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Interdiction en France des rassemblements propalestiniens : le Conseil d’État rend son ordonnance mercredi

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  • Interdiction en France des rassemblements propalestiniens : le Conseil d’État rend son ordonnance mercredi

    Alors que les rassemblements propalestiniens se multiplient dans l’Hexagone, la plus haute juridiction administrative française s’apprête à se prononcer sur l’interdiction générale de ces manifestations.

    Que dira le Conseil d’État de la liberté de manifester ? Alors que les rassemblements pro-Palestine se multiplient dans l’Hexagone, la plus haute juridiction administrative en France doit rendre son ordonnance mercredi 18 octobre sur l'interdiction générale des rassemblements propalestiniens, à la veille d'un nouvel appel à un rassemblement à Paris lancé par la CAPJPO-Europalestine, une association militant pour la reconnaissance des droits du peuple palestinien.


    Samedi 14 octobre, un recours avait été déposé devant le Conseil d'État pour demander la suspension de l'interdiction des manifestations propalestiniennes ordonnée jeudi 12 octobre par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

    Redoutant l'importation en France du conflit entre Israël et le Hamas, le ministre avait ordonné à tous les préfets, dans un télégramme, l'interdiction des manifestations propalestiniennes, craignant que celles-ci génèrent «des troubles à l'ordre public». Gérald Darmanin avait par ailleurs souligné que «l'organisation de ces manifestations interdites (devait) donner lieu à des interpellations». Mais malgré l'interdiction dans plusieurs villes de France de ces rassemblements en soutien au peuple palestinien, certains s'étaient malgré tout tenus à Nantes, Nîmes, Toulouse, Rennes, Lille et Bordeaux.

    Un télégramme «pas normatif»


    Ce télégramme, «une succession de confusions si ce n'est d'amalgames», s'apparente à une «interdiction de principe et absolue», ce qui constitue «une atteinte grave à la liberté d'expression», a fait valoir pendant l'audience Me Vincent Brengarth, l'un des deux avocats du Comité action Palestine, qui soutient le droit des Palestiniens à l’autodétermination et qui a déposé le référé-liberté.


    «Aucune limitation en termes de date» n'y est mentionnée, pas plus en termes de lieu. «C'est un pas qui n'a jamais été franchi» d'avoir ainsi «un régime d'interdiction en lien avec un objet, objet qui n'est même pas défini», ajoute l'avocat.

    Cet écrit, qui a été «fait rapidement», n'est «pas normatif» mais donne «des consignes» aux préfets qui, eux, «prennent des interdictions avec des justifications circonstanciées», a rétorqué Pascale Léglise, directrice des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l'Intérieur.

    Pascale Léglise a par ailleurs évoqué les risques d'importation du conflit en France, citant 2500 signalements d'actes antisémites dont 233 ont conduit à des judiciarisations, «mais aussi les risques selon elle que des individus s'infiltrent dans les cortèges pour faire l'apologie du terrorisme. «C'est sans doute à cause de l'histoire en France et en Allemagne qu'on doit faire un peu plus que ce que font d'autres pays», a-t-elle ajouté, faisant référence aux pays qui continuent en Europe d'autoriser des manifestations pro-palestiniennes.


    Le monde

  • #2
    Elle va a être dans le sens du pouvoir

    Sa fait des années que ni le conseil d'état ni le conseil constitutionnel ne font plus de droits... Mais de la politique
    ​​​​​​
    Dernière modification par Hand, 18 octobre 2023, 13h02.
    Droite des Valeurs
    Gauche du Travail
    Centre "Intérêt de Mon Pays"

    Commentaire


    • #3
      Il s'agit d'une immense erreur française qui intente à la démocratie. En ce sens, qu'il y a lieu de mesurer toute opinion à la même aune et, il n'est pas possible d'en autoriser et pas l'autre. Le mieux pour l'Hexagone serait de décréter l'état d'urgence et interdire toutes formes de manifestations.

      Commentaire


      • #4
        Manifestations de soutien à la cause palestinienne : il revient aux préfets d’apprécier, au cas par cas, si le risque de troubles à l’ordre public justifie une interdiction


        Saisi en urgence par une association, le juge des référés du Conseil d'État rejette aujourd’hui le recours déposé en urgence contre le télégramme du ministre de l’intérieur concernant l’interdiction de manifestations de soutien à la cause palestinienne. Après avoir fait préciser la portée que le ministre a entendu donner à ce télégramme à la rédaction approximative, le juge rappelle qu’il appartient aux seuls préfets d’apprécier s’il y a lieu d’interdire une manifestation localement en fonction des risques de troubles à l’ordre public. Aucune interdiction ne peut être fondée uniquement sur ce télégramme ou sur le seul fait que la manifestation vise à soutenir la population palestinienne.

        Le 12 octobre dernier, le ministre de l’intérieur et des outre-mer a adressé aux préfets un télégramme indiquant que les « manifestations pro-palestiniennes » doivent être interdites en raison des troubles à l’ordre public qu’elles sont susceptibles de générer1. L’association Comité Action Palestine a demandé au juge des référés du Conseil d’État de suspendre en urgence ce texte pris par le ministre.

        Si le juge regrette la rédaction approximative de ce télégramme, il note que les représentants de l’État à l’audience, mais aussi les déclarations publiques du ministre, ont précisé son intention : rappeler aux préfets qu’il leur appartient, dans l’exercice de leurs compétences, d’interdire les manifestations de soutien à la cause palestinienne justifiant publiquement ou valorisant, de façon directe ou indirecte, des actes terroristes comme ceux qui ont été commis en Israël le 7 octobre 2023 par des membres de l’organisation Hamas.

        Le juge des référés du Conseil d’État rappelle qu’il appartient aux seuls préfets d’apprécier au cas par cas et sous le contrôle du juge administratif s’il y a lieu d’interdire une manifestation présentant un lien direct avec le conflit israélo-palestinien, quelle que soit la partie qu’elle vise à soutenir. Les préfets ne peuvent légalement décider d’une interdiction par la seule référence au télégramme transmis par le ministre ou au seul motif que la manifestation en question vise à soutenir la population palestinienne. En revanche, dans le contexte actuel, marqué par de fortes tensions internationales et la recrudescence d’actes antisémites en France, les manifestations de soutien au Hamas, organisation visée par la lutte contre le terrorisme au niveau européen, ou qui valorisent ou justifient des attaques terroristes telles que celles qui ont été perpétrées le 7 octobre dernier, sont de nature à entraîner des troubles à l’ordre public, comme l’indique le télégramme.

        Pour ces raisons, le juge des référés du Conseil d’État estime que le télégramme adressé aux préfets ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifestation et à la liberté d’expression et rejette la demande de l’association Comité Action Palestine.

        conseil-etat.fr

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        • #5
          Franchement je m'attendais à cette décision

          Les décisions du conseil de état ou de ailleurs conseils ne sont plus libres
          Ils reçoivent les décisions préfabriquées de l'Elysée
          Sinon directement du CRIF
          Ce n'est un secret pour personne

          La France glisse vers l'autoritarisme
          Les faits sont accablants
          Gone with the Wind.........

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          • #6
            La décision du Conseil d'Etat va engendrer de sacrés quiproquos. En effet, sur quelles appréciations devront être prises les décisions des Préfets sans tomber dans l'arbitraire.

            Relevons qu'en Europe, nombreuses manifestations pro-Palestine se sont déroulées sans incidents majeurs. Aussi donc, que craint la France?

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            • #7
              rago

              Relevons qu'en Europe, nombreuses manifestations pro-Palestine se sont déroulées sans incidents majeurs.
              Des manifestations en soutien aux Palestiniens ont été émaillées de violences dans plusieurs grandes villes allemandes. À Berlin mercredi soir, des dizaines de personnes ont été blessées, dont une soixantaine de policiers.
              Source : Le Parisien - 19/10/2023

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              • #8
                Interdites ou pas
                et elles se déroulent partout y compris en France
                Il faut bousculer la stupidité française
                Le harki pied noir est hors jeu

                et les drapeaux palestiniens et algériens flottent dans le milieu des extrêmes de paris
                Gone with the Wind.........

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                • #9
                  Les préfets dépendent de Darmanin.

                  Dans toute manif en France il y a souvent des incidents pour nuire à son image et ne sont pas interdites. Il y a des policiers nombreux pour faire face, interpeller les infiltrés et la justice.

                  En langage masqué, soutenir les civils palestiniens manifester contre la guerre c'est interdit en France, c'est le chantage à l'antisémitisme. Les français peuvent prendre l'Eurostar direction Londres pour manifester, c'est pas loin.
                  Dernière modification par panshir, 19 octobre 2023, 18h32.

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                  • #10
                    Wallah
                    les frontaliers devraient trouver une possible sortie des interdits à la louche
                    Et manifester ailleurs

                    Deux poids deux mesures à la francaise
                    Gone with the Wind.........

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