Je partage pleinement l'analyse du cinéaste Nadav Lapid, car moi aussi, plus jeune, j'ai été captivé par l'idée du sacrifice pour la liberté de son pays. Cependant, au fil des expériences que j'ai vécues en Algérie et en observant les répétitions constantes des mêmes erreurs, des situations qui ne changent pas, je ressens également un profond désespoir.
Il est difficile de comprendre comment une démocratie peut être rassurée en présence de chars militaires. Cela ne fait que souligner une démocratie malade, qui a besoin de réflexion et de guérison.
Je ne peux m'empêcher de penser à la citation de Khayam qui disait : "Pourquoi punir le mal par le mal ?" Il est essentiel de se questionner jusqu'où une cause, même la plus juste, peut aller avant de commettre des actes inhumains.
Que restera-t-il de notre humanité une fois que nous avons bu le poison de la haine de la vengeance.
La violence ne peut être la réponse, car elle ne fait qu'engendrer davantage de haine et de souffrance. Il est temps de transcender ces schémas destructeurs et de tendre vers un avenir de paix.
Quel espoir reste-t-il, ou allons-nous assister à notre fin petit à petit? Pantins de fou extrémistes...?
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