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NIGER 08:40 - "Le temps accordé aux militaires français pour quitter le pays va expirer."

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  • NIGER 08:40 - "Le temps accordé aux militaires français pour quitter le pays va expirer."



    Suite à des comportements douteux de la France sur le sol nigérien, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a rappelé aux autorités françaises que le temps qui leur avait été accordé pour quitter le pays était en train de s’écouler.

    Le délai signifié au contingent militaire français au Niger pour quitter le pays sera bientôt écoulé, a déclaré le 11 août le colonel Amadou Abdramane, porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

    "Les FDS et le peuple nigérien sont mobilisés et déterminés à faire échec à toute entreprise de déstabilisation, aussi ils rappellent que non seulement l’État du Niger a dénoncé dans le communiqué N°19 du 3 août tous les accords de défense et de sécurité qui ont été signés entre le Niger et la France, mais également que depuis cette date, les délais accordés aux armées françaises pour quitter le territoire nigérien conformément à ces accords sont en train de courir", indique-t-il dans une allocution vidéo partagée sur les réseaux sociaux.

    Le CNSP avait déclaré le 9 août qu’un avion de transport militaire de l’armée française avait sciemment coupé tout contact avec les aiguilleurs du ciel nigériens avant de survoler le pays durant des heures.

    "Le 9 août à 22h30, un avion militaire de type A401 a tenté d'atterrir à Arlit sans plan de vol préétabli en coupant une fois encore tous les moyens de communication et de suivi […]. Le CNSP, le gouvernement de transition et les forces de défense et de sécurité fustigent ce manque de transparence et cette duplicité qui consiste à détourner une demande d’autorisation de survol accordée par les autorités nigériennes pour poser des actes attentatoires à la sécurité du Niger", avait-il précisé.

    Selon M.Abdramane, la répétition de ces actes et la persistance de ce comportement inacceptable prouvent à suffisance que les forces françaises ne respectent aucune règle et qu’elles ont plutôt un agenda caché.

    Le 11 août, le journal français L'Opinion relatait que la France avait décidé de "retirer une quarantaine de soldats" stationnés dans le nord du Niger pour les envoyer dans la capitale tchadienne de N'Djamena.

    Source : Sputnik

    Mise à jour 07:35

    Le président nigérien Mohamed Bazoum, séquestré dans sa résidence présidentielle à Niamey depuis un coup d'État qui l'a renversé le 26 juillet, a "eu la visite de son médecin" samedi, a indiqué un de ses proches à l'AFP, quand les inquiétudes concernant son sort se multiplient. " Il va bien au vu de la situation", a-t-il ajouté

    "Le président de la République", Mohamed Bazoum, "a eu la visite de son médecin aujourd'hui", qui lui "a également apporté à manger", ainsi qu'à son fils et à sa femme retenus avec lui, a affirmé ce proche. Cette visite a été rendue possible grâce à une médiation de chefs religieux nigérians qui ont rencontré des membres du régime militaire.

    Voilà qui met fin aux "inquiétudes" pas du tout désintéressées des puissances occidentales et de leur "amis" de la Cedeo et de plusieurs organisations dont l'Union européenne qui a exprimé sa "profonde inquiétude", employant les mêmes termes que le secrétaire d'État américain Antony Blinken, qui s'est dit "consterné" par le refus des dirigeants militaires de libérer Mohamed Bazoum.



    Mise à jour 19:05

    Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine a décidé de reporter sa réunion prévue aujourd'hui, samedi, pour discuter de la suspension de l'adhésion du Niger, afin de mener de nouvelles consultations. La Russie a averti qu'une intervention militaire dans ce pays déstabiliserait la région.

    "Raisons techniques"

    Il était prévu de réunir les chefs d'état-major des armées des pays de la "CEDEAO" dans la capitale ghanéenne, Accra - aujourd'hui, samedi - mais la rencontre a été reportée pour des "raisons techniques".

    La réunion extraordinaire de la CEDEAO - qui s'est tenue avant-hier dans la capitale nigériane - s'est terminée par l'annonce du recours à des solutions diplomatiques face à la crise, tout en gardant toutes les options sur la table, et a également appelé à activer immédiatement la force de réserve du groupe.

    Le Cap-Vert, membre de la Communauté des Etats ouest-africains (Cedeao), est opposé à une intervention militaire de l'organisation au Niger pour faire partir les militaires qui ont pris le pouvoir par la force, a affirmé le président José Maria Neves vendredi.

    "Nous devons tous œuvrer pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel au Niger, mais en aucun cas par une intervention militaire ou un conflit armé en ce moment", a-t-il dit sur l'île de Fogo, selon des propos tenus à des journalistes, dont ceux de la télévision nationale.

    "Un espace explosif"

    "Nous devons mener des négociations intenses et, par la voie diplomatique, résoudre ces problèmes car toute intervention par des moyens militaires en ce moment aggraverait la situation et transformerait la région en un espace explosif", a-t-il souligné.

    D'autre part, le gouvernement formé par le conseil militaire au Niger a tenu sa première réunion hier, dirigé par Abd al-Rahman Tiani, chef du conseil militaire au pouvoir. La télévision d'État a rapporté que le gouvernement avait nommé un nouveau directeur général de la police. Le ministre de la Défense désigné par le conseil militaire a rencontré le chef de l'autorité de transition au Mali, le colonel Assimi Guetta, et la rencontre a eu lieu dans la capitale malienne, Bamako. Aucune information sur les discussions entre les deux parties n'a filtré.

    "Vaincre ou périr, c’est leur choix. On résistera."

    Dans son éditorial le "aniamey.com" s'insurge contre la volonté d'intervention française : "Le Niger, écrit l'éditorialiste, depuis quelques jours, est connu du monde entier, révélé à l’opinion internationale, par un coup d’Etat que le peuple nigérien, dans son écrasante majorité, salue et soutient. Mais cette action, a beau être salutaire, pour sauver le pays d’un naufrage certain, un pays – la France – qui a manipulé l’opinion, veut faire croire que l’action, par delà l’approbation populaire qui l’accueille dans le pays, serait un acte condamnable – non pas que par les principes, mais aussi dans son fait – allant jusqu’à vouloir organiser une attaque contre le pays , se prévalant on ne sait de quel droit sur le Niger qui, à ce que l’on sache, n’est pas un département de la France, pour qu’à une telle distance, cette France arrogante s’arroge le droit de décider pour le pays d’un autre. La France veut se servir de mains de Nègres, de la CEDEAO en l’occurrence, comme elle l’a toujours fait, pour rabaisser le continent, trouvant parmi les Africains des complices, pour s’attaquer au Niger, officiellement par une communauté internationale en disgrâce qui se battrait pour ramener la démocratie dans le pays visé, officieusement par une France qui perd pied dans le pays, et aspirant à préserver ce qu’elle considère comme étant ses intérêts vitaux menacés."

    Il conclut : "Les populations depuis des jours veillent. L’armée est sur le qui-vive. Toutes les composantes de la société nigérienne ont manifesté leur soutien inébranlable à l’armée, des étudiants aux paysans, des citadins à la population rurale martyrisée par douze années de gestion scandaleuse et de violences. Tous, dans leur fierté retrouvée, se battront contre l’ennemi. Vaincre ou périr, c’est leur choix. On résistera."



    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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