Tweet
Une manifestation de citoyens sahraouis à Laâyoune occupée a été violement réprimée par les forces d’occupation marocaine, au moment où le représentant personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental, effectue une visite historique dan la ville occupée.
Selon le Comité des défenseurs sahraouis des droits Humains au Sahara occidental (CODESA), les services de sécurité du régime du Makhzen ont assiégé tous les quartiers et pris pour cible les manifestants. « La force d’occupation marocaine a assiégé, lundi 4 septembre, un ensemble de quartiers, places et avenus de la ville occupée de Laâyoune, coïncidant avec un appel lancé par des militants sahraouis à une manifestation pacifique dans les rues les plus importantes de la ville », indique ce mardi l’organisation de défense des droits de l’homme dans un communiqué.
Cette manifestation coïncide avec la visite qu’effectue par Staffan de Mistura, Représentant personnel du Secrétaire général des Nations Unies au Sahara Occidental, du 4 au 6 septembre courant.
Staffan de Mistura à Laâyoune occupée
Dans leur constat, les membres du Comité affirment que «les services de renseignement de la force d’occupation marocaine ont imposé une surveillance policière aux domiciles de nombreux défenseurs des droits de l’homme, des blogueurs et des militants politiques» et «ont pris pour cible des manifestants sahraouis en raison de leur manifestation pacifique ».
Brandissant le drapeau sahraoui, les manifestants ont scandé des slogans et distribué des tracts «rejetant l’occupation marocaine» et «l’échec de la communauté internationale à organiser le référendum au Sahara occidental». Comme ils ont exigé «le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, à l’indépendance et à la souveraineté sur ses ressources naturelles».
Outre la surveillance et l’encerclement de domiciles de militants et défenseurs des droits de l’homme, dont Ali Salem Tamek, Jamaa Abiyeh, Lahabib Boutenguza et du journaliste blogueur Salha Boutenkiza, les forces d’occupation ont « pris pour cible les manifestants sahraouis et les ont empêchés d’atteindre le quartier général désigné pour la manifestation pacifique, en les frappant, les traînant et en utilisant diverses pratiques humiliantes et dégradantes».
Cette répression «a causé des blessures à des dizaines de défenseurs des droits humains, de blogueurs, et des civils sahraouis », affirme la même source.
ANN
Selon le Comité des défenseurs sahraouis des droits Humains au Sahara occidental (CODESA), les services de sécurité du régime du Makhzen ont assiégé tous les quartiers et pris pour cible les manifestants. « La force d’occupation marocaine a assiégé, lundi 4 septembre, un ensemble de quartiers, places et avenus de la ville occupée de Laâyoune, coïncidant avec un appel lancé par des militants sahraouis à une manifestation pacifique dans les rues les plus importantes de la ville », indique ce mardi l’organisation de défense des droits de l’homme dans un communiqué.
Cette manifestation coïncide avec la visite qu’effectue par Staffan de Mistura, Représentant personnel du Secrétaire général des Nations Unies au Sahara Occidental, du 4 au 6 septembre courant.
Staffan de Mistura à Laâyoune occupée
Dans leur constat, les membres du Comité affirment que «les services de renseignement de la force d’occupation marocaine ont imposé une surveillance policière aux domiciles de nombreux défenseurs des droits de l’homme, des blogueurs et des militants politiques» et «ont pris pour cible des manifestants sahraouis en raison de leur manifestation pacifique ».
Brandissant le drapeau sahraoui, les manifestants ont scandé des slogans et distribué des tracts «rejetant l’occupation marocaine» et «l’échec de la communauté internationale à organiser le référendum au Sahara occidental». Comme ils ont exigé «le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, à l’indépendance et à la souveraineté sur ses ressources naturelles».
Outre la surveillance et l’encerclement de domiciles de militants et défenseurs des droits de l’homme, dont Ali Salem Tamek, Jamaa Abiyeh, Lahabib Boutenguza et du journaliste blogueur Salha Boutenkiza, les forces d’occupation ont « pris pour cible les manifestants sahraouis et les ont empêchés d’atteindre le quartier général désigné pour la manifestation pacifique, en les frappant, les traînant et en utilisant diverses pratiques humiliantes et dégradantes».
Cette répression «a causé des blessures à des dizaines de défenseurs des droits humains, de blogueurs, et des civils sahraouis », affirme la même source.
ANN