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Sénégal : les autorités annoncent la suspension d'internet sur les portables

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  • Sénégal : les autorités annoncent la suspension d'internet sur les portables

    Les autorités sénégalaises ont pris la décision de suspendre l'accès à internet sur téléphone via les données mobiles en raison de la propagation de messages « haineux et subversifs » sur les réseaux sociaux, suite aux appels à manifester liés à l'arrestation de l'opposant Ousmane Sonko le vendredi 28 juillet. Ousmane Sonko, farouche opposant du président Macky Sall et candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2024, est poursuivi pour appel à l'insurrection et d'autres délits, selon les déclarations du procureur de la République.

    Le ministre des Télécommunications et de l'Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a annoncé dans un communiqué que cette suspension temporaire de l'internet des données mobiles sur certaines plages horaires débutera le lundi 31 juillet. Cette mesure vise à prévenir tout trouble à l'ordre public lié à la diffusion de messages potentiellement dangereux sur les réseaux sociaux.


    Ousmane Sonko doit comparaître devant un juge ce lundi, où il sera interrogé, et le juge décidera alors s'il y a lieu de retenir les charges qui pèsent contre lui. Notons que l'opposant avait déjà été condamné à deux ans de prison ferme le 1er juin dans une affaire de mœurs, le rendant inéligible dans son état actuel. Cette condamnation avait entraîné des troubles importants au Sénégal début juin, faisant 16 morts selon les autorités et une trentaine selon l'opposition.

    Le procureur a tenu à souligner que l'arrestation de vendredi n'était pas liée à la première procédure où M. Sonko avait été jugé par contumace. Face à sa situation, l'opposant a annoncé sur les réseaux sociaux entamer une grève de la faim et a appelé le peuple à rester debout et à résister. La situation reste tendue et sujette à des développements potentiels.


    El watan . dz
    Dernière modification par sako, 01 août 2023, 10h05.

  • #2
    Ousmane Sonko, farouche opposant du président Macky Sall et candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2024, est poursuivi pour appel à l'insurrection et d'autres délits, selon les déclarations du procureur de la République.
    Ousmane Sonko le seul candidat qui avait une chance l'emporter contre Macky Sall vient d’être condamné à deux ans de prison ferme le rendant inéligible aux prochaines élections.







    Dernière modification par sako, 01 août 2023, 10h17.

    Commentaire


    • #3
      Sénégal : l’opposant Ousmane Sonko inculpé et écroué, son parti dissous

      Des manifestations ont suivi l’inculpation de Sonko. Deux personnes ont été tuées dans le sud du pays, le gouvernement appelle au calme.
      Par V.D. avec AFP


      Le candidat à la présidentielle de 2024 a été inculpé par un juge qui a ordonné son placement en détention notamment pour « appels à l'insurrection et complot » contre l'État.

      Temps de lecture : 3 min


      Ousmane Sonko, plus farouche opposant au président Macky Sall et candidat à l'élection présidentielle de 2024, a été inculpé et écroué lundi pour divers crimes, dont l'appel à l'insurrection, et son parti a été dissous, faisant craindre de nouveaux troubles au Sénégal. Ousmane Sonko, 49 ans, investi candidat par son parti, voit ainsi s'ouvrir une troisième procédure judiciaire à son encontre, qui risque de compromettre encore davantage sa participation à la présidentielle de février 2024.
      Moins de deux heures après son inculpation, le ministre de l'Intérieur Antoine Diome a annoncé dans un communiqué la dissolution de son parti, le Pastef, créé en 2015, justifiant sa décision par ses appels « fréquents » à des « mouvements insurrectionnels » qui ont fait selon lui de nombreux morts en mars 2021 et juin 2023 et entraîné « des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés ». « Les biens du parti dissous seront liquidés », ajoute le communiqué.

      L'opposant avait été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs, un verdict qui le rend inéligible en l'état, selon des juristes. Sa condamnation avait engendré les troubles les plus graves depuis des années au Sénégal, qui ont fait 16 morts selon les autorités, une trentaine selon l'opposition.


      « Farce »

      « C'est une farce », a réagi Me Ciré Clédor Ly au placement en détention de son client pour huit chefs d'accusation, dont « appel à l'insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l'État, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste » et « complot contre l'autorité de l'État ». L'avocat a dénoncé « un dessein qui a été formé, réfléchi, planifié et qui a été exécuté ». L'opposant poursuivait lundi sa grève de la faim qu'il a entamée dimanche, ont dit ses avocats à la presse.


      Ils n'ont pas précisé le lieu où il allait être incarcéré. Comme il s'agit de faits criminels, « le juge peut le retenir jusqu'à ce que le dossier soit instruit », a dit Me Babacar Ndiaye. « Je viens d'être injustement placé sous mandat de dépôt. Si le peuple sénégalais, pour qui je me suis toujours battu, abdique et décide de me laisser entre les mains du régime de Macky Sall, je me soumettrai, comme toujours, à la volonté divine », a réagi Ousmane Sonko sur les réseaux sociaux après son face-à-face avec le juge.

      Nouveaux troubles

      Il avait été arrêté vendredi après avoir notamment affirmé sur les réseaux sociaux que les forces de sécurité présentes devant son domicile l'avaient filmé. Il a précisé avoir « personnellement arraché le téléphone et demandé à la personne de le déverrouiller et d'effacer les images qu'elle a prises », ce que cette dernière a refusé de faire. Des gendarmes l'avaient ensuite arrêté.
      De nouveaux troubles sont désormais craints à Dakar et dans tout le Sénégal. « On s'attend forcément à des manifestations. La question, c'est de savoir pour combien de temps et dans quelle proportion », a déclaré à l'AFP Mamadou Ngom, un éducateur. « Cette fois, je crois que c'est cuit pour Sonko. Les jeunes vont certes sortir, mais ils n'y peuvent plus rien », a de son côté estimé Sidiya Tall, 34 ans.

      Deux personnes ont été tuées à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, lors de manifestations qui ont suivi l'inculpation et le placement en détention de l'opposant Ousmane Sonko. « Deux corps sans vie de sexe masculin » ont été découverts à Ziguinchor, principale ville de la Casamance, dont Ousmane Sonko est le maire, a indiqué dans un communiqué le ministère. Le ministère de l'Intérieur « appelle les populations au calme et à la sérénité et les informe que toutes les dispositions sont prises pour préserver la paix et la tranquillité dans le pays », selon ce même document.

      Les autorités sénégalaises ont par ailleurs coupé lundi temporairement l'accès à Internet sur les téléphones mobiles en mettant en avant la « diffusion de messages haineux et subversifs » sur les réseaux sociaux, après les appels à manifester contre l'arrestation de M. Sonko. Amnesty International a dénoncé cette restriction, qu'elle considère comme « une atteinte à la liberté d'information », et appelé les autorités à « rétablir l'Internet », dans un message sur Twitter rebaptisé X.


      lepoint . fr
      Dernière modification par sako, 01 août 2023, 10h15.

      Commentaire


      • #4
        Ça sent le sapin.
        Comme le Niger ?
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

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        • #5
          Toutes ces décisions on été prises par la bénédiction de la France , ce monsieur très hostile a la france comme se fait actuellement partout en Afrique , voila l'explication de la silence complice de la france envers les démarches antidémocratiques au Sénégal

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