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Le séisme de vendredi dernier n’a pas provoqué un mouvement d’annulations massif, à en croire les professionnels du tourisme. A Marrakech, de nombreux touristes déjà sur place n’ont pas écourté leur séjour, quand d’autres ont choisi de rentrer chez eux. Le ton est d’ailleurs à l’optimisme avec les tant attendues Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI prévues en octobre prochain dans la ville ocre.
On n’a pas constaté de mouvements massifs d’annulation. Certes, une panique s’est emparée, dans la nuit de vendredi à samedi, aussi bien des Marocains que des touristes au moment où la terre a tremblé, mais les choses ont repris depuis le week-end leur cours normal. L’aéroport de Marrakech est d’ailleurs toujours opérationnel. Ceux des autres régions le sont aussi. Il n’y a pas de crise systémique importante», a tenu à rassurer Wissal El Gharbaoui, secrétaire générale de la Confédération nationale du tourisme (CNT), dans une déclaration au journal «Le Matin». Craignant des répliques, des touristes ont, en effet, décidé de rentrer prématurément dans leurs pays. D’autres, par contre, n’ont pas écourté leur séjour, notamment à Marrakech, encore en pleine saison touristique et où le sort s'est acharné sur certains quartiers, avec des dégâts mineurs dans d’autres. Des propos que conforte le secrétaire général du Conseil régional du tourisme (CRT) de Marrakech-Safi, Mustapha Amalkis.
Un défi de taille pour le tourisme
«Au début, juste après le séisme, des touristes ont commencé à annuler leurs réservations, alors que d’autres, qui étaient justement à Marrakech, ont préféré rester. Certes, on n’a pas encore quantifié les annulations, mais, actuellement, tous les opérateurs touristiques et tous les hôtels classés sont opérationnels. Aucune fermeture n’a été enregistrée», a-t-il indiqué. D’ailleurs, même pour ceux qui ont choisi de regagner leur pays, une assistance leur a été apportée par les opérateurs touristiques, comme l’a confirmé Lahcen Zelmat, le président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), dans un communiqué diffusé dans la matinée du lundi 11 septembre. Il a, par la même occasion, avancé que «la reprise de la vie normale est possible grâce à la solidarité, à l’entraide et au dévouement de l’ensemble des opérateurs touristiques». Le défi est donc de taille. C’est celui de rassurer les touristes pour éviter qu’ils ne se détournent d’une destination, desservie chaque jour par plus de 70 liaisons aériennes, et qui a enregistré de belles performances les mois derniers, retrouvant ainsi des niveaux de fréquentation d’avant la pandémie liée à la Covid.
Les opérateurs touristiques sont aujourd’hui à pied d’œuvre pour rassurer leurs partenaires», a précisé Amalkis. Il faut dire que la ville ocre subit les conséquences économiques d’un amalgame, avec les régions les plus meurtries, en l’occurrence, les villages de montagne de l’Atlas. La situation est bien pire dans les provinces d’Al Haouz, où se situait l’épicentre du séisme, ou de Taroudant. À Marrakech, qui compte 1,3 million d’habitants, 18 personnes ont trouvé la mort selon un bilan datant de lundi 11 septembre au soir.
De belles opportunités à venir pour relancer le tourisme
Devant une telle situation, les professionnels demeurent optimistes, surtout qu’une belle opportunité s’offre à la ville ocre. Du 9 au 15 octobre, tous les regards seront braqués sur Marrakech qui abritera l’édition 2023 des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Plus de 14.000 participants de haut niveau y sont attendus, dont les ministres de l’Économie et des finances et gouverneurs de Banques centrales des 189 pays membres ainsi que les représentants de la société civile, du secteur privé, des médias internationaux ainsi que du monde académique. «Depuis plusieurs mois, voire une année, des réservations de plus de 14.000 participants aux Assemblées annuelles ont été confirmées. On n’a pas enregistré d’annulation sur cette partie. C’est une période qui continue d’être sollicitée par les clients. C’est vraiment une belle opportunité pour la ville», estime Amelkis. Pour mémoire, c’est en octobre 2018 que le Maroc a été officiellement désigné pays hôte des Assemblées annuelles 2023. Cette désignation marque le retour de ces Assemblées annuelles à l’Afrique après leur tenue pour la première fois à Nairobi (Kenya) en 1973, affirmant ainsi le positionnement du Maroc sur le continent africain et la région MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord).
