
Au cours des derniers jours, j’ai repensé deux fois à cette phrase.
Tout d’abord à l’occasion de la nomination de Stéphane Séjourné comme ministre français des Affaires étrangères. D’accord, ce monsieur n’est pas vraiment notre ennemi, j’espère même qu’il deviendra notre ami quand il aura repris ses esprits; mais il s’est proclamé notre adversaire, comme ça, sans raison, sans que nous lui ayons rien fait, en faisant adopter par le Parlement européen une résolution hostile à notre pays.
(...).
La seconde fois que j’ai pensé à la phrase de Nietzsche, c’est quand j’ai lu dans la presse que l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, était allé parler du Sahara marocain avec des responsables sud-africains. On le voit sur une photo s’esbaudir avec une espèce de lamantin femelle qui est quelque chose là-bas.
Qu’est-il allé faire dans cette galère, ce Staff’ malavisé?
(...).
Ces gens incapables de pacifier leur pays, le plus violent d’Afrique, incapables de fournir les services les plus élémentaires à leur peuple, se sont proclamés nos ennemis juste pour avoir une «cause» qui leur permette de parader dans les forums internationaux et de détourner l’attention de leur gestion calamiteuse.
Moi qui parle afrikaans, je peux lire dans des textes émanant du Vrystaat, l’ancien Orange Free State, le mépris profond dans lequel les descendants des Boers tiennent les Noirs qui prétendent les gouverner et le fait irréfutable qu’ils ne se sentent pas liés à eux. En d’autres termes, le lamantin et ses complices soutiennent le Polisario alors qu’ils ont, au cœur de leur simulacre de pays, un Polisario blanc qui leur tire la langue et qui prendra tôt ou tard les armes contre eux. Bravo, la cohérence!
Ô Zeus! Donne-nous des ennemis dont nous puissions être fiers!
Par Fouad Laroui in le 360.ma (extraits)
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