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Décidément, la dictature israélienne délire.
- Des officiels israéliens ont accusé des photographes travaillant pour des médias américains d’avoir « eu connaissance des attaques terroristes à l’avance », reprenant la thèse d’un groupe de pression pro-israélien. Ce dernier a, depuis, fait marche arrière.
L’accusation était d’une rare gravité : « American Press, CNN, le New York Times et Reuters avaient des journalistes embarqués avec des terroristes du Hamas lors du massacre du 7 octobre », a partagé, jeudi 9 novembre, le compte officiel de l’Etat hébreu sur X, géré par le ministère des affaires étrangères, avant de supprimer son message.
Le ministre israélien rattaché au cabinet de guerre, Benny Gantz, est allé jusqu’à dénoncer une collusion criminelle : « Les journalistes, dont il s’avère qu’ils avaient connaissance en amont des massacres, et ont pourtant choisi de rester des spectateurs passifs pendant que des enfants étaient sauvagement tués, ne sont pas différents des terroristes et devraient être traités comme tels », a-t-il déclaré, rapporte le média nationaliste Arutz Sheva.
(...).
AP et CNN ont tous les deux mis fin à leur collaboration avec Hassan Eslaiah, le photojournaliste photographié auprès du leader du Hamas dans une posture apparemment complice. Le cliché date de 2018, lors d’une rencontre entre le Hamas et des journalistes, assure le photographe à Libération. Il l’avait lui-même diffusée en janvier 2020 à fin d’autopromotion, « pour prouver l’authenticité » de ses reportages et montrer son « accès aux dirigeants de diverses factions palestiniennes ». « Bien que nous n’ayons, à ce jour, aucune raison de douter de l’exactitude journalistique du travail qu’il a effectué pour nous, nous avons décidé de suspendre tous nos liens avec lui », a déclaré CNN.
Le Monde.fr
- Des officiels israéliens ont accusé des photographes travaillant pour des médias américains d’avoir « eu connaissance des attaques terroristes à l’avance », reprenant la thèse d’un groupe de pression pro-israélien. Ce dernier a, depuis, fait marche arrière.
L’accusation était d’une rare gravité : « American Press, CNN, le New York Times et Reuters avaient des journalistes embarqués avec des terroristes du Hamas lors du massacre du 7 octobre », a partagé, jeudi 9 novembre, le compte officiel de l’Etat hébreu sur X, géré par le ministère des affaires étrangères, avant de supprimer son message.
Le ministre israélien rattaché au cabinet de guerre, Benny Gantz, est allé jusqu’à dénoncer une collusion criminelle : « Les journalistes, dont il s’avère qu’ils avaient connaissance en amont des massacres, et ont pourtant choisi de rester des spectateurs passifs pendant que des enfants étaient sauvagement tués, ne sont pas différents des terroristes et devraient être traités comme tels », a-t-il déclaré, rapporte le média nationaliste Arutz Sheva.
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AP et CNN ont tous les deux mis fin à leur collaboration avec Hassan Eslaiah, le photojournaliste photographié auprès du leader du Hamas dans une posture apparemment complice. Le cliché date de 2018, lors d’une rencontre entre le Hamas et des journalistes, assure le photographe à Libération. Il l’avait lui-même diffusée en janvier 2020 à fin d’autopromotion, « pour prouver l’authenticité » de ses reportages et montrer son « accès aux dirigeants de diverses factions palestiniennes ». « Bien que nous n’ayons, à ce jour, aucune raison de douter de l’exactitude journalistique du travail qu’il a effectué pour nous, nous avons décidé de suspendre tous nos liens avec lui », a déclaré CNN.
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