Sans nul doute, cet événement donnera un véritable coup de boost à la destination Marrakech où les préparatifs vont bon train pour exécuter les travaux de réhabilitation nécessaire pour accueillir les invités des Assemblées annuelles du groupe de la Banque mondiale et du FMI.
le matin
On n’a pas constaté de mouvements massifs d’annulation. Certes, une panique s’est emparée, dans la nuit de vendredi à samedi, aussi bien des Marocains que des touristes au moment où la terre a tremblé, mais les choses ont repris depuis le week-end leur cours normal. L’aéroport de Marrakech est d’ailleurs toujours opérationnel. Ceux des autres régions le sont aussi. Il n’y a pas de crise systémique importante», a tenu à rassurer Wissal El Gharbaoui, secrétaire générale de la Confédération nationale du tourisme (CNT), dans une déclaration au journal «Le Matin». Craignant des répliques, des touristes ont, en effet, décidé de rentrer prématurément dans leurs pays. D’autres, par contre, n’ont pas écourté leur séjour, notamment à Marrakech, encore en pleine saison touristique et où le sort s'est acharné sur certains quartiers, avec des dégâts mineurs dans d’autres. Des propos que conforte le secrétaire général du Conseil régional du tourisme (CRT) de Marrakech-Safi, Mustapha Amalkis.
Un défi de taille pour le tourisme
«Au début, juste après le séisme, des touristes ont commencé à annuler leurs réservations, alors que d’autres, qui étaient justement à Marrakech, ont préféré rester. Certes, on n’a pas encore quantifié les annulations, mais, actuellement, tous les opérateurs touristiques et tous les hôtels classés sont opérationnels. Aucune fermeture n’a été enregistrée», a-t-il indiqué. D’ailleurs, même pour ceux qui ont choisi de regagner leur pays, une assistance leur a été apportée par les opérateurs touristiques, comme l’a confirmé Lahcen Zelmat, le président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), dans un communiqué diffusé dans la matinée du lundi 11 septembre. Il a, par la même occasion, avancé que «la reprise de la vie normale est possible grâce à la solidarité, à l’entraide et au dévouement de l’ensemble des opérateurs touristiques». Le défi est donc de taille. C’est celui de rassurer les touristes pour éviter qu’ils ne se détournent d’une destination, desservie chaque jour par plus de 70 liaisons aériennes, et qui a enregistré de belles performances les mois derniers, retrouvant ainsi des niveaux de fréquentation d’avant la pandémie liée à la Covid.
Les opérateurs touristiques sont aujourd’hui à pied d’œuvre pour rassurer leurs partenaires», a précisé Amalkis. Il faut dire que la ville ocre subit les conséquences économiques d’un amalgame, avec les régions les plus meurtries, en l’occurrence, les villages de montagne de l’Atlas. La situation est bien pire dans les provinces d’Al Haouz, où se situait l’épicentre du séisme, ou de Taroudant. À Marrakech, qui compte 1,3 million d’habitants, 18 personnes ont trouvé la mort selon un bilan datant de lundi 11 septembre au soir.
De belles opportunités à venir pour relancer le tourisme
Devant une telle situation, les professionnels demeurent optimistes, surtout qu’une belle opportunité s’offre à la ville ocre. Du 9 au 15 octobre, tous les regards seront braqués sur Marrakech qui abritera l’édition 2023 des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Plus de 14.000 participants de haut niveau y sont attendus, dont les ministres de l’Économie et des finances et gouverneurs de Banques centrales des 189 pays membres ainsi que les représentants de la société civile, du secteur privé, des médias internationaux ainsi que du monde académique. «Depuis plusieurs mois, voire une année, des réservations de plus de 14.000 participants aux Assemblées annuelles ont été confirmées. On n’a pas enregistré d’annulation sur cette partie. C’est une période qui continue d’être sollicitée par les clients. C’est vraiment une belle opportunité pour la ville», estime Amelkis. Pour mémoire, c’est en octobre 2018 que le Maroc a été officiellement désigné pays hôte des Assemblées annuelles 2023. Cette désignation marque le retour de ces Assemblées annuelles à l’Afrique après leur tenue pour la première fois à Nairobi (Kenya) en 1973, affirmant ainsi le positionnement du Maroc sur le continent africain et la région MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord).
Sans nul doute, cet événement donnera un véritable coup de boost à la destination Marrakech où les préparatifs vont bon train pour exécuter les travaux de réhabilitation nécessaire pour accueillir les invités des Assemblées annuelles du groupe de la Banque mondiale et du FMI.
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