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Entre la France et le Maroc, enrayer l’escalade de l’animosité

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  • Entre la France et le Maroc, enrayer l’escalade de l’animosité

    En principe, un Etat "normal " devrait se réjouir que son parrain le délaisse afin qu'il puisse acquérir une certaine maturité. Or, telle n'est pas le cas de l'attitude de la dictature marocaine qui n'entend pas partager " son parrain français" avec autrui!

    A quand l'acquis d'une maturité par le narco-Etat marocain?

    - Ni Rabat ni Paris n’ont intérêt à laisser se dégrader davantage leur relation bilatérale, marquée depuis deux ans par l’aigreur et les malentendus.

    Rien ne va plus entre Paris et Rabat. Un froid polaire souffle sur une relation bilatérale qui fut jadis excellente, modèle de connivence postcoloniale, conviviale même à l’excès. Le désamour franco-marocain s’installe inexorablement, nourri par les frictions diplomatiques autour du Sahara occidental et de l’Algérie et la médiocrité de la relation personnelle entre Emmanuel Macron et le roi Mohammed VI. Que le séisme meurtrier du 8 septembre dans le Haut Atlas ait avivé les crispations plutôt que les apaiser en dit long sur la profondeur du malaise.
    (...).
    Le dossier du Sahara occidental

    Voilà maintenant deux ans que l’incompréhension hypothèque la relation bilatérale. Les Marocains ne goûtent guère la chaleur avec laquelle M. Macron a entrepris son œuvre de réconciliation avec l’Algérie, le frère ennemi régional. Ils redoutent qu’un tel rapprochement borne la capacité de Paris à évoluer sur le dossier du Sahara occidental vers une admission plus franche de leur souveraineté sur l’ancienne colonie espagnole. Or Rabat a durci sa position sur le sujet depuis la reconnaissance américaine, fin 2020, de la « marocanité » du Sahara occidental par un Donald Trump en fin de mandat. La normalisation des relations avec Israël qui a suivi a, en outre, permis au Maroc de renforcer ses capacités militaires, lui conférant une nouvelle assurance frôlant l’hubris.
    (...).
    Il est désormais urgent d’enrayer l’escalade de l’animosité. Héritage de l’histoire, l’étroitesse des liens humains, économiques et culturels entre la France et le Maroc impose de restaurer un climat de confiance. Paris a bien des efforts à accomplir pour se départir d’une attitude souvent paternaliste à l’égard de ses anciennes possessions coloniales. De la même manière, Rabat doit comprendre que la France est tenue de composer avec le droit international sur le dossier du Sahara occidental. Il doit aussi admettre que son raidissement autoritaire à domicile comme ses pratiques intrusives à l’étranger, révélées par Pegasus comme par le « Marocgate » à Bruxelles, nuisent à son image plus qu’ils ne le servent. Là réside l’érosion du soft power du Maroc plutôt que dans d’imaginaires cabales.

    Le Monde.fr (extraits)



  • #2
    D'autres analystes consacrent à la querelle franco-marocaine le fait que les équipes de football masculine et féminine de la dictature alaouite furent ridiculisées par les phalanges de l'Hexagone en stade important lors d'un tournoi mondial.

    On ne saurait pas écarter cet élément et j'en conviens.

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