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« Le plagiat est avéré » : Polytechnique propose d’annuler la thèse d’Idriss Aberkane
« À ce jour, l’application de la sanction est encore en suspens », a toutefois précisé mercredi l’ancien directeur du comité d’éthique chargé d’enquêter sur des soupçons de plagiat.
Le comité d’éthique de Polytechnique a tranché. Chargé d’une enquête pour des soupçons de plagiat dans une thèse du conférencier et essayiste à succès, Idriss Aberkane, le comité a constaté la triche et propose l’annulation du doctorat, obtenu en 2016 à l’université Paris-Saclay et préparé à l’X, a révélé mercredi son ancien président à L’Express.
Rendue « à l’unanimité » en septembre 2022, « cette décision a été transmise à la fois à l’École Polytechnique et à l’université Paris-Saclay », a indiqué Benoit Deveaud, parti à la retraite récemment. « À ce jour, l’application de la sanction est encore en suspens », a-t-il toutefois précisé. Elle fait en effet l’objet d’un contentieux entre les deux établissements, l’université de Paris-Saclay estimant que son application devrait revenir à l’École Polytechnique, alors que cette dernière n’en a pas les moyens juridiques. « Depuis, chacun reste sur ses positions et rien ne se passe », a déploré l’ancien président du comité d’éthique.
« Élucubrations approximatives »
L’instance avait été saisie en mars 2021 par « un lanceur d’alerte » qui suspectait Idriss Aberkane d’avoir reproduit la documentation d’un logiciel dans sa thèse en science de gestion et épistémologie appliquée. Après avoir constaté cet « emprunt », la commission avait contacté le conférencier pour tenter de trouver une solution « à l’amiable ». En vain. Dénonçant des « élucubrations approximatives », il avait refusé de reconnaître le plagiat et menacé de saisir la justice.
Figure controversée, Idriss Aberkane se présente comme « l’Hyperdoctor », titulaire de « trois doctorats » à 29 ans - les deux autres ayant été obtenus en diplomatie et « noopolitique » (non reconnue par l’État) et en littérature comparée. Il avait notamment été au centre d’une controverse pendant la pandémie de Covid-19, après avoir sous-entendu dans un tweet qu’un patient hospitalisé en réanimation était un faux malade.
Le Parisien
Le comité d’éthique de Polytechnique a tranché. Chargé d’une enquête pour des soupçons de plagiat dans une thèse du conférencier et essayiste à succès, Idriss Aberkane, le comité a constaté la triche et propose l’annulation du doctorat, obtenu en 2016 à l’université Paris-Saclay et préparé à l’X, a révélé mercredi son ancien président à L’Express.
Rendue « à l’unanimité » en septembre 2022, « cette décision a été transmise à la fois à l’École Polytechnique et à l’université Paris-Saclay », a indiqué Benoit Deveaud, parti à la retraite récemment. « À ce jour, l’application de la sanction est encore en suspens », a-t-il toutefois précisé. Elle fait en effet l’objet d’un contentieux entre les deux établissements, l’université de Paris-Saclay estimant que son application devrait revenir à l’École Polytechnique, alors que cette dernière n’en a pas les moyens juridiques. « Depuis, chacun reste sur ses positions et rien ne se passe », a déploré l’ancien président du comité d’éthique.
« Élucubrations approximatives »
L’instance avait été saisie en mars 2021 par « un lanceur d’alerte » qui suspectait Idriss Aberkane d’avoir reproduit la documentation d’un logiciel dans sa thèse en science de gestion et épistémologie appliquée. Après avoir constaté cet « emprunt », la commission avait contacté le conférencier pour tenter de trouver une solution « à l’amiable ». En vain. Dénonçant des « élucubrations approximatives », il avait refusé de reconnaître le plagiat et menacé de saisir la justice.
Figure controversée, Idriss Aberkane se présente comme « l’Hyperdoctor », titulaire de « trois doctorats » à 29 ans - les deux autres ayant été obtenus en diplomatie et « noopolitique » (non reconnue par l’État) et en littérature comparée. Il avait notamment été au centre d’une controverse pendant la pandémie de Covid-19, après avoir sous-entendu dans un tweet qu’un patient hospitalisé en réanimation était un faux malade.
Le Parisien
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