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La montée des violences en Cisjordanie occupée inquiète le gouvernement allemand, assure “Die Welt”. L’Allemagne appelle désormais à suivre l’exemple de Washington en mettant en place des mesures strictes à l’encontre des colons israéliens les plus extrémistes.
Face aux risques d’embrasement de la Cisjordanie occupée, plusieurs soutiens occidentaux d’Israël réagissent. Après les États-Unis, c’est au tour de l’Allemagne d’envisager la mise en place de sanctions contre les colons israéliens, dont le comportement est jugé “extrémiste”.
Un porte-parole du gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz a annoncé, le 6 décembre, avoir demandé des sanctions européennes communes à l’encontre de ces Israéliens radicaux, qui bénéficient du soutien de l’aile suprémaciste du gouvernement du Premier ministre Benyamin Nétanyahou : une première. “Jusqu’à présent, note Die Welt, l’Allemagne s’était toujours opposée à la mise en place de telles sanctions au niveau européen.”
La situation sur le terrain semble l’avoir fait changer d’avis. “Le déchaînement de violence de la part des colons à l’encontre des communautés palestiniennes ces dernières semaines a atteint une telle proportion que de nombreuses familles palestiniennes ont dû fuir leur maison et plusieurs personnes ont perdu la vie”, contextualise le journal conservateur allemand. Dans le village bédouin de Wadi Al-Siq, par exemple, certains colons ont commis le 12 octobre de graves exactions contre des civils palestiniens.
“Saboter” la solution à deux États
Face à ce phénomène, la France a elle aussi assuré qu’elle souhaitait la mise en place de mesures contre les auteurs de violences. L’Espagne, la Belgique et l’Irlande sont également en faveur d’un tel projet, qui pourrait être étudié le 11 décembre lors d’une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères européens. Mais il n’est pas certain que les 27 arrivent à s’entendre, des pays comme l’Autriche, la Hongrie ou encore la République tchèque étant fermement opposés à l’initiative.
L’Allemagne a rappelé qu’en s’installant de plus en plus, d’année en année, sur des terres palestiniennes, ces colons ne faisaient qu’aggraver les tensions qui traversent la régionet “saboter la possibilité d’une solution à deux États en Palestine”. Malgré ses liens étroits avec l’État hébreu et son engagement inconditionnel en faveur de “la sécurité d’Israël”, Berlin s’est dit décidé à œuvrer sur le sujet.
Dans le même temps, le gouvernement d’Olaf Scholz demande la mise en place de sanctions contre certains membres du Hamas. Le groupe islamiste palestinien “fait partie des organisations terroristes listées par l’Union européenne”, rappelle Die Welt. “Et mardi [5 décembre], le gouvernement français a pris la décision unilatérale de geler les avoirs du chef du Hamas [à Gaza], Yahya Sinwar.”
Courrier international
Face aux risques d’embrasement de la Cisjordanie occupée, plusieurs soutiens occidentaux d’Israël réagissent. Après les États-Unis, c’est au tour de l’Allemagne d’envisager la mise en place de sanctions contre les colons israéliens, dont le comportement est jugé “extrémiste”.
Un porte-parole du gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz a annoncé, le 6 décembre, avoir demandé des sanctions européennes communes à l’encontre de ces Israéliens radicaux, qui bénéficient du soutien de l’aile suprémaciste du gouvernement du Premier ministre Benyamin Nétanyahou : une première. “Jusqu’à présent, note Die Welt, l’Allemagne s’était toujours opposée à la mise en place de telles sanctions au niveau européen.”
La situation sur le terrain semble l’avoir fait changer d’avis. “Le déchaînement de violence de la part des colons à l’encontre des communautés palestiniennes ces dernières semaines a atteint une telle proportion que de nombreuses familles palestiniennes ont dû fuir leur maison et plusieurs personnes ont perdu la vie”, contextualise le journal conservateur allemand. Dans le village bédouin de Wadi Al-Siq, par exemple, certains colons ont commis le 12 octobre de graves exactions contre des civils palestiniens.
“Saboter” la solution à deux États
Face à ce phénomène, la France a elle aussi assuré qu’elle souhaitait la mise en place de mesures contre les auteurs de violences. L’Espagne, la Belgique et l’Irlande sont également en faveur d’un tel projet, qui pourrait être étudié le 11 décembre lors d’une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères européens. Mais il n’est pas certain que les 27 arrivent à s’entendre, des pays comme l’Autriche, la Hongrie ou encore la République tchèque étant fermement opposés à l’initiative.
L’Allemagne a rappelé qu’en s’installant de plus en plus, d’année en année, sur des terres palestiniennes, ces colons ne faisaient qu’aggraver les tensions qui traversent la régionet “saboter la possibilité d’une solution à deux États en Palestine”. Malgré ses liens étroits avec l’État hébreu et son engagement inconditionnel en faveur de “la sécurité d’Israël”, Berlin s’est dit décidé à œuvrer sur le sujet.
Dans le même temps, le gouvernement d’Olaf Scholz demande la mise en place de sanctions contre certains membres du Hamas. Le groupe islamiste palestinien “fait partie des organisations terroristes listées par l’Union européenne”, rappelle Die Welt. “Et mardi [5 décembre], le gouvernement français a pris la décision unilatérale de geler les avoirs du chef du Hamas [à Gaza], Yahya Sinwar.”
Courrier international
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