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La tempête Daniel a généré des pluies diluviennes et des vents violents entre Benghazi et Tobrouk. La ville de Derna, située dans l’est du pays, semble la plus touchée.
« Tiens bon, tiens bon ! » Sur une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, les cris désespérés d’un habitant d’El Beïda, dans l’est de la Libye, lancés à un homme emporté par des torrents d’eau vers l’inconnu, résument à eux seuls la situation dramatique causée par le passage de la tempête Daniel. Dans cette ville située au cœur de la région montagneuse du Jabal Al-Akhbar, la quatrième du pays en nombre d’habitants, les pluies ont été si intenses que les rues sont devenues de puissants cours d’eau emportant tout, ou presque, sur leur passage.
Après avoir violemmentbalayé la Grèce, la Turquie et la Bulgarie, tuant au moins 27 personnes, le phénomène météorologique, qualifié par les experts d’« extrême en termes de quantité d’eau tombée », a continué son chemin vers l’Afrique du Nord. Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 septembre, il a atteint les côtes de l’est libyen, générant des pluies diluviennes et des vents violents sur une vaste région entre Benghazi et Tobrouk, et causant d’importants dégâts humains et matériels.
Au téléphone depuis Derna, à 100 km à l’est d’El Beïda, le premier ministre du gouvernement libyen de l’est, non reconnu par la communauté internationale, Oussama Hammad, a déclaré au média libyen Al-Marsad que le bilan dans cette ville sinistrée de l’est « dépasse les 2 000 morts » et des « milliers de disparus ». Il indique que des « quartiers entiers » ont été emportés par les eaux. Sur une vidéo, cette ville de plus de 100 000 habitants semble avoir été coupée en deux par une coulée de boue depuis les montagnes qui la surplombent jusqu’à la mer qui la borde. Un précédent bilan donné par le porte-parole du général Khalifa Haftar, le chef de l’exécutif parallèle basé à Benghazi, faisait état d’« au moins 150 personnes ont été tuées à cause des inondations provoquées par la tempête Daniel »
ارتفاع عدد قتلى الفيضانات في درنة الليبية الى 2000 قتيل و آلاف المفقودين. رئيس حكومة بنغازي أسامة حمّاد لصحيفة المرصد الليبية : أحياء بكاملها سحبتها مياه السيول الى البحر جراء انهيار سدين بالمدينة المنكوبة. الصور ليست لزلزال و انما لفياضانات تعرضت لها مدينة درنة بالشرق الليبي
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Les nombreuses vidéos partagées par les internautes libyens permettent d’attester de la violence de la tempête. Dans la région d’El Beïda, la crue a dépassé par endroits les 2 mètres, inondant les maisons et emportant des voitures en stationnement. A d’autres endroits, l’eau a éventré les routes,rendant impossible le passage des véhicules et compliquant considérablement les opérations de secours. L’accès à l’électricité et aux moyens de communication a aussi été largement affect;
Aide d’urgence
La chaîne de télévision libyenne Al Hurra a pu confirmer le décès d’au moins 25 personnes auprès de sources médicales, sans donner plus de précisions. D’autres médias locaux font état de nombreux décès dans différentes communes et de dizaines de personnes portées disparues, y compris huit militaires qui tentaient de venir en aide aux sinistrés. Le Croissant-Rouge libyen a quant à lui annoncé qu’un de ses membres, Hussein Buzenouba, était mort « alors qu’il essayait de sortir une famille bloquée ».
Face à l’ampleur de la catastrophe, l’Armée nationale libyenne (ANL) a été mobilisée sur instruction du général Khalifa Haftar, qui contrôle l’est du pays, pour venir en aide aux personnes touchées par le déluge. Une enveloppe de 200 millions de dinars (environ 38 millions d’euros) a par ailleurs été débloquée pour soutenir les nombreuses communes touchées.
Le monde
« Tiens bon, tiens bon ! » Sur une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, les cris désespérés d’un habitant d’El Beïda, dans l’est de la Libye, lancés à un homme emporté par des torrents d’eau vers l’inconnu, résument à eux seuls la situation dramatique causée par le passage de la tempête Daniel. Dans cette ville située au cœur de la région montagneuse du Jabal Al-Akhbar, la quatrième du pays en nombre d’habitants, les pluies ont été si intenses que les rues sont devenues de puissants cours d’eau emportant tout, ou presque, sur leur passage.
Après avoir violemmentbalayé la Grèce, la Turquie et la Bulgarie, tuant au moins 27 personnes, le phénomène météorologique, qualifié par les experts d’« extrême en termes de quantité d’eau tombée », a continué son chemin vers l’Afrique du Nord. Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 septembre, il a atteint les côtes de l’est libyen, générant des pluies diluviennes et des vents violents sur une vaste région entre Benghazi et Tobrouk, et causant d’importants dégâts humains et matériels.
Au téléphone depuis Derna, à 100 km à l’est d’El Beïda, le premier ministre du gouvernement libyen de l’est, non reconnu par la communauté internationale, Oussama Hammad, a déclaré au média libyen Al-Marsad que le bilan dans cette ville sinistrée de l’est « dépasse les 2 000 morts » et des « milliers de disparus ». Il indique que des « quartiers entiers » ont été emportés par les eaux. Sur une vidéo, cette ville de plus de 100 000 habitants semble avoir été coupée en deux par une coulée de boue depuis les montagnes qui la surplombent jusqu’à la mer qui la borde. Un précédent bilan donné par le porte-parole du général Khalifa Haftar, le chef de l’exécutif parallèle basé à Benghazi, faisait état d’« au moins 150 personnes ont été tuées à cause des inondations provoquées par la tempête Daniel »
ارتفاع عدد قتلى الفيضانات في درنة الليبية الى 2000 قتيل و آلاف المفقودين. رئيس حكومة بنغازي أسامة حمّاد لصحيفة المرصد الليبية : أحياء بكاملها سحبتها مياه السيول الى البحر جراء انهيار سدين بالمدينة المنكوبة. الصور ليست لزلزال و انما لفياضانات تعرضت لها مدينة درنة بالشرق الليبي
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La chaîne de télévision libyenne Al Hurra a pu confirmer le décès d’au moins 25 personnes auprès de sources médicales, sans donner plus de précisions. D’autres médias locaux font état de nombreux décès dans différentes communes et de dizaines de personnes portées disparues, y compris huit militaires qui tentaient de venir en aide aux sinistrés. Le Croissant-Rouge libyen a quant à lui annoncé qu’un de ses membres, Hussein Buzenouba, était mort « alors qu’il essayait de sortir une famille bloquée ».
Face à l’ampleur de la catastrophe, l’Armée nationale libyenne (ANL) a été mobilisée sur instruction du général Khalifa Haftar, qui contrôle l’est du pays, pour venir en aide aux personnes touchées par le déluge. Une enveloppe de 200 millions de dinars (environ 38 millions d’euros) a par ailleurs été débloquée pour soutenir les nombreuses communes touchées.
Le monde
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