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Des milliers de victimes de spoliation immobilière au Maroc : un fléau qui touche tout le monde

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  • Des milliers de victimes de spoliation immobilière au Maroc : un fléau qui touche tout le monde

    En 1973, ils furent des millers d'Algériens à être spoliés par la dictature de suite à la campagne de "marocanisation" des biens détenus par des étrangers (Cf. à "Notre ami le roi", bréviaire de Gilles Perrault toujours interdit au Maroc).

    - Profitant d’un cadre juridique flou, le phénomène est récurrent et touche aussi bien des propriétaires locaux qu’étrangers. Si les victimes s’organisent, les méthodes des escrocs restent bien rodées.

    La scène a lieu le 7 juin dernier, dans le quartier Bourgogne de Casablanca. Une famille entière est expulsée de sa propre maison et jetée à la rue par les forces de l’ordre, sans même pouvoir récupérer quelques effets personnels. « Ce sont des voleurs qui ont profité de la situation pour piquer nos affaires mais qui ont finalement récupéré des médicaments sous les supplications de ma belle-famille », ironise Sara (le prénom a été modifié) depuis la France. La propriété – rachetée à un juif marocain, Félix Kayes via un contrat de vente notarié – appartient pourtant à son beau-père depuis 1966.

    Une fois la transaction réalisée, « mon beau-père a obtenu légalement un permis de construire. La maison a donc été construite, l’eau et l’électricité ont été installées. En 1967, Félix Kayes est mort. À partir de là, ma belle-famille a eu du mal à enregistrer la maison au cadastre, jusqu’à ce qu’elle obtienne un ordre écrit de la préfecture du gouverneur de Casablanca pour inscription au livre foncier, le 27 juin 1973. Ordre qui n’a jamais été exécuté. Finalement, à la fin des années 2000, une société immobilière a présenté à ma belle-famille un soi-disant contrat de donation dans lequel les héritiers de Kayes annonçaient faire don de la propriété à un certain Mohamed Loukni. »

    Jeune Afrique (extraits)

    A suivre

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