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Des côtes du Maroc aux îles Canaries, l’autre route mortelle des migrations

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  • Des côtes du Maroc aux îles Canaries, l’autre route mortelle des migrations

    La dictature ne soucie point de ses sujets afin de les envoyer mourir en mer à titre de chantage contre l'Espagne proche de changer de gouvernement le 23 juillet prochain en renvoyant le despote Sanchez dans les oubliettes!

    - Alors que le nombre d’arrivées clandestines sur l’archipel espagnol était en baisse, les traversées se multiplient depuis le mois de juin et les naufrages se succèdent.

    Leur naufrage n’est que le dernier d’une nouvelle série de drames. Cinquante et un migrants de nationalité indéterminée, dont trois enfants, sont morts dans les eaux de l’Atlantique, samedi 1er juillet. Ils avaient embarqué dans le sud du Maroc, avec l’espoir d’atteindre l’archipel des Canaries. Finalement, « il ne reste du bateau qui a quitté Tan-Tan que quatre rescapés », rapportait sur Twitter Helena Maleno Garzón, la fondatrice de l’ONG Caminando Fronteras, après la découverte du drame.

    Le 11 juin déjà, 51 Marocains avaient disparu dans des conditions similaires. Ils avaient commencé une traversée au départ de la ville balnéaire d’Agadir, environ 265 km plus au nord. À peine dix jours plus tard, le 21 juin, un autre naufrage est déclaré à 160 km de l’île de Grande Canarie ; deux personnes sont retrouvées mortes lors du sauvetage, 39 autres seraient portées disparues,d’après les renseignements de Caminando Fronteras, une association qui défend les droits des migrants.
    (...).
    L’un des itinéraires les plus dangereux

    En Espagne, à deux semaines des élections générales, certains analysent la recrudescence des flux migratoires en provenance des côtes marocaines à travers un prisme politique. « A droite particulièrement, certains pensent qu’il peut s’agir d’un avertissement pour le possible successeur de Pedro Sanchez, Alberto Nuñez Feijoo,s’il rectifiait le positionnement espagnol sur le Sahara marocain [nom donné par le Maroc au Sahara occidental] », avance comme possible piste d’explication le journaliste espagnol Ignicio Cembrero. Si l’actuel chef du gouvernement espagnol avait sorti son pays de sa neutralité sur le sujet, en mars 2022, en estimant dans un courrier au roi Mohammed VI que le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental représentait « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend », son rival du Parti populaire semble moins favorable à un tel positionnement.

    Le monde.fr(extraits)

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