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DUBAÏ, Émirats arabes unis — L’Iran a convoqué le chargé d’affaires russe après que Moscou et des pays arabes eurent publié une déclaration contestant la revendication de souveraineté de Téhéran sur des îles situées dans le golfe Persique, ont rapporté des médias d’État, dimanche.
Selon l’agence de nouvelles officielle iranienne IRNA, le ministère des Affaires étrangères a remis une note à l’envoyé russe pour protester contre la déclaration du 6e Forum de coopération arabo-russe demandant une solution pacifique à la dispute entre l’Iran et les Émirats arabes unis au sujet de ces îles.
La veille, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian avait déclaré à son homologue russe que le respect de la souveraineté et de l’intégrité de chaque pays est l’un des principes de base des liens entre les nations, a rapporté l’IRNA dans un autre reportage.
C’est la deuxième fois en six mois que l’IRAN convoque un diplomate russe pour protester contre des commentaires formulés par Moscou au sujet de ces îles disputées. En juillet, Téhéran avait même convoqué l’ambassadeur russe à ce sujet.
Il s’agit d’une rare dispute diplomatique entre les deux pays depuis l’invasion russe en Ukraine, en février 2022. L’Iran fournit des drones à la Russie. Les deux pays ont fortement appuyé le président Bashar al-Assad lors de la guerre civile en Syrie.
En 2022, l’Iran avait réservé le même traitement à la Chine après qu’elle eut appuyé une déclaration des nations arabes au sujet des îles.
L’Iran a pris le contrôle des îles d’Abou Moussa, de Grande et de Petite Tomb après le retrait des troupes britanniques en 1971. Téhéran les considère comme des parties inséparables de son territoire. Les Émirats arabes unis revendiquent aussi ces îles et réclament une solution négociée.
Ces trois îles permettent de contrôler les approches du détroit d’Ormuz, là où passe le cinquième des approvisionnements pétroliers mondiaux.
L’Iran soutient que ces trois îles ont font partie de la Perse depuis l’Antiquité jusqu’à leur occupation par les Britanniques au début du XXe siècle. Il prétend avoir une entente avec Charjah, l’un des sept émirats des Émirats arabes unis, lui donnant le droit d’administrer Abou Moussa et d’y déployer des troupes.
Aucune entente n’existe pour les deux autres îles. Les Émirats arabes unis soutiennent qu’elles appartenaient à l’émirat de Ras el Khaïmah avant d’être occupées par des troupes iraniennes avant la fondation de la fédération.
lactualite.com
Selon l’agence de nouvelles officielle iranienne IRNA, le ministère des Affaires étrangères a remis une note à l’envoyé russe pour protester contre la déclaration du 6e Forum de coopération arabo-russe demandant une solution pacifique à la dispute entre l’Iran et les Émirats arabes unis au sujet de ces îles.
La veille, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian avait déclaré à son homologue russe que le respect de la souveraineté et de l’intégrité de chaque pays est l’un des principes de base des liens entre les nations, a rapporté l’IRNA dans un autre reportage.
C’est la deuxième fois en six mois que l’IRAN convoque un diplomate russe pour protester contre des commentaires formulés par Moscou au sujet de ces îles disputées. En juillet, Téhéran avait même convoqué l’ambassadeur russe à ce sujet.
Il s’agit d’une rare dispute diplomatique entre les deux pays depuis l’invasion russe en Ukraine, en février 2022. L’Iran fournit des drones à la Russie. Les deux pays ont fortement appuyé le président Bashar al-Assad lors de la guerre civile en Syrie.
En 2022, l’Iran avait réservé le même traitement à la Chine après qu’elle eut appuyé une déclaration des nations arabes au sujet des îles.
L’Iran a pris le contrôle des îles d’Abou Moussa, de Grande et de Petite Tomb après le retrait des troupes britanniques en 1971. Téhéran les considère comme des parties inséparables de son territoire. Les Émirats arabes unis revendiquent aussi ces îles et réclament une solution négociée.
Ces trois îles permettent de contrôler les approches du détroit d’Ormuz, là où passe le cinquième des approvisionnements pétroliers mondiaux.
L’Iran soutient que ces trois îles ont font partie de la Perse depuis l’Antiquité jusqu’à leur occupation par les Britanniques au début du XXe siècle. Il prétend avoir une entente avec Charjah, l’un des sept émirats des Émirats arabes unis, lui donnant le droit d’administrer Abou Moussa et d’y déployer des troupes.
Aucune entente n’existe pour les deux autres îles. Les Émirats arabes unis soutiennent qu’elles appartenaient à l’émirat de Ras el Khaïmah avant d’être occupées par des troupes iraniennes avant la fondation de la fédération.
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