Sánchez avoue finalement qu’il ne sait pas quand, comment et qui a envoyé la lettre de cession du Sahara au Maroc!

[rago]

Toujours un silence complet par Ya...bi suite à ma sollicitation quant à la publication de cette véritable bombe!

-La résolution démolit également les excuses avancées par le ministère des Affaires étrangères à ce journal pour lui refuser l’accès à la documentation officielle du tournant au Sahara, en raison de la sensibilité de son contenu et des conséquences diplomatiques que sa diffusion pourrait avoir:

« Il s’agit d’une demande de documents de ce ministère (ou d’autres ministères), liés à la prise de décision en matière de politique étrangère. Il convient également de mentionner le caractère confidentiel de ces documents, qui se justifie par la nécessité d’éviter les préjugés dans les relations extérieures et la confidentialité dans la prise de décision politique. Notons que ce type de document reflète des évaluations et des positions politiques sur la situation d’autres pays, dont la publicité éventuelle provoquerait des réactions dans les pays tiers et pourrait mettre en péril les relations bilatérales avec les gouvernements étrangers. Pour toutes ces raisons, on considère que le caractère réservé de ces documents est justifié », a allégué le ministère des Affaires étrangères en août dernier pour tenter d’arrêter ce journal.

Tirer les oreilles de Sanchez

La réponse à cette tentative de blocage du gouvernement a également été éloquente : « Cette modulation ou restriction de l’exercice du droit d’accès à l’information n’est pas applicable à la lettre de référence dans la mesure où son contenu intégral a déjà été publié dans divers médias. Étant de notoriété publique, les termes spécifiques des stratégies et des relations extérieures ne sont pas révélés (...) donc (...) la revendication doit être estimée ».

El Debate.es

[chbreme]

Tu as du temps a perdre a écrire un journal pour qu'il publie un article.

Encore une confirmation que vous bossez pour les généraux algérien.
Pathétique

[rago]

Le despote Sanchez s'est être l'empereur M6 qui n'a aucun compte à rendre à quiconque puisque la dictature marocaine est sa propriété privée!

- C’est-à-dire que le même gouvernement qui a permis que la lettre soit diffusée d’abord du Maroc, puis dans un journal voisin et qui a ainsi provoqué une tempête avec l’Algérie, a tenté de faire appel au caractère réservé de ce texte afin d’épargner à toutes les institutions et à l’opinion publique les détails qu’il a lui-même divulgués ou consenti à ce que Rabat divulgue. Et ils ne l’ont pas laissé faire.

La procédure par laquelle El Debate doit recevoir une copie de toutes les lettres et du canal utilisé pour les transférer à El País a commencé le 15 juin 2022 et impose au gouvernement l’obligation de lui envoyer toute la documentation dans les dix jours ouvrables. C’est-à-dire de façon imminente.

"Sánchez a pris un tournant après avoir été espionné, a marginalisé le roi Felipe et s’est rendu au Maroc sans compter sur le Congrès"

Lorsque les ordres seront entendus, il sera possible de vérifier où les lettres ont été écrites, qui étaient les auteurs et comment s’explique le mystérieux décalage entre les versions, les langues, les délais et les canaux pour les faire connaître, ce qui a même stimulé la rumeur, sans vérifier, que le véritable auteur original était le Maroc et que l’Espagne s’en est l’appropriée.

Tout cela s’est passé quelques mois seulement après que Sánchez a défié le Maroc en consentant à l’arrivée en Espagne de « l’ennemi public numéro 1 » de Rabat, Brahim Ghali, et que le président du gouvernement lui-même a été espionné par un tiers, avec le soupçon non confirmé mais non nié qui pointe vers les services de renseignement maghrébins.

Après les deux événements et une invasion par la clôture de Melilla, Sánchez a donné son bras à la torsion et a « capitulé » dans la question du Sahara, sans traiter officiellement la question avec Felipe VI, sans avoir le soutien du Parlement et sans aucune considération formelle clé du respect des frontières espagnoles à Ceuta et Melilla.

El Debate.es

[chbreme]

La dictature algérienne est la propriété des militaires

[rago]

Cette révélation incroyable sur la pseudo missive du despote Pedro Sanchez "expédiée" à l'ivrogne, narcotrafiquant et addictif à la coke l'empereur me réconforte dans mes doutes quant à l'existence effective de cette correspondance si mal rédigée et de mauvaise qualité de syntaxe.

Donc, il s'avère bel et bien que sa rédaction résulte d'un fquih (!) maroquin.

- Malgré les pouvoirs constitutionnels de Don Felipe, Sánchez l’a ignoré, comme il l’a également fait avec le Congrès, dont le refus de soutenir le coup porté au Sahara ne l’a pas empêché de céder aux revendications de Mohamed VI, unilatéralement, et de reconnaître par écrit les aspirations marocaines sur l’ancienne colonie espagnole.

L’étrange changement de Sánchez est évident dans le saut inexpliqué effectué en seulement un an: il est passé de l’accueil clandestin en Espagne du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, ennemi déclaré de Rabat; de « livrer » le Sahara au Maroc par décision personnelle, avec un sinistre épisode entre les deux dont la relation avec le revirement pourrait être décisive.

Et c’est que le président a été espionné sur son téléphone portable personnel, dont ils ont extrait 2,6 gigaoctets d’informations, avec le soupçon alimenté par l’Europe que derrière se trouvaient les services secrets de Mohamed, également cités dans le « complot qatari » qui a corrompu la vice-présidente du Parlement européen, la socialiste grecque Eva Kaili, surprise avec une mallette avec des centaines de milliers d’euros en espèces.

