Le Maroc qui se trouve en
Situation économique difficile suite à la crise sanitaire est arrivé à juguler son déficit grâce surtout à l'augmentation des transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE) et à la reprise du secteur touristique. Ces deux leviers, enregistrant une croissance respective de 16 % et 170 %, ont permis au royaume de consolider ses réserves en devises et de réduire le déficit budgétaire.
2022, les Marocains résidant à l'étranger ont envoyé un montant record de 110,7 milliards de dirhams, équivalant à près de 10 milliards d'euros, vers leur pays d'origine. Ces transferts ont apporté un soutien financier significatif au Maroc, qui enregistre une hausse de 16 % par rapport à l'année précédente. Concernant les d'où proviennent ces fonds, la France est à la tête avec 32,2 % des transferts. Elle est suivie de l'Espagne (13,4 %) et de l'Italie (11,5 %).
Parallèlement, l'année 2022 a connu un rebond spectaculaire du secteur touristique, avec des recettes en hausse de 170,8 %. Passant de 34,6 milliards de dirhams en 2021 à 93,6 milliards de dirhams en 2022, les revenus du tourisme ont même dépassé les niveaux d'avant la pandémie (78,7 milliards de dirhams en 2019). Le secteur, contribuant à hauteur de 7 % au produit intérieur brut (PIB) marocain, est ainsi devenu un pilier essentiel de l'économie nationale.
L'apport positif des transferts des MRE et des recettes touristiques se poursuit en 2023. Au cours du premier semestre, les transferts des fonds des Marocains de l'étranger ont atteint 55,3 milliards de dirhams, enregistrant une augmentation de 13,9 % par rapport à la même période de l'année précédente.
À noter que le produit intérieur brut (PIB) marocain a subi une baisse notable, passant de 7,9 % à environ 1,2 % entre 2021 et 2022 à cause de plusieurs facteurs, notamment la sécheresse à l'échelle nationale et la flambée des prix des matières premières à l'échelle internationale. Toutefois, grâce aux transferts des MRE et aux recettes touristiques, les finances publiques marocaines comptent un rempart solide pour résister à une conjoncture économique compliquée
Econostrum
Situation économique difficile suite à la crise sanitaire est arrivé à juguler son déficit grâce surtout à l'augmentation des transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE) et à la reprise du secteur touristique. Ces deux leviers, enregistrant une croissance respective de 16 % et 170 %, ont permis au royaume de consolider ses réserves en devises et de réduire le déficit budgétaire.
2022, les Marocains résidant à l'étranger ont envoyé un montant record de 110,7 milliards de dirhams, équivalant à près de 10 milliards d'euros, vers leur pays d'origine. Ces transferts ont apporté un soutien financier significatif au Maroc, qui enregistre une hausse de 16 % par rapport à l'année précédente. Concernant les d'où proviennent ces fonds, la France est à la tête avec 32,2 % des transferts. Elle est suivie de l'Espagne (13,4 %) et de l'Italie (11,5 %).
Parallèlement, l'année 2022 a connu un rebond spectaculaire du secteur touristique, avec des recettes en hausse de 170,8 %. Passant de 34,6 milliards de dirhams en 2021 à 93,6 milliards de dirhams en 2022, les revenus du tourisme ont même dépassé les niveaux d'avant la pandémie (78,7 milliards de dirhams en 2019). Le secteur, contribuant à hauteur de 7 % au produit intérieur brut (PIB) marocain, est ainsi devenu un pilier essentiel de l'économie nationale.
L'apport positif des transferts des MRE et des recettes touristiques se poursuit en 2023. Au cours du premier semestre, les transferts des fonds des Marocains de l'étranger ont atteint 55,3 milliards de dirhams, enregistrant une augmentation de 13,9 % par rapport à la même période de l'année précédente.
À noter que le produit intérieur brut (PIB) marocain a subi une baisse notable, passant de 7,9 % à environ 1,2 % entre 2021 et 2022 à cause de plusieurs facteurs, notamment la sécheresse à l'échelle nationale et la flambée des prix des matières premières à l'échelle internationale. Toutefois, grâce aux transferts des MRE et aux recettes touristiques, les finances publiques marocaines comptent un rempart solide pour résister à une conjoncture économique compliquée
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