Ces manifestants, partisans des militaires putschistes du général Tiani, scandent des chants anti-France et brandissent des drapeaux russes. Paris condamne les violences.
Des «milliers» de manifestants se sont massés devant l'ambassade de France à Niamey, selon un journaliste du Figaro, présent sur place. Ils ont scandé des chants anti-France et brandi des drapeaux russes. L’ambiance était particulièrement tendue, en particulier envers les journalistes couvrant l’événement. Les manifestants ont ensuite été dispersés par des grenades lacrymogènes.
Ils se sont réunis lors d'un rassemblement de soutien aux militaires putschistes du général Tchiani, qui ont renversé le président élu Mohamed Bazoum, au Niger.
«Nous voulons la Russie»
«On veut que la France dégage», a hurlé Hassane, un manifestant. «Ça fait 60 ans que la France dicte ses volontés aux Africains. Il faut que cela cesse. Il faut que le Niger retrouve sa souveraineté. Grâce au général Tiani, ce sera bientôt le cas!»
«Nous voulons la Russie. Nous voulons de nous partenaires pour nous accompagner dans notre indépendance. Nous voulons suivre l'exemple de nos cousins du Mali et du Burkina», a commenté de son côté Abdoulaye, drapé d'un drapeau russe.
La plaque affichant «Ambassade de France au Niger» a été arrachée, selon l’AFP, puis piétinée sur le goudron et remplacée par des drapeaux russes et nigériens. Et certains manifestants ont tenté d’entrer dans le bâtiment.
La France répliquera «de manière immédiate et intraitable» en cas d'attaque contre ses ressortissants, a réagi l'Élysée. «Les forces nigériennes ont l'obligation d'assurer la sécurité de nos emprises diplomatiques et consulaires au titre des Convention de Vienne», avait prévenu le Quai d'Orsay, condamnant les violences. «Nous les appelons instamment à remplir cette obligation que leur impose le droit international», a poursuivi le ministère des Affaires étrangères.
Pour rappel, 500 à 600 ressortissants français se trouvent actuellement au Niger, selon le Quai d'Orsay.
Le Figaro
Des «milliers» de manifestants se sont massés devant l'ambassade de France à Niamey, selon un journaliste du Figaro, présent sur place. Ils ont scandé des chants anti-France et brandi des drapeaux russes. L’ambiance était particulièrement tendue, en particulier envers les journalistes couvrant l’événement. Les manifestants ont ensuite été dispersés par des grenades lacrymogènes.
Ils se sont réunis lors d'un rassemblement de soutien aux militaires putschistes du général Tchiani, qui ont renversé le président élu Mohamed Bazoum, au Niger.
«Nous voulons la Russie»
«On veut que la France dégage», a hurlé Hassane, un manifestant. «Ça fait 60 ans que la France dicte ses volontés aux Africains. Il faut que cela cesse. Il faut que le Niger retrouve sa souveraineté. Grâce au général Tiani, ce sera bientôt le cas!»
«Nous voulons la Russie. Nous voulons de nous partenaires pour nous accompagner dans notre indépendance. Nous voulons suivre l'exemple de nos cousins du Mali et du Burkina», a commenté de son côté Abdoulaye, drapé d'un drapeau russe.
La plaque affichant «Ambassade de France au Niger» a été arrachée, selon l’AFP, puis piétinée sur le goudron et remplacée par des drapeaux russes et nigériens. Et certains manifestants ont tenté d’entrer dans le bâtiment.
La France répliquera «de manière immédiate et intraitable» en cas d'attaque contre ses ressortissants, a réagi l'Élysée. «Les forces nigériennes ont l'obligation d'assurer la sécurité de nos emprises diplomatiques et consulaires au titre des Convention de Vienne», avait prévenu le Quai d'Orsay, condamnant les violences. «Nous les appelons instamment à remplir cette obligation que leur impose le droit international», a poursuivi le ministère des Affaires étrangères.
Pour rappel, 500 à 600 ressortissants français se trouvent actuellement au Niger, selon le Quai d'Orsay.
Le Figaro
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