Comme lors des guerres précédentes entre Israël et le Hamas, l’Égypte propose d’organiser l’envoi d’une aide humanitaire vers Gaza et de jouer les médiateurs. Mais pas question pour les militaires au pouvoir de risquer une déstabilisation en accueillant des civils fuyant les bombardements.
Mais pourquoi l’Égypte n’ouvre-t-elle pas ses portes aux civils palestiniens, bombardés par Israël depuis samedi et menacés d’une intervention terrestre ? Pour l’instant, la position officielle du Caire reste inchangée : feu vert à une aide humanitaire à destination de Gaza, mais pas question qu’un flot de Palestiniens fasse le chemin dans l’autre sens, à travers l’unique point de passage de Rafah. L’Égypte était exactement sur la même ligne lors des conflits précédents.
Les pressions internationales, et même l’ultimatum posé vendredi par Israël à un gros million de Gazaouis d’évacuer le nord du territoire n’y changent rien. Le président égyptien, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, a réagi en exhortant les habitants de Gaza à se montrer inébranlables et à rester sur leur terre .
La manière est habile de se poser en défenseur du droit des Palestiniens à vivre sur leur terre, pour ménager une opinion publique majoritairement solidaire des Gazaouis. La réalité est plus complexe. Car depuis 2007 et la prise du pouvoir à Gaza par le Hamas, qui en a expulsé l’Autorité palestinienne du président Abbas, l’Égypte participe pleinement au blocus du petit territoire. L’Égypte, qui a signé la paix avec Israël en 1978, sous la supervision des États-Unis, pouvait difficilement ne pas coopérer , explique au Caire Lorenzo Navone, auteur d’une thèse sur la frontière égypto-gazaouie.
Les États-Unis négocient pour les Américains
Pour l’instant, la fermeture du poste-frontière de Rafah, après un triple bombardement israélien à proximité mardi, permet au Caire de gagner du temps.
Les États-Unis négocient ce vendredi avec Israël et l’Égypte la réouverture du passage, mais uniquement pour les étrangers, notamment les Américains, désirant quitter la bande de Gaza, a déclaré un haut responsable américain.
ouest-france . fr
Mais pourquoi l’Égypte n’ouvre-t-elle pas ses portes aux civils palestiniens, bombardés par Israël depuis samedi et menacés d’une intervention terrestre ? Pour l’instant, la position officielle du Caire reste inchangée : feu vert à une aide humanitaire à destination de Gaza, mais pas question qu’un flot de Palestiniens fasse le chemin dans l’autre sens, à travers l’unique point de passage de Rafah. L’Égypte était exactement sur la même ligne lors des conflits précédents.
Les pressions internationales, et même l’ultimatum posé vendredi par Israël à un gros million de Gazaouis d’évacuer le nord du territoire n’y changent rien. Le président égyptien, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, a réagi en exhortant les habitants de Gaza à se montrer inébranlables et à rester sur leur terre .
La manière est habile de se poser en défenseur du droit des Palestiniens à vivre sur leur terre, pour ménager une opinion publique majoritairement solidaire des Gazaouis. La réalité est plus complexe. Car depuis 2007 et la prise du pouvoir à Gaza par le Hamas, qui en a expulsé l’Autorité palestinienne du président Abbas, l’Égypte participe pleinement au blocus du petit territoire. L’Égypte, qui a signé la paix avec Israël en 1978, sous la supervision des États-Unis, pouvait difficilement ne pas coopérer , explique au Caire Lorenzo Navone, auteur d’une thèse sur la frontière égypto-gazaouie.
Les États-Unis négocient pour les Américains
Pour l’instant, la fermeture du poste-frontière de Rafah, après un triple bombardement israélien à proximité mardi, permet au Caire de gagner du temps.
Les États-Unis négocient ce vendredi avec Israël et l’Égypte la réouverture du passage, mais uniquement pour les étrangers, notamment les Américains, désirant quitter la bande de Gaza, a déclaré un haut responsable américain.
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