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Le jour où Sánchez est entré dans l’histoire: petites avancées et pertes géantes de l’abandon du Sahara

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  • Le jour où Sánchez est entré dans l’histoire: petites avancées et pertes géantes de l’abandon du Sahara

    Et dire que le despote Sanchez va perdre les législatives (a déjà perdu en vérité) pour cette trahison du peuple sahraoui. Chère payée l'imposture n'est-ce pas?

    - Il y a tout juste un an, pour la première fois depuis un demi-siècle, le gouvernement espagnol abandonnait sa neutralité entre le Front Polisario et le Maroc.

    Le président Sánchez a réalisé l’une de ses aspirations à entrer dans l’histoire il y a tout juste un an. Le vendredi 18 mars 2022, la Maison royale marocaine a divulgué des extraits d’une lettre écrite en français dans laquelle il était indiqué que « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara occidental comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

    Pour la première fois depuis un demi-siècle, l’exécutif national a abandonné sa neutralité entre le Front Polisario et le Maroc pour soutenir la solution que Rabat avait proposée aux Nations unies en 2007 : que le royaume alaouite cède des pouvoirs administratifs et fiscaux et contrôle les questions religieuses et sécuritaires. Le gouvernement a pris cette mesure à un moment critique dans les relations avec le Maroc, pensant parvenir à une nouvelle relation à long terme, dans laquelle notre premier partenaire commercial n’opère pas sur la base du chantage. En effet, Rabat s’est félicité de la lettre et a déclaré que ce geste « nous permet d’envisager une feuille de route claire et ambitieuse pour s’inscrire de manière durable ». Sánchez a copié, à un certain moment, Donald Trump, qui le 10 décembre 2020, a reconnu dans un tweet la souveraineté du Maroc sur le Sahara en échange de la normalisation des relations avec Israël. Mais qu’est-ce que l’Espagne a accompli?
    « Nous pouvons parler d’avancées significatives dans le domaine politique, économique et culturel dont bénéficient nos peuples respectifs », ont déclaré des sources étrangères à EL MUNDO. Cependant, Bernabé López, professeur honoraire d’études arabes et islamiques à l’Université autonome de Madrid, estime qu'« un an est un délai trop court pour voir des résultats vraiment tangibles dans les relations extérieures d’un pays. À l’heure actuelle, il y a des promesses qu’il n’y aura pas de chocs ou d’actions unilatérales, ce qui jusqu’à présent a été monnaie courante dans les relations auxquelles le Maroc nous avait habitués.

    El Mundo (extraits)




  • #2
    - Une autre des réalisations qui est affectée est la célébration de la Réunion de haut niveau (RSR), des réunions entre les deux gouvernements qui étaient organisées avant la crise diplomatique mais qui n’avaient pas été organisées depuis huit ans. Malgré le tournant concernant le Sahara dans cette RAN tenue en février, il n’a pas réussi à obtenir de Mohamed VI qu’il reçoive Sánchez, qu’il a envoyé avec un appel téléphonique l’invitant à le rencontrer à un autre moment. Face à ce fait, Albares a déclaré lors de sa comparution volontaire devant la Commission des affaires étrangères du Congrès des députés tenue le 21 février qu'"il est très important que quelqu’un en Espagne ait une relation étroite avec le roi du Maroc ».

    Une autre des réalisations dont parle l’exécutif est la réouverture de la douane à Melilla, fermée depuis 2018, et l’ouverture pour la première fois d’une douane à Ceuta le 27 janvier. Cependant, seuls deux échanges ont eu lieu. Mais les délais, qui, selon Foreign Affairs, sont préalablement convenus, ne sont pas publics. Et c’est l’un des problèmes que l’ancien ambassadeur au Maroc Jorge Dezcallar voit dans le tournant sur le Sahara : « Le gouvernement un an plus tard n’explique pas quels avantages nous avons obtenus, le PSOE a été laissé seul et nous a mis dans une position très inconfortable avec l’Algérie ».

    Ibidem

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    • #3
      Ci-dessous le contenu de la lettre expédiée par le despote Sanchez à l'ivrogne, narcotrafiquant et addictif à la coke l'empereur M6. Certains observateurs ont critiqué sa rédaction en langue française et il paraît que l'empereur M6 fut outrageusement choqué et ceci expliquerait la raison pour laquelle l'empereur alcoolo M6 n'avait pas reçu le despote Sanchez le 7 avril 2002. Qui plus est que certains linguistes ont remarqué des erreurs de syntaxe dans la missive du despote.

      Pour ma part, hormis l'erreur patente puérile de " l'abstention" au lieu de l'absence, je ne vois pas d'autres. Et vous?

      - Contenu intégral de la lettre de Pedro Sánchez à Mohamed VI du Maroc

      « Votre Majesté :

      J’ai l’honneur d’écrire à Votre Majesté pour vous faire part de quelques idées importantes pour les nouvelles relations entre les Royaumes du Maroc et d’Espagne.

      Nos deux pays sont inextricablement liés par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié communs. Je suis convaincu que les destins de nos deux peuples le sont aussi, la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne et vice versa. Notre objectif doit être de construire une nouvelle relation, fondée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et le respect des accords signés par les deux parties et l’abstention (!) de toute action unilatérale, d’être à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons et d’éviter de futures crises entre nos pays.

      Je reconnais l’importance de la question du Sahara occidental pour le Maroc et les efforts sérieux et crédibles du Maroc, dans le cadre de l’ONU, pour trouver une solution mutuellement acceptable. À cet égard, l’Espagne considère que la proposition marocaine d’autonomie présentée en 2007 est la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour le règlement de ce différend.

      Dans ce nouveau contexte, vous avez ma garantie que l’Espagne agira avec la transparence absolue qui correspond à un grand ami et allié. Je vous assure que l’Espagne tiendra toujours ses engagements et sa parole.

      J’attends avec impatience l’occasion de rencontrer Votre Majesté dans les meilleurs délais pour renouveler et approfondir la relation privilégiée entre nos deux pays frères, dans un esprit de consultation étroite et pour réitérer notre détermination à relever ensemble les défis communs, en particulier la gestion de la coopération des flux migratoires en Méditerranée et dans l’Atlantique. toujours agir dans un esprit de pleine coopération et rétablir la pleine normalité dans la circulation des personnes et des biens, dans l’intérêt de nos peuples. Toutes ces actions seront menées afin de garantir la stabilité et l’intégrité territoriale de nos deux pays.

      Je souhaite également que nos deux ministres fixent conjointement une date pour la visite du ministre des Affaires européennes, de l’Union européenne et de la Coopération à Rabat, afin de commencer à travailler à la construction conjointe de cette nouvelle relation entre nos deux pays.

      Veuillez agréer, Votre Majesté, l’expression de mes sentiments les plus distingués ".

      El Mundo.es

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      • #4
        Sacré maroquin que le despote Pedro Sanchez!

        - Sánchez préconise d’agir directement dans les pays d’origine pour éviter de répéter des événements tels que 24J

        Dans une interview accordée à Jordi Évole, le Président du Gouvernement a nié que Mohamed VI soit un monarque absolutiste et a défendu son changement de position sur le Sahara occidental.

        Le Président du Gouvernement, Pedro Sánchez, a été interviewé par Jordi Évole dans son émission hebdomadaire, Lo de Évole, à La Sexta ce dimanche. Pendant longtemps, Sánchez a répondu à des questions sur la campagne électorale, sur l’ETA, ses relations avec les pouvoirs économiques et médiatiques et sur le nouveau parti formé par le ministre du Travail et de l’Économie sociale, Sumar, entre autres.

        Le président du gouvernement a également été interrogé par le journaliste sur le déroulement de cette législature et Melilla – et 24J en particulier – en faisait partie. Tout a commencé lorsqu’Évole a demandé à Sánchez s’il regrettait l’une quelconque des mesures qui avaient été prises au cours de cette législature par le Gouvernement et, plus particulièrement, lorsque le communicateur a évoqué la modification de la position traditionnelle espagnole sur le Sahara occidental, qui allait du référendum d’autodétermination à l’autonomie du territoire au sein du Maroc.

        Face à cela, Sánchez a répondu en niant « le plus grand », assurant qu’il défend l’intérêt général de l’Espagne et rappelant que le pays, « également avec le gouvernement actuel », continue d’être le principal donateur d’aide humanitaire au peuple sahraoui. Une fois ces points soulevés, le Président du Gouvernement a confirmé la « réalité » selon laquelle, au cours des 50 années que le conflit a duré jusqu’à présent, il n’y a pas eu de progrès.

        Sánchez, qui a déclaré ne pas partager la vision d’Evole du « roi absolutiste du Maroc », en référence à Mohamed VI, a rappelé que la relation de l’Espagne avec ce pays est « stratégique » du point de vue du commerce, de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme et de l’immigration. A la question de savoir si ce changement de position sur le Sahara occidental avait eu une contrepartie dans cette dernière affaire avec l’engagement du Maroc à retenir l’immigration et saute aux barrières de Melilla et Ceuta, le président s’est limité à affirmer que la coopération entre les deux pays « est très positive aussi du point de vue de la politique migratoire ».

        À ce stade, le journaliste a opposé Sánchez à deux faits. D’une part, qu’il était le président qui a amené, en 2018, au port de Valence, le navire Aquarius, avec 630 migrants qui avaient passé huit jours en Méditerranée après avoir été secourus et avoir refusé de les accueillir à la fois en Italie et à Malte. De l’autre, c’est lui qui était en fonction lorsque la « tragédie » du 24J s’est produite à Melilla. « Lequel des deux Pedro Sánchez est le vrai ? » était la question littérale.

        El Faro de Melilla (extraits)

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        • #5
          - "(...), rappelant que le pays, « également avec le gouvernement actuel », continue d’être le principal donateur d’aide humanitaire au peuple sahraoui."

          Donc, selon le despote Pedro Sanchez, l'Espagne accorde une aide matérielle et financière supérieure à l'Algérie?

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