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Au Maroc, les amours impossibles des damnés de Tanger

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  • Au Maroc, les amours impossibles des damnés de Tanger

    On doit saluer le cinéma marocain par ses oeuvres relatives à la réalité de ce pays (prostitution, pédophilie, homosexualité, drogue, etc); ces sujets impossibles à traiter autrement car le peuple marocain est composé d'une majorité d'analphabètes.

    Eblouissantes oeuvres à tous les niveaux.

    - Traitant de la prostitution et de ses impasses sans jamais être moralisateur, Les damnés ne pleurent pas, du réalisateur d’origine marocaine Fyzal Boulifa est bourré de références mélodramatiques.

    Mélodrame sur la prostitution et les différentes formes qu’elle peut prendre, les mensonges et les non-dits qui l’accompagnent, le film du réalisateur britannique d’origine marocaine Fyzal Boulifa, Les damnés ne meurent pas, se situe clairement dans un contexte, celui du Maroc et de son rapport au sexe, mais aussi, et de façon toute aussi claire, dans une histoire spécifique du cinéma, celle dont les personnages vendent leurs corps de diverses façons. Il y a du Mamma Roma dans le rôle de Fatima-Zahra, l’héroïne du film, une femme subtile et complexe d’une quarantaine d’années, tout autant heureuse que malheureuse de son sort, selon les jours et les tours qu’il lui joue. Il y a du Henri de L’homme blessé dans celui de son fils, Selim, qui à 17 ans va se vendre d’une façon différente que celle qui est sa mère à l’écran.

    L’essentiel de l’histoire de ce film beau et âpre porte sur le destin qui semble s’acharner contre Fatima-Zahra (Aïcha Tebbae) et Selim (Abdellah El Ajjouji). Il est plus triste que joyeux, et pourtant porté par une forme de grâce qui confine à l’optimisme, car si le désir n’est pas contradictoire avec l’intérêt, sa nature même ne peut être vendue. Le corps, lui, peut être vendu, pas l’esprit. Malgré les moments de cynisme et de désespoir, le film va traiter de pièges bien plus terribles qu’un monnayage de la chair, plus tristes aussi. Que vaut le désir quand pour Fatima-Zahra et Selim il est central alors que pour leurs partenaires la mère et son fils ne sont que des moins-que-rien, des seconds rôles, une deuxième épouse, un amant de passage délocalisé.

    LES DAMNÉS NE PLEURENT PAS - bande-annonce officielle VOstFR - YouTube
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