Incroyable que l'ambassade du Maroc d'Espagne puisse violer la Constitution ibérique en sommant la directrice d'une banque marocaine à procéder au licenciement d'un militant originaire du Rif!
- La directrice de la banque Chaabi du Maroc a avoué qu’elle avait subi des pressions de l’ambassade à Madrid pour licencier le travailleur après avoir assisté à une manifestation.
Récemment, la Cour constitutionnelle a rarement pris une décision à l’unanimité. Que le licenciement de Jaouad B. de la banque Chaabi du Maroc à Madrid n’aurait pas dû avoir lieu l’a été. Malgré le fait que la Cour suprême ait rejeté l’appel, les magistrats garants de la Constitution ont décidé que le droit à la liberté idéologique de ce Rifain qui a assisté à une manifestation en faveur de la région nord du Maroc a été violé. La directrice de la succursale a reconnu qu’elle avait subi des pressions de l’ambassade du Maroc pour le licencier.
Dans la phrase, à laquelle El Independiente a eu accès, il est détaillé que Jaouad B., originaire du Rif, travaillait comme directeur de la branche Chaabi (Populaire, en arabe) dans la capitale espagnole depuis 2009. Il occupait le plus important des quatre bureaux en Espagne, qui est situé au rez-de-chaussée du bâtiment où se trouve le consulat marocain à Madrid, dans le quartier de Chamartín.
Dans l’après-midi du vendredi 2 juin 2017, elle a participé avec un autre collègue de travail à une manifestation pour la défense des droits des citoyens de la vallée du Rif. Ils ont dénoncé la situation politique dans laquelle se trouvait la région au sein du Royaume du Maroc et la répression de Rabat contre le Hirak, le Mouvement populaire rifain qui avait émergé à l’automne 2016 après l’assassinat de Mohssine Fikri, un vendeur ambulant de poisson.
L'indépendant.es (extraits)
A suivre

- La directrice de la banque Chaabi du Maroc a avoué qu’elle avait subi des pressions de l’ambassade à Madrid pour licencier le travailleur après avoir assisté à une manifestation.
Récemment, la Cour constitutionnelle a rarement pris une décision à l’unanimité. Que le licenciement de Jaouad B. de la banque Chaabi du Maroc à Madrid n’aurait pas dû avoir lieu l’a été. Malgré le fait que la Cour suprême ait rejeté l’appel, les magistrats garants de la Constitution ont décidé que le droit à la liberté idéologique de ce Rifain qui a assisté à une manifestation en faveur de la région nord du Maroc a été violé. La directrice de la succursale a reconnu qu’elle avait subi des pressions de l’ambassade du Maroc pour le licencier.
Dans la phrase, à laquelle El Independiente a eu accès, il est détaillé que Jaouad B., originaire du Rif, travaillait comme directeur de la branche Chaabi (Populaire, en arabe) dans la capitale espagnole depuis 2009. Il occupait le plus important des quatre bureaux en Espagne, qui est situé au rez-de-chaussée du bâtiment où se trouve le consulat marocain à Madrid, dans le quartier de Chamartín.
Dans l’après-midi du vendredi 2 juin 2017, elle a participé avec un autre collègue de travail à une manifestation pour la défense des droits des citoyens de la vallée du Rif. Ils ont dénoncé la situation politique dans laquelle se trouvait la région au sein du Royaume du Maroc et la répression de Rabat contre le Hirak, le Mouvement populaire rifain qui avait émergé à l’automne 2016 après l’assassinat de Mohssine Fikri, un vendeur ambulant de poisson.
L'indépendant.es (extraits)
A suivre
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