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Tunisie : la crise du pain s’amplifie

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    Tunisie : la crise du pain s’amplifie

    il y a 22 minutes
    0 50
    Hibapress
    Depuis quelques mois, la Tunisie se trouve confrontée à une crise du pain aggravée non seulement par la spéculation, mais aussi par la baisse de la production de blé cette année en raison de la sécheresse qui sévit dans le pays.


    Jeudi, cette crise a connu une nouvelle tournure avec l’arrestation du président de la Chambre nationale des propriétaires de boulangeries, Mohamed Bouanane, « pour des soupçons de monopole et de spéculation avec des denrées alimentaires subventionnées et des soupçons de blanchiment d’argent ».

    Cette interpellation intervient quelques jours après la déclaration du président tunisien Kais Saied qui a accusé les spéculateurs d’être à l’origine du manque de la farine subventionnée dans les boulangeries tunisiennes et de l’annonce par la présidence tunisienne du lancement d’une large opération de contrôle dans les boulangeries?

    Ce manque a provoqué de vives tensions sur le pain à bas prix destiné aux couches populaires avec de longues files d’attente formées devant les boulangeries.

    En Tunisie, il existe deux circuits pour la fabrication et la distribution du pain. Le premier, formé de plus 3.737 magasins, bénéficie de farine subventionnée fournie par l’Etat. Le deuxième est celui des boulangeries modernes (1.500 à 2.000 commerces libres) qui avaient droit depuis une dizaine d’années et jusqu’à début août, à un quota limité de farine subventionnée.

    Le 1er août, le gouvernement a décidé de priver les boulangeries modernes, qui vendent d’autres types de pain et des pâtisseries, des quotas de farine subventionnée, pour les dévier vers le réseau semi-étatique, provoquant la colère des professionnels.

    Présidant jeudi une réunion avec des membres du gouvernement, le président Kais Saied a affirmé, que la crise provoquée du pain ne doit pas se reproduire, tout comme certains autres produits, accusant certaines parties de manigancer pour créer de nouvelles crises.

    « L’Etat ne restera pas les mains croisées, il combattra tous les spéculateurs et œuvrera sans relâche à l’assainissement de l’administration », a martelé le président tunisien, quelques jours après le limogeage, sans explication, du directeur général de l’Office des céréales.

    Dans le même ordre d’idées, le président tunisien a demandé à la ministre de la Justice de poursuivre en justice tous les spéculateurs dans le domaine de la distribution des céréales et les autres produits, dont les prix ont enregistré une hausse sans précédent.

    La crise du pain et de la farine est appelée à s’aggraver en Tunisie après l’appel du groupement professionnel des boulangeries modernes pour la reprise des sit-in contestataires, à compter du lundi 21 août 2023.

    Le groupement veut attirer l’attention des autorités sur la situation sociale difficile et les conditions matérielles « asphyxiantes » que vivent les boulangers à l’heure actuelle, du fait de l’arrêt total de leurs activités à compter du 01 er août courant, faute d’approvisionnement en matières nécessaires à la confection du pain.

    Analysant les raisons de cette crise, l’Association tunisienne de lutte contre l’économie de rente (ALERT) avait pointé du doigt un dysfonctionnement au niveau de la distribution de la farine subventionnée, dans la mesure où certaines boulangeries s’accaparent la plus grande quantité.

    Outre ces facteurs, l’association déplore aussi des perturbations liées aux importations du blé dur, lesquelles ont enregistré une baisse de 30% durant les cinq premiers mois de 2023 par rapport à la même période de 2022, et ce, en raison du manque de liquidité et de l’incapacité de l’office des céréales à financer les besoins du marché.

    A cela s’ajoute la conjoncture climatique difficile, marquée par une sécheresse aiguë, à laquelle fait face la Tunisie, ce qui a impacté lourdement la production du blé dur qui s’élève à un million de quintaux, soit seulement 19% des besoins du marché.




    ...

  • #2
    Qu'est-ce qui les empêche d'importer du blé
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      avec quel argent ACAPULCO ?

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      • #4
        Talib , comment ça avec quel argent ? le budget de l'état il est où
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          ACAPULCO les médias affirment que des bateaux contenant des cargaisons de céréales destinées à la tunisie sont bloqués dans les ports tunisiens sans pouvoir décharger parce que l'état tunisien n'a pas payé les fournisseurs, si c'est vrai c'est grave...

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          • #6
            La Tunisie n'a malheuresement pas droit au robinet de la dette comme son autre collègue Maghrébins...

            Et pourant ses problèmes financiers peuvent disparaitre du jour au lendemain comme par enchantement grâce à la reconnaissance d'un certains pays du proche orient ...

