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2,3 M€ pour l’actualisation de l’avant-projet du tunnel de Gibraltar
Médias24
Basma Khirchi
Le ministère espagnol des Transports et la Société espagnole d’études pour la communication fixe à travers le détroit de Gibraltar (Secegsa) ont signé, le 22 mai dernier, un accord sur le transfert des ressources économiques liées au Plan espagnol de redressement, de transformation et de résilience (PRTR), lit-on dans le Bulletin officiel de l’Etat en date du vendredi 16 juin.
Financé par l’Union européenne, le PRTR consacre 710 millions d’euros aux seuls investissements dans le réseau routier espagnol.
2,3 M€ pour l’actualisation de l’avant-projet du tunnel de Gibraltar
L’accord, signé par le ministère espagnol des Transports et la Secegsa, prévoit de consacrer une enveloppe budgétaire de 2,3 M€ pour l’actualisation de l’avant-projet du tunnel de Gibraltar.
"La Direction générale des routes et des autoroutes, en tant qu’organisme gestionnaire, prévoit l’exécution, par la Secegsa, en tant qu’entité instrumentale, de l’actualisation de l’avant-projet sommaire de la liaison fixe à travers le détroit de Gibraltar pour un montant global de 2,3 millions d’euros", lit-on encore dans le même Bulletin officiel de l’Etat espagnol.
"C’est une étape nécessaire pour être en mesure d’initier le projet de liaison fixe à travers le détroit de Gibraltar et de démarrer les travaux de construction", souligne-t-on de même source.
Multiplication des signaux pour la réactivation du projet
Les signaux en faveur de la réactivation du projet du tunnel de Gibraltar se multiplient.
Le 10 avril dernier − et après un hiatus de quatorze ans −, le comité mixte hispano-marocain, organe de direction du projet de tunnel de Gibraltar, a tenu sa 43e réunion sous la présidence du ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka, et de la ministre espagnole des Transports, de la mobilité et de l’agenda urbain, Raquel Sánchez Jiménez.
La réunion du comité a permis de valider les actions menées conjointement par la société espagnole en charge des études, la Secegsa, et son homologue marocaine, la Société nationale d’études du détroit de Gibraltar (Sned), depuis 2009.
Il a également été convenu d’aborder l’élaboration d’une stratégie globale et d’un plan de travail pour les trois prochaines années, qui pourraient inclure, entre autres, l’analyse de la faisabilité de la construction d’une galerie de reconnaissance pour identifier les caractéristiques géo-mécaniques.
La réactivation de ce mégaprojet avait également été au cœur des entretiens entre les responsables marocains et espagnols en marge de la 12e Réunion de haut niveau (RNH) Maroc-Espagne, tenue en février 2023.
La nomination d’un directeur à la tête de la Sned en novembre 2022 et l’annonce, un mois plus tôt, d’une dotation de 750.000 euros accordée par le gouvernement espagnol au profit de la liaison fixe ont été les premiers signaux de la réactivation.
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Basma Khirchi
Le ministère espagnol des Transports et la Société espagnole d’études pour la communication fixe à travers le détroit de Gibraltar (Secegsa) ont signé, le 22 mai dernier, un accord sur le transfert des ressources économiques liées au Plan espagnol de redressement, de transformation et de résilience (PRTR), lit-on dans le Bulletin officiel de l’Etat en date du vendredi 16 juin.
Financé par l’Union européenne, le PRTR consacre 710 millions d’euros aux seuls investissements dans le réseau routier espagnol.
2,3 M€ pour l’actualisation de l’avant-projet du tunnel de Gibraltar
L’accord, signé par le ministère espagnol des Transports et la Secegsa, prévoit de consacrer une enveloppe budgétaire de 2,3 M€ pour l’actualisation de l’avant-projet du tunnel de Gibraltar.
"La Direction générale des routes et des autoroutes, en tant qu’organisme gestionnaire, prévoit l’exécution, par la Secegsa, en tant qu’entité instrumentale, de l’actualisation de l’avant-projet sommaire de la liaison fixe à travers le détroit de Gibraltar pour un montant global de 2,3 millions d’euros", lit-on encore dans le même Bulletin officiel de l’Etat espagnol.
"C’est une étape nécessaire pour être en mesure d’initier le projet de liaison fixe à travers le détroit de Gibraltar et de démarrer les travaux de construction", souligne-t-on de même source.
Multiplication des signaux pour la réactivation du projet
Les signaux en faveur de la réactivation du projet du tunnel de Gibraltar se multiplient.
Le 10 avril dernier − et après un hiatus de quatorze ans −, le comité mixte hispano-marocain, organe de direction du projet de tunnel de Gibraltar, a tenu sa 43e réunion sous la présidence du ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka, et de la ministre espagnole des Transports, de la mobilité et de l’agenda urbain, Raquel Sánchez Jiménez.
La réunion du comité a permis de valider les actions menées conjointement par la société espagnole en charge des études, la Secegsa, et son homologue marocaine, la Société nationale d’études du détroit de Gibraltar (Sned), depuis 2009.
Il a également été convenu d’aborder l’élaboration d’une stratégie globale et d’un plan de travail pour les trois prochaines années, qui pourraient inclure, entre autres, l’analyse de la faisabilité de la construction d’une galerie de reconnaissance pour identifier les caractéristiques géo-mécaniques.
La réactivation de ce mégaprojet avait également été au cœur des entretiens entre les responsables marocains et espagnols en marge de la 12e Réunion de haut niveau (RNH) Maroc-Espagne, tenue en février 2023.
La nomination d’un directeur à la tête de la Sned en novembre 2022 et l’annonce, un mois plus tôt, d’une dotation de 750.000 euros accordée par le gouvernement espagnol au profit de la liaison fixe ont été les premiers signaux de la réactivation.
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