Debate.es (extraits)

[rago]

- Mépris du roi

Le coincement du monarque dans une affaire aussi délicate et décisive pour la position internationale de l’Espagne semble soutenu, selon la documentation en possession de ce journal.
Ainsi, on peut confirmer qu’au bord de la fin en 2022, Pedro Sánchez n’a exercé que cinq fonctions officielles auprès du roi au cours du premier trimestre de l’année, un chiffre négligeable à côté de celui habituel chez d’autres présidents qui, comme Mariano Rajoy, occupaient des postes officiels avec le chef de l’État sur une base hebdomadaire.

Des sources proches de l’ancien président du gouvernement confirment à ce journal que le leader populaire fixait un rendez-vous hebdomadaire fixe, tous les lundis en particulier, et qu’il se rendait toujours physiquement à la Zarzuela pour compléter le rite institutionnel par une rencontre en face à face.

Sánchez a préféré communiquer avec le monarque même par téléphone, espaçant les réunions personnelles comme aucun de ses prédécesseurs et jouant dans des scènes répétées de, au moins, manque de tact institutionnel: de se montrer à la hauteur lors d’une réception royale à le dépasser dans les salutations lors de la récente première de l’AVE Murciano, les gestes de Sánchez ont soulevé la controverse, aggravée par la continuité dans le gouvernement d’un parti, Podemos, qui défend ouvertement la chute de la monarchie.

Debate.es

[rago]

- Cette attitude se reflète dans le rapport officiel de la Moncloa dans lequel, en plus de ne pas être en mesure d’indiquer le jour exact où Sánchez a informé Don Felipe du changement dans le Sahara et de donner aux attributions du roi un caractère générique, les pouvoirs du président sont insistés sur:

« L’article 97 de la Magna Carta confie au gouvernement la direction de la politique intérieure et étrangère, de l’administration civile et militaire et de la défense de l’État, ainsi que l’exercice de la fonction exécutive et du pouvoir réglementaire conformément à la Constitution et aux lois », peut-on lire dans le document.
Pour le roi, cependant, il se réserve seulement d’avoir traité des « questions internationales d’actualité », jamais des « affaires d’État » qui relèvent de sa responsabilité et qui n’apparaissent pas dans la brève liste des attentions à Don Felipe glosées dans le document officiel.

Ibidem

[rago]

Encore une gaffe par le despote Sanchez: celle d'avoir ouvert des négociations avec la dictature marocaine pour l'espace aérien du Sahara Occidental occupé. Décidément, ce despote collectionne les incuries.

- Le Maroc, l’Espagne et l’épineuse question de l’espace aérien du Sahara occidental

En mars, les pourparlers entre Madrid et Rabat sur le transfert de la gestion de l’espace aérien semblaient sur la bonne voie. Ils ont visiblement été suspendus à l’initiative de l’Espagne, à l’approche des législatives anticipées.

Selon le média espagnol El Confidential Digital (ECD), le gouvernement Sanchez, qui s’apprêtent à affronter de très délicates élections anticipées, aurait décidé d’arrêter les négociations avec le Maroc à propos du « transfert de la gestion de l’espace aérien au Sahara occidental ». Madrid en aurait même « déjà informé Mohammed VI », ce qui aurait « provoqué une augmentation de la pression de Rabat sur Ceuta et Melilla », affirme ECD, citant des sources diplomatiques.

[Bosh]

A force de fréquenter une zriba, l'Espagne commence à en acquérir les caractéristiques.

C'est un suicide que de venir avouer aujourd'hui, après des mois de déni et de dérobade, dire que cette lettre a été écrite par le Makhzen. Sanchez est fini.

[rago]

Et pourtant, ainsi est la vérité intrinsèque. Avec le duo Sanchez et la dictature marocaine, rien ne doit étonner!

[Bachi]

A force de fréquenter une zriba, l'Espagne commence à en acquérir les caractéristiques.

L'Espagne n'a jamais été une grande démocratie. On n'a qu';a voir ce qu'ils ont fait aux Catalans

[Tiliwine]

Ça devient intéressant cette affaire

De quoi sont capables les maroquis

La traîtrise est toujours présente

La suite de ce sinistre Sanchez est spectaculaire

[rago]

Effectivement. Chaque jour amène de nouveaux éléments.

Reste à savoir pourquoi le despote Sanchez- contrairement à Macron- a succombé au chantage marocain?

- Noureddine Ayouch : « Sur le Maroc, Macron est manifestement mal conseillé »

(...).
Justement, ne pensez-vous pas que cette généralisation de l’anglais est symptomatique d’une forme de désamour avec Paris ?

Il est évident qu’il y a un agacement, et même un mécontentement, d’un point de vue politique de la part du pouvoir marocain vis-à-vis de Paris et tout particulièrement d’Emmanuel Macron, qui se comporte avec la monarchie marocaine et le roi d’une manière pour le moins cavalière. Il y a eu l’épisode Pegasus, que le président français ne semble pas avoir digéré et à la suite duquel il s’était montré irrespectueux à l’égard de la monarchie, bien que le Maroc ait indiqué clairement qu’il n’y était pour rien.

À cela est venue s’ajouter l’affaire des restrictions de visa qui était honteuse, et des prises de position de la France contre le Maroc à l’Union européenne sur la question des droits de l’homme.

Jeune Afrique (extraits)