Tout comme pour l'Arabie saoudite, l'attaque du Hamas du 7 octobre parait avoir réussi à atteindre un autre de ses objectifs : mettre à mal la normalisation du royaume chérifien avec l'État hébreu.
Ridouane Erramdani et son acolyte Younès Dafkir, deux journalistes porte-voix du groupe de presse d'Ahmed Charai, et notoires défenseurs de la normalisation avec Israël, paraissent avoir viré leur cuti et pris leurs distances avec cette politique. Pas volontairement.
Leur groupe de presse appartient littéralement à la DGED (Direction générale des études et de la documentation, contre-espionnage), et leur patron, Ahmed Charai, en est un agent certifié (c-à-d avec des preuves documentaires accablantes).
Après l'attaque du Hamas du 7 octobre et sans attendre quelques jours pour évaluer la situation, Charai avait "écrit" un article clamant sans fioritures dans le titre "Nous sommes tous des Israéliens". Ce titre avait été écrit par la DGED pour montrer son total soutien à Israël.
Charai est un habitué des articles laudateurs sur Israël. Dans un papier écrit en juillet dernier par la DGED (Charai ne sait pas écrire, et encore moins penser), il avait déclaré qu’Israël n'était pas un État raciste. C'était quelques jours avant que Itamar Ben Gvir ne le contredise.
Cette inusuelle sortie pro-palestinienne de ces deux journalistes qui n'ont pas la capacité d'opiner hors des sentiers du Makhzen et sur un dossier aussi vital pour le Maroc que les relations avec Israël, semble marquer clairement les limites de cette politique d'État.
Échec de la normalisation Maroc-Israël ou seulement turbulences ? On le saura dans les prochaines semaines.
Ali Lmrabet
Ridouane Erramdani et son acolyte Younès Dafkir, deux journalistes porte-voix du groupe de presse d'Ahmed Charai, et notoires défenseurs de la normalisation avec Israël, paraissent avoir viré leur cuti et pris leurs distances avec cette politique. Pas volontairement.
Leur groupe de presse appartient littéralement à la DGED (Direction générale des études et de la documentation, contre-espionnage), et leur patron, Ahmed Charai, en est un agent certifié (c-à-d avec des preuves documentaires accablantes).
Après l'attaque du Hamas du 7 octobre et sans attendre quelques jours pour évaluer la situation, Charai avait "écrit" un article clamant sans fioritures dans le titre "Nous sommes tous des Israéliens". Ce titre avait été écrit par la DGED pour montrer son total soutien à Israël.
Charai est un habitué des articles laudateurs sur Israël. Dans un papier écrit en juillet dernier par la DGED (Charai ne sait pas écrire, et encore moins penser), il avait déclaré qu’Israël n'était pas un État raciste. C'était quelques jours avant que Itamar Ben Gvir ne le contredise.
Cette inusuelle sortie pro-palestinienne de ces deux journalistes qui n'ont pas la capacité d'opiner hors des sentiers du Makhzen et sur un dossier aussi vital pour le Maroc que les relations avec Israël, semble marquer clairement les limites de cette politique d'État.
Échec de la normalisation Maroc-Israël ou seulement turbulences ? On le saura dans les prochaines semaines.
Ali Lmrabet
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