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La trêve entre Israël et le Hamas a abouti à la libération de 17 enfants palestiniens des prisons israéliennes, mettant en lumière leur détention prolongée et les accusations utilisées par Israël contre les mineurs.
Après sept semaines de guerre, la trêve de quatre jours entre Israël et le Hamas a débuté vendredi matin. Dans le cadre de cette trêve, les autorités israéliennes ont accepté de libérer 150 prisonniers palestiniens, dont des enfants.
Trente-neuf prisonniers palestiniens ont été libérés vendredi, dont 17 enfants.
Selon le Club des prisonniers palestiniens, les enfants emprisonnés par Israël sont nés entre 2005 et 2007. Plusieurs d’entre eux ont passé la majeure partie de leur adolescence dans une prison israélienne.
Les accusations les plus importantes utilisées par Israël pour justifier la détention d'enfants palestiniens étaient les jets de pierres, les attroupements ou rassemblements et les graffitis sur murs.
Défense des Enfants International – Palestine a rapporté que les forces israéliennes détiennent, interrogent, poursuivent et emprisonnent 500 à 700 enfants palestiniens âgés de 12 à 17 ans chaque année.
Qui sont les enfants palestiniens libérés jusqu’à présent ?
Voici une liste compilée par The New Arab détaillant les noms de 17 enfants palestiniens libérés :
Yousef Mohammad Mustafa Ata de Ramallah
Qusai Hani Ali Ahmad de Bethléem
Jibreel Ghassan Ismail Jibreel de Qalqilya
Mohammad Ahmad Suleiman Abu Rajab d'al-Khalil
Ahmad Nu'man Ahmad Abu Na'im de Ramallah
Baraa Bilal Mahmoud Rabee d'Al-Khalil
Aban Iyad Mohammad Said Hammad de Qalqilya
Moataz Hatem Moussa Abu Aram d'al-Khalil
Iyad Abdul Qader Mohammad Khateeb de Jérusalem
Hazma Laith Khalil Othman Othman de Ramallah
Mohammad Mahmoud Ayoub Dar Darwish de Ramallah
Jamal Khalil Jamal Barahmeh d'Areeha
Jamal Yousef Jamal Abu Hamdan de Naplouse
Mohammad Anis Saleem Tarabi de Naplouse
Abdul Rahman Abdul Rahman Suleiman Rizq de Jérusalem
Zeina Raed Abdou de Jérusalem
Noor Mohammad Hafez al-Tahir de Naplouse
Zeina et Noor sont des filles, les autres sont des garçons.
D’autres enfants palestiniens ont été arrêtés alors qu’ils étaient mineurs mais sont devenus adultes derrière les barreaux israéliens.
Ahmad Manasra en est l’exemple le plus frappant.
En 2015, Ahmad et son cousin ont été attaqués par des colons israéliens lors d’un attentat à la voiture bélier, qui a tué son cousin.
Ahmad avait 13 ans lorsqu'il a été arrêté et emprisonné. Il a été soumis à des tortures psychologiques et physiques dans une prison israélienne, dont deux ans d'isolement , ce qui l'a conduit à la schizophrénie et à une grave dépression.
Aujourd'hui, Ahmad a 21 ans et est toujours derrière les barreaux. Son cas a été qualifié de « violation flagrante du droit international » par Amnesty International.
"Les autorités israéliennes ont traité Ahmad Manasra avec une cruauté inhumaine, avec l'intention de le pousser au-delà du point de rupture", a déclaré l'ONG.
Obay Abu Maria est également un autre cas similaire, même si sa famille espère qu'il sera libéré dans le cadre de l'accord après que son nom ait été inscrit sur une liste élargie.
Obay a été arrêté quatre fois de suite par les forces israéliennes. Il avait 14 ans la première fois et il venait tout juste d'en avoir 18 lors de sa dernière arrestation. Il a été appréhendé après avoir été touché par une balle explosive au coude. Il n’a pas reçu de soins médicaux en prison et a presque perdu la main.
Ahmad Mannasra
Après sept semaines de guerre, la trêve de quatre jours entre Israël et le Hamas a débuté vendredi matin. Dans le cadre de cette trêve, les autorités israéliennes ont accepté de libérer 150 prisonniers palestiniens, dont des enfants.
Trente-neuf prisonniers palestiniens ont été libérés vendredi, dont 17 enfants.
Selon le Club des prisonniers palestiniens, les enfants emprisonnés par Israël sont nés entre 2005 et 2007. Plusieurs d’entre eux ont passé la majeure partie de leur adolescence dans une prison israélienne.
Les accusations les plus importantes utilisées par Israël pour justifier la détention d'enfants palestiniens étaient les jets de pierres, les attroupements ou rassemblements et les graffitis sur murs.
Défense des Enfants International – Palestine a rapporté que les forces israéliennes détiennent, interrogent, poursuivent et emprisonnent 500 à 700 enfants palestiniens âgés de 12 à 17 ans chaque année.
Qui sont les enfants palestiniens libérés jusqu’à présent ?
Voici une liste compilée par The New Arab détaillant les noms de 17 enfants palestiniens libérés :
Yousef Mohammad Mustafa Ata de Ramallah
Qusai Hani Ali Ahmad de Bethléem
Jibreel Ghassan Ismail Jibreel de Qalqilya
Mohammad Ahmad Suleiman Abu Rajab d'al-Khalil
Ahmad Nu'man Ahmad Abu Na'im de Ramallah
Baraa Bilal Mahmoud Rabee d'Al-Khalil
Aban Iyad Mohammad Said Hammad de Qalqilya
Moataz Hatem Moussa Abu Aram d'al-Khalil
Iyad Abdul Qader Mohammad Khateeb de Jérusalem
Hazma Laith Khalil Othman Othman de Ramallah
Mohammad Mahmoud Ayoub Dar Darwish de Ramallah
Jamal Khalil Jamal Barahmeh d'Areeha
Jamal Yousef Jamal Abu Hamdan de Naplouse
Mohammad Anis Saleem Tarabi de Naplouse
Abdul Rahman Abdul Rahman Suleiman Rizq de Jérusalem
Zeina Raed Abdou de Jérusalem
Noor Mohammad Hafez al-Tahir de Naplouse
Zeina et Noor sont des filles, les autres sont des garçons.
D’autres enfants palestiniens ont été arrêtés alors qu’ils étaient mineurs mais sont devenus adultes derrière les barreaux israéliens.
Ahmad Manasra en est l’exemple le plus frappant.
En 2015, Ahmad et son cousin ont été attaqués par des colons israéliens lors d’un attentat à la voiture bélier, qui a tué son cousin.
Ahmad avait 13 ans lorsqu'il a été arrêté et emprisonné. Il a été soumis à des tortures psychologiques et physiques dans une prison israélienne, dont deux ans d'isolement , ce qui l'a conduit à la schizophrénie et à une grave dépression.
Aujourd'hui, Ahmad a 21 ans et est toujours derrière les barreaux. Son cas a été qualifié de « violation flagrante du droit international » par Amnesty International.
"Les autorités israéliennes ont traité Ahmad Manasra avec une cruauté inhumaine, avec l'intention de le pousser au-delà du point de rupture", a déclaré l'ONG.
Obay Abu Maria est également un autre cas similaire, même si sa famille espère qu'il sera libéré dans le cadre de l'accord après que son nom ait été inscrit sur une liste élargie.
Obay a été arrêté quatre fois de suite par les forces israéliennes. Il avait 14 ans la première fois et il venait tout juste d'en avoir 18 lors de sa dernière arrestation. Il a été appréhendé après avoir été touché par une balle explosive au coude. Il n’a pas reçu de soins médicaux en prison et a presque perdu la main.
Ahmad Mannasra