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« Considérer les migrations indépendamment du monde revient à se condamner à l’impuissance »

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  • « Considérer les migrations indépendamment du monde revient à se condamner à l’impuissance »

    Effectivement, la population algérienne en France n'est que 887 000 personnes et ceci contrairement aux chiffres délirés par les fascistes de l'extrême-droite.

    Ainsi donc, il y a que quelques dizaines de milliers d'Algériens de plus que les Marocains en France, alors que ces derniers (Marocains) ne sont autrement plus nombreux en Espagne et en Belgique, Canada, etc; que les Algériens.

    - « Considérer les migrations indépendamment des soubresauts du monde et des relations diplomatiques revient à se condamner à l’impuissance » (titre original)

    Alors que la droite, notamment Edouard Philippe, veut remettre en cause l’accord de 1968 avec l’Algérie sur les questions migratoires, Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde », rappelle dans sa chronique que la maîtrise des flux passe aussi par les relations avec les pays d’origine.

    L’immigration est une question bien trop sérieuse – et complexe – pour être laissée aux seuls politiques quand ils en caricaturent les réalités et les enjeux pour tenter de se hisser au pouvoir en bernant l’opinion. Le succès, à droite et jusqu’auprès d’Edouard Philippe, de l’idée de dénoncer l’accord de 1968 sur l’entrée, le séjour et l’emploi des Algériens en France, en est le dernier exemple en date. L’idée est tout sauf neuve – le texte a déjà été renégocié trois fois, avec trois avenants en 1985, en 1994 et en 2001, et sa remise en cause est un serpent de mer. Mais elle présente toutes les caractéristiques de la bombe à fragmentation politique, en plein forcing de la droite et l’extrême droite pour durcir le projet de loi sur l’immigration finalement relancé par le gouvernement.

    Détaché de sa – longue – histoire, l’accord en question apparaît comme une anomalie : il a pour conséquence de faire échapper les immigrés algériens au droit commun des lois françaises sur les étrangers pour les soumettre à des dispositions négociées par les deux Etats. Des Algériens « privilégiés » ! S’agissant de la première communauté étrangère vivant en France (887 000 personnes), la formule tient de la provocation, alors que la rancœur à l’égard de l’ancienne colonie continue, plus de soixante ans après l’indépendance, à alimenter les discours hostiles à l’immigration. Au moment aussi où l’Algérie use de l’arme migratoire, en refusant de réadmettre ses ressortissants visés par une obligation de quitter le territoire français.

    Par Philippe Bernard, in Le Monde.fr (extraits)

  • #2
    " tandis que les Français d’Algérie ont été expulsés". Faux! Les colons français n'ont pas expulsés mais sont partis de leur propre volonté dès lors qu'ils avaient refusé à l'abandon de leurs privilèges et la nationalité algérienne. Les colons marocains- excepté feu Boutef- avaient aussi opté au même choix que leurs coreligionnaires français (refus de la nationalité algérienne) et donc: exit.

    - Un double contresens

    Pour les besoins de sa cause, Xavier Driencourt, l’ancien ambassadeur de France en Algérie qui a relancé le débat sur l’accord de 1968, commet un double contresens, historique et juridique. Contrairement à ce qu’il prétend, le texte, loin d’avoir été conçu pour favoriser les Algériens, a été négocié au contraire par Paris pour en limiter l’afflux – un quota de 35 000 par an était fixé – à un moment où la France désirait diversifier les origines de sa main-d’œuvre immigrée. Surtout, il s’agit de rééquilibrer un tant soit peu les accords d’Evian de 1962 dont l’une des clauses essentielles – le maintien de la libre circulation entre les deux pays – a été doublement balayée par l’histoire : tandis que les Français d’Algérie ont été expulsés, les Algériens, sitôt l’indépendance acquise, ont afflué massivement – paradoxe, lourd de sens et rarement souligné – chez leur ancien colonisateur.

    Ibidem

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    • #3
      Site de référence en France:

      L'essentiel sur... les immigrés et les étrangers | Insee

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      • #4
        Toutes les statistiques crédibles avancent le chiffre d'environ 800 '000 Marocains installés légalement en France.

        Le nombre de 1,25 million de Marocains en France articulé par Le Maroc Aujourd'hui (ALM) doit comprendre les clandestins marocains.

        - Plus d’un million en France

        La France est sans conteste le pays qui capte le plus grand nombre de Marocains résidant à l’étranger. Les statistiques disponibles dans ce sens font état de 1,25 million de Marocains qui y résident. Le mouvement de migration des Marocains à l’Hexagone a connu de grandes mutations. En 1974, cette migration était d’ordre économique. Elle ne représente aujourd’hui que 10% de la structure des migrants marocains en France. Le mouvement de regroupement familial a émergé une année après pour s’étendre jusqu’à 1984. Cette période a été marquée par l’arrivée de 147.932 épouses marocaines et leurs enfants sur le territoire français pour rejoindre ainsi leurs conjoints. Plus de la moitié des Marocains résidant en France sont des femmes (52%). Toutefois, les aspects sociaux tels que le mariage ne sont pas suffisants pour analyser la situation socio-démographique de cette catégorie de MRE.

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        • #5
          Un intéressant article de Philippe Bernard qui démontre combien la droite est simpliste sur les questions migratoires.
          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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