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            • #7
              Et pourant ses problèmes financiers peuvent disparaitre du jour au lendemain comme par enchantement grâce à la reconnaissance d'un certains pays du proche orient ...
              Il ne faut pas dire n'importe. Il faut informer le lecteur et non l'induire volontairement en erreur.

              Pour aider la Tunisie, le FMI a posé des conditions: restructurer plus de 100 entreprises publiques tunisiennes lourdement endettées et lever les subventions sur certains produits de base et sur le carburant.

              Ces conditions ont été refusées par Kaïs Saïed. Il justifie son refus en rappelant les meurtrières “émeutes du pain”, sous le régime de Bourguiba, dans les années 1980.

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              • #8
                La Tunisie n'a malheuresement pas droit au robinet de la dette comme son autre collègue Maghrébins.
                Kais est trop jaloux de la souveraineté de son pays.

                Il paie pour ca..
                mais la Tunisie va s'en sortir et demeurer le pays le plus développé du coin.

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                • #9
                  TLK ce que c'est drôle de lire les cachirs par moments...., Hakim a bien expliqué ce qui coince pour avoir les financements du FMI, quant à la souveraineté de la tunisie elle a volé en éclats depuis longtemps et les médias ne se gênent plus pour le souligner, saied n'a plus de marge de manoeuvre, il accuse les spéculateurs d'être à l'origine de la crise du pain alors que le pays n'a pas payé ses livraisons de céréales par manque d'argent mais les tunisiens ne sont pas dupes, cette fuite en avant ne durera qu'un temps limité. Le pays ou l'institution qui prêtera de l'argent à la tunisie lui imposera ses conditions économiques et/ou politiques, saied devra s'y plier

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                  • #10
                    La Tunisie n'a malheuresement pas droit au robinet de la dette comme son autre collègue Maghrébins..
                    Pour ça, il faudrait normaliser avec israel, le détenteur de ce robinet.

                    C'est le but d'ailleurs de cette pression exercée contre la Tunisie.
                    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                    • #11

                      " et lever les subventions sur certains produits de base et sur le carburant."

                      Pour quel objectif? Faire des économies ?, alors pourquoi:

                      Le Maroc continue de subventionner le carburant pour certaines catégories comme les professionels.

                      Une grande partie de la subvention carburants (via la caisse de compensation) qui n'est plus donnée...a été ré-allouée au financement de la protection sociale (pour 20 millards de DH en 2023)

                      J'appelle pas cela faire des économies

                      + Les entreprises publiques Marocaines ont elles aussi eu le droit à ce "cleaning" ?, alors qu'elles sont pour la plupart en difficultés financières (ONCF,l'ONEE, la Royal Air Maroc etc)

                      Seul l'OCP sauve les meubles par miracle, même avec le controle de 70% du phosphate mondial vous seriez capables de la couler

                      Le FMI donne juste des conditions qu'elle sait très bien inacceptable pour dire après "ben ce n'est pas nous, c'est eux qui ne veulent pas se réformer "

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                      • #12
                        Donc pour résumer, le Maroc qui est plus pauvre et qui a un taux de croissance plus faible a le droit à 8 milliards de dollars du FMI et de la Banque Mondiale en 3 ans ...pour juste financer son train de vie qui est trop grand par rapport à sa richesse (le Maroc est en deficit depuis des décennies )

                        La Tunisie, plus riche, demande un one shot de 3 millards de dollars pour subvenir à une situation exceptionnelle ...c'est NIET

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                        • #13
                          TLK une situation qui dure depuis 2011, ce n'est plus exceptionnel..., au fait ton kedboune qui a trouvé 36 milliards de dollars sous un lit dans une maison, il peut pas lui en donner 2 ou 3 ? quel radin !!

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                          • #14
                            Tiens tiens tu changes de sujet ...

                            La Tunisie a reçu 1,6 milliards en 10 ans du FMI

                            Le Maroc 8 millards ...en 3 ans

                            Sinon un commentaire sur :

                            "Une grande partie de la subvention carburants (via la caisse de compensation) qui n'est plus donnée...a été ré-allouée au financement de la protection sociale (pour 20 millards de DH en 2023)"

                            Il semble que les efforts demandés ne semblent pas être les memes pour tout le monde, quelle surprise

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                            • #15
                              TLK c'est un complot contre la tunisie donc ? pas de doute ce pays a été contaminé par le virus du complotisme..., que le bailleur soit le FMI ou les pays du golf, la tunisie devra se plier aux conditions imposées par celui qui donne l'argent, l'apprenti dictateur saied qui voulu concentrer tous les pouvoirs devra se décider rapidement. Il y a quand même de troublantes similitudes entre lui et kedboune : l'un parle de haricots secs et l'autre de pain, c'est dire leur niveau